• (c) De Boeck, 2000

    À l’heure où nous sommes envahis par la technologie de l’Internet, il serait bon de nous demander si les bibliothèques ont toujours leur importance. Christine De Craecker va nous montrer, dans un article très intéressant, que les bibliothèques restent indispensables sur le plan de l’acquisition des connaissances. Il existe même dix bonnes raisons de maintenir les bibliothèques malgré l’apport du savoir transmis par Internet !
    Je remercie André Joveneau (a.joveneau@mrw.wallonie.be), directeur de la rédaction de la revue Athena, Marie-Claude Soupart (mc.soupart@mrw.wallonie.be), assistante de rédaction de la même revue et Christiane De Craecker-Dussart (c.decraecker@skynet.be), auteur de l’article, de m’avoir autorisé à vous offrir cet article qui offre un grand intérêt.

    A) INTRODUCTION


    « Les bibliothèques sont au centre de la société de l’information.» Ce message de la Fédération internationale des bibliothèques, au Sommet mondial à Genève fin 2003, a été relayé par l’Unesco (1). Et pourtant, que de fois n’entend-on pas : « Depuis qu’il y a Internet, les bibliothèques ne sont plus nécessaires ! ». Une telle sentence n’est plus rare, a de quoi surprendre et inquiéter, surtout quand elle est prononcée par des directeurs ou des décideurs. Aujourd’hui, chacun a mille manières de s’informer, qui ne dépendent plus nécessairement du papier. De nouveaux supports sont apparus. Les centres de documentation perdent apparemment la possibilité d’occuper une place prééminente dans la diffusion du savoir. Et c’est un paradoxe : le rôle du centre de documentation est contesté au moment où il dispose de tous les moyens de devenir performant. Question : « Comment dès lors faire en sorte que les bibliothèques et/ou les centres d’information et de documentation jouissent d’une solide justification vis-à-vis des directions, des autorités et du public ? »

    Malheureusement, le centre de documentation pâtit de certaines réputations injustifiées, mais qui lui sont néfastes. Il est un de ces secteurs où le retour sur investissement n’est pas mesurable en termes directement économiques. Aussi, quand il est question de restructurations, de restrictions budgétaires, de suppression de postes, la tentation est forte de le supprimer en premier lieu. D’autre part, la fonction de documentaliste est perçue comme facile à exercer. Des employés précaires y sont « casés », non formés aux techniques documentaires.

    Dans l’environnement du document, l’informatique intervient de plus en plus : catalogage, indexation, recherche automatisée. Le rôle et les activités visibles du documentaliste sont davantage pris en charge par la machine. L’apparition du Web a une conséquence directe : certains « se sentent » capables d’accomplir un service traditionnellement assuré par un professionnel. Le lecteur croit disposer chez lui d’une gigantesque bibliothèque. Mais on entend aussi souvent dire : « J’ai perdu mon temps sur Internet à la recherche d’informations ». Ce n’est donc pas si simple (2). Voilà un deuxième paradoxe : Internet est conçu pour les gens pressés, mais l’exploiter efficacement nécessite du temps !

    Il faut admettre qu’Internet transforme la pratique professionnelle des spécialistes de la documentation, qu’il oblige ces derniers à repenser leur mission entre les sources d’informations de plus en plus abondantes et les demandeurs d’informations de plus en plus autonomes. L’Internet n’entraîne pas une crise de la demande, bien au contraire : jamais le besoin d’informations n’a semblé aussi grand, jamais autant d’informations n’ont été disponibles. Un autre changement, c’est la qualité des demandes : plus sophistiquées et plus compliquées (les questions simples sont résolues directement par l’utilisateur), d’autant plus que la bonne information n’a jamais été perçue comme aussi essentielle.

    Nous parlons ici aussi bien des centres de documentation que des bibliothèques. Une bibliothèque dispose d’un fonds documentaire et le (ou la) bibliothécaire travaille à partir de ce qu’il peut offrir : il a l’ouvrage demandé ou non. Le ou la documentaliste travaille à partir d’une demande: trouver une information précise et/ou un document déterminé, peu importe comment et où. Il accède à des bases de données, cherche l’information ou le document demandé auprès d’autres centres, de bibliothèques, de collègues, d’organismes divers.

    Mais rares sont les centres de documentation, même tout à fait modernes, sans un fonds documentaire papier. Pour des raisons de commodité, le documentaliste dispose d’ouvrages de base auxquels il recourt sans arrêt, la plupart du temps. De même, les bibliothécaires recourent aux documents et aux diverses ressources électroniques existants. Les deux fonctions s’interpénètrent. D’ailleurs, en anglais librarian signifie autant bibliothécaire que documentaliste (3).


    B) LES BIBLIOTHÈQUES TRADITIONNELLES : LEUR UTILITÉ

    Voici dix raisons de maintenir les bibliothèques à l'heure de la société de la connaissance et du savoir.

    • Tout n'est pas dans Internet.
    • Chercher dans Internet, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
    • On trouve de tout sur Internet, le pire et le meilleur, l’actualisé et l’obsolète.
    • Les sites offrant le plein texte sont rares.
    • Le livre électronique (e-book) n’a pas réussi sa percée.
    • Lire un ouvrage sur écran est plus rébarbatif, moins ergonomique et peu pratique.
    • Une bibliothèque virtuelle ne remplace pas une bibliothèque traditionnelle.
    • La numérisation des documents coûte très cher.
    • Les documents disponibles sur le réseau n’ont pas plus de 10-15 ans.
    • Le Web ne peut remplacer les services d’un centre de documentation.

    ( Mark Y. Herring, 10 reasons why the Internet is no substitute for a library, American Libraries, avril 2001, pp. 76-78.)


    1) Plus besoin de bibliothèque, puisqu’il y a Internet ?

    C’est inexact, ne fût-ce qu’au vu des lacunes d’Internet. Quantité de documents sont numérisés et mis en ligne. Des textes jusqu’à présent quasi inaccessibles (anciens, rares, épuisés) peuvent désormais être consultés chez soi. De là à penser que «tout est sur Internet», il n’y a qu’un pas que beaucoup ont franchi trop vite. Il serait plus correct de dire: « On peut trouver de tout sur Internet, mais on ne peut pas y trouver tout » (4).

    Combien de livres sont-ils numérisés ? Des dizaines de milliers sans doute, mais sur combien de millions existants ? Combien de journaux sont-ils accessibles en ligne ? Mark. Y. Herring citait le chiffre de 8% en avril 2001. Au fil des années, on peut espérer plus de livres, plus de journaux et de revues sur la toile. Mais c’est sans compter avec les problèmes de droits d’auteur, le prix de la numérisation, la lourdeur des textes à charger, les problèmes techniques. De plus, tout le monde ne dispose pas du matériel nécessaire.

    L’imprimé subsiste donc. Les nouveaux médias, Internet, CD-Rom, etc. n’ont pas encore totalement bouleversé les tendances profondes : aucun « média papier » n’a encore été réellement malmené depuis les CD-Rom et Internet, même pas les encyclopédies, contrairement à ce qui a été avancé. Des éditeurs proposent à nouveau une édition papier (voir plus loin). Croire que le réseau peut tout livrer à domicile est donc une erreur. Avoir un titre de livre ou d’article (ce qui est effectivement facile à obtenir), n’est pas encore le livre ou l’article; connaître l’existence d’un document et savoir le localiser ne signifient pas l’avoir consulté.


    2) Chercher dans Internet revient à chercher une aiguille dans une botte de foin.

    Plus besoin de bibliothèque puisque Internet permet de trouver facilement tout sur un sujet donné ? C’est un leurre ! Si un bibliothécaire dit à un lecteur: « Voici 10 articles répondant à votre recherche. Nous en avons 40 autres, mais nous ne vous les laisserons pas les consulter maintenant » ! Que dira-t-il ? Et pourtant, c’est à peu près le reflet de la réalité. Internet est une gigantesque librairie non rangée, un énorme entrepôt où chacun est libre de faire son « marché d’informations numériques ».

    Internet existe et est exploité mais l’usager est souvent mécontent ou insatisfait. Pourquoi ? Des problèmes de connexion, de maintenance, de surcharge ou de virus rendent des sites inaccessibles à un moment ou à un autre. Le réseau est mouvant, en évolution constante : les données changent ou ses conditions d’accès sont modifiées ou, plus radicalement encore, un site accessible aujourd’hui ne sera peut-être plus là demain !

    Les recherches sont difficiles à mener. Elles aboutissent souvent à un nombre — trop — élevé de réponses dont la plupart ne sont même pas pertinentes. Le « bruit de fond » (ensemble de réponses complètement inutiles) est trop important, exactement comme dans les années 70-80 avec les coûteuses banques de données en ligne. Pour ne rien simplifier, les moteurs de recherche ont chacun leurs règles. Bien souvent, ils sont donc mal utilisés ou sous-utilisés. Le lecteur se sent lésé et a la fâcheuse impression de perdre son temps. On fait croire que le réseau peut répondre à tout rapidement. En réalité, l’exploiter convenablement demande beaucoup de temps que n'ont pas la plupart des utilisateurs !

    Quelle que soit la requête menée par les moteurs de recherche traditionnels, une partie — une énorme partie — du réseau ne pourra pas être atteinte et restera tout simplement introuvable. C’est le Web invisible (5). Mais que couvre ce Web inaccessible par les moteurs de recherche ?

    • Des pages de taille trop grande pour être indexées par les moteurs de recherche. Google, par exemple, va jusqu’à 101 ko ;
    • des adresses URL complexes (comme c’est souvent le cas pour des pages personnelles) ou contenant certains signes non reconnus par les moteurs (&, ?, ~, …) ;
    • des sites avec des formats inconnus des moteurs (exemple : le format pdf). Notons que les choses s’améliorent. C'est ainsi que Google reconnaît de plus en plus de formats, à condition de mener sa recherche d’une certaine façon : un document au format Excel pourra être trouvé en entrant «filetype:xlssujet». Mais qui le sait ?
    • les sites accessibles par un mot de passe ou après identification du lecteur ;
    • les sites donnant des informations en temps réel : les moteurs ne peuvent pas suivre ;
    • de nombreux sites trop nouveaux ne sont pas encore référencés, donc introuvables ;
    • les sites animés : ils ne sont pas indexables ;
    • des bases de données. On cite le chiffre de 100 000 bases de données accessibles gratuitement et pourtant introuvables. Les requêtes se font via un formulaire proposé par le site. Le robot de référencement est arrêté à ce stade. Mentionnons comme exemple les catalogues de bibliothèques : ils sont accessibles par un moteur de recherche propre. Ou les archives du quotidien La Libre Belgique (www.lalibre.be), accessibles pourtant en libre accès et gratuitement. Essayez et recherchez « Irak ». Les archives du journal ont des pages pleines sur le sujet et pourtant Google n’en signalera aucune, même pas le titre du journal ;
    • le manque de liens hypertextes. Si un site n’est pas référencé et qu’en plus, aucun autre ne pointe vers lui, il sera effectivement introuvable à jamais ;
    • enfin, tous les sites volontairement non référençables, donc protégés par des balises (par exemple, les sites en construction).

    Voici quelques chiffres approximatifs, une évaluation correcte étant tout simplement impossible. On estimait en 2003 que le Web visible représenterait entre 3 et 10% de l’ensemble de la toile. Le Web invisible est évalué à 1 000 milliards de pages. Google, le moteur le plus avancé, référence 4 milliards et demi de pages seulement, soit même pas 0,5% du total !

    D’après Piero Cavaleri, « le recours systématique aux moteurs de recherche sur Internet peut causer de graves préjudices aux usagers, qui s’exposent au risque de laisser passer des informations importantes », d’autant plus qu’ils n’imaginent pas qu’elles puissent exister ! (6).


    3) La qualité des sites n’est pas toujours contrôlée, ni l’information mise à jour.

    On ne trouve pas tout sur Internet, mais on y trouve de tout : des informations essentielles et rigoureuses ou pertinentes, mais aussi négligeables ou erronées, voire pernicieuses et même abjectes, comme apprendre les relations entre les races à partir de sites du Ku Klux Klan ou tirer son éducation de sites classés XXX !

    Ajoutons la surabondance d’informations — « trop d’infos tue l’info » —, la présence d’informations indésirables, comme la publicité non sollicitée, ou simplement la tendance à présenter l’information comme synonyme de jeu : si l'amusement n'existe plus, se donnera-t-on encore la peine de consulter un site moins attrayant, mais peut-être de meilleure qualité ?

    Il n’y a guère de contrôle de qualité sur le Web et globalement il n’y en aura vraisemblablement pas. Certaines initiatives sont lancées pour évaluer les informations, mais elles sont loin de suffire face à l’accroissement continuel du nombre des sites. La proportion d’informations de qualité est donc malheureusement en perte de vitesse. Par conséquent, il faut soi-même s’atteler à la tâche, en appliquant certaines méthodes (7). Mais qui le fait systématiquement ?

    Les données sont mises à jour quotidiennement, hebdomadairement ou en tout cas mensuellement ? Il ne faut pas naviguer longtemps sur le réseau pour se rendre compte que cette affirmation aussi est fausse. D’une part, les sites ne sont pas tous mis à jour régulièrement, s’ils le sont d’ailleurs jamais pour certains. D’autre part, les moteurs de recherche les plus efficaces ne repassent en revue les sites référencés qu’au bout d’un mois minimum.


    4) Des sites offrant le plein-texte sont souvent rares.

    Un certain nombre de documents accessibles en format papier sont mis en ligne au grand bonheur de tous les utilisateurs. Malheureusement, il n’est pas rare de constater que ce passage de la version papier au format électronique se fait au détriment d’une partie du texte intégral. Dans des bulletins, voire dans certaines revues soi-disant scientifiques, les références et notes en bas de page sont sacrifiées, les tableaux, graphiques et formules ne sont pas toujours reproduits ou ne sont pas lisibles ou ne peuvent pas être imprimés ! Le recours à ces documents se fera donc avec prudence.

    Un autre problème, beaucoup plus préoccupant encore, doit être signalé. Les articles, qu’ils paraissent dans des revues papier ou des revues électroniques, contiennent de plus en plus de références renvoyant à des adresses de sites Internet. Qu’advient-il de ces références si les liens auxquels elles renvoient deviennent introuvables ? Les notes disparaissent ! Pour évaluer le problème, des chercheurs américains ont examiné trois revues majeures : Science, New England Journal of Medicine et Journal of American Medical Association (JAMA). En trois mois, le pourcentage de références devenues inactives était de 3,8%, après 15 mois de 10% et après 27 mois de 13% ! Des méthodes diverses sont mises au point pour parer à ce problème. Certaines revues vont même jusqu’à exclure les liens hypertextes. Mais est-ce réaliste ? Et les auteurs de cette étude de conclure: « C’est assez frustrant de savoir que d’ici deux à trois ans, une partie des notes disparaîtra ! Nous avons donc fait une copie sur notre disque dur afin que l’on puisse toujours nous contacter pour les consulter. » (8).


    5) Le livre électronique (e-book) n’a pas réussi sa percée.

    Des tentatives ont eu lieu pour donner, sous une forme numérique l'illusion d'un volume traditionnel mais les échecs se sont succédé. Pourquoi ? Probablement parce que les différents systèmes proposés ne ressemblaient pas réellement à un livre. Forte de cette leçon, une entreprise japonaise, Panasonic, vient de développer un nouveau modèle, le Sigma book, qui présente deux petits écrans côte à côte pour donner l’illusion de deux pages vis-à-vis (9). Aura-t-il plus de succès ? Un autre progrès technique en cours d’élaboration, l’écran souple, pourrait aussi donner l’impression d’avoir un « véritable » ouvrage en main, que l’on pourrait même feuilleter. Le petit appareil miracle, dans lequel chacun pourrait ranger sa bibliothèque personnelle, ne sera-t-il bientôt plus une utopie ? C’est à voir, car un autre reproche plus fondamental subsiste : la vulnérabilité des outils informatiques, et donc des e-books à venir. Ne risque-t-on pas de perdre tous ses titres au premier coup de tonnerre ? (10)


    6) La lecture sur écran est plus rébarbative, moins ergonomique et moins pratique que celle d’un document papier.

    Une des raisons de l’échec de l’e-book est l’obligation de lire sur un écran. Lire sur un ordinateur est aussi inconfortable. Essayez de lire de la sorte pendant plus d’une heure d’affilée ! Mal aux yeux, à la tête, au poignet – Lésions par efforts répétés (LER) ou Repetitive Strain Injuries (RSI) - sont le lot quotidien des «accros » qui s’y emploient. Les formats numériques sont mal adaptés à la lecture de textes longs. On regrettera sans tarder les bonnes pages papier et on en viendra tout simplement à imprimer le texte. C’est pourquoi les nouvelles technologies de l'information et de la communication (Ntic) n’ont pas réduit la quantité de papier, au contraire.

    La perspective de devoir imprimer des ouvrages entiers est pourtant peu enthousiasmante, en plus d’être onéreuse. Et de toute façon, une liasse de papier A4 ne remplace pas le livre solidement relié que l’on a bien en main, qui se laisse feuilleter pour en voir en quelques instants la table des matières, l’index, les illustrations, ou simplement pour évaluer la partie déjà lue et celle qui reste à lire. Sans parler d’aspects plus « sensuels » en quelque sorte, comme le plaisir d’admirer un beau livre ou de humer la bonne odeur du cuir. Même les éditeurs de certaines encyclopédies ont bien compris le problème et sont déjà revenus en arrière. Le mouvement de transfert des contenus encyclopédiques sur des CD-Rom ou sur le réseau a eu du succès. Que n’a-t-on vanté l’utilisation d’une encyclopédie sur CD-Rom: plus besoin de manipuler plusieurs gros volumes, accès instantané aux notices d’un même sujet réparties en plusieurs endroits de la version papier, gain de place important, etc. Et pourtant, depuis peu, aussi bien l’Encyclopædia Britannica que l’Encyclopædia Universalis ont décidé de proposer à nouveau une édition papier. Leurs directeurs concluent à la nécessité d’une complémentarité des supports plutôt qu’à la substitution de l’un par l’autre. Et les quotidiens ? Quand pourra-t-on lire son journal électronique préféré dans le métro ou dans le train ? Cela viendra sans doute mais ce n’est certainement pas pour aujourd’hui ni même pour demain.

    Cela ne signifie pas que le livre numérique sur un e-book futur ou actuellement sur PC soit à rejeter. Ce qu’il faut, c’est utiliser au mieux les fonctionnalités des différents supports existants. Aucun nouveau support de l’information n’a fait disparaître le précédent. La société du savoir-papier se combine avec aisance à tous les supports (11). Le numérique n’a pas pour vocation de se substituer au livre mais de développer autour de celui-ci de nouvelles formes d’accès à la connaissance. Le livre tient bien le coup et connaît même une seconde jeunesse, peut-être grâce aux avantages que lui apporte l’électronique pour l’édition, l’impression et la commercialisation à distance.


    7) Une bibliothèque virtuelle ne remplace pas une bibliothèque classique.

    Aux États-Unis, la nouvelle Université de Monterey, Californie, a ouvert ses portes en 1995 sans bibliothèque physique. Très vite, les responsables se sont rendu compte que les étudiants et les professeurs ne pouvaient pas trouver tout ce dont ils avaient besoin sur Internet. Conclusion : il a été décidé d’acheter des livres en catastrophe par dizaines de milliers ! De son côté, l’Université polytechnique de l’État en Californie, un lieu réputé pour sa haute concentration en informatique, a étudié pendant deux ans la possibilité d’une bibliothèque virtuelle, donc entièrement électronique. La solution finalement adoptée : une bibliothèque traditionnelle de 42 millions de dollars, avec une forte composante électronique. Une bibliothèque entièrement électronique ne semble donc pas encore possible.

    Pourquoi un tel constat ? Au vu du foisonnement des moyens techniques disponibles et de la publicité qui les entoure, on pourrait penser que les bibliothèques électroniques sont facilement utilisables, plus facilement même que les bibliothèques traditionnelles. Il n’en est rien. Consulter simplement un catalogue en ligne était considéré comme difficile en 1986 (12). Des études montrent que près de 20 ans après, il en est toujours ainsi ! Que se passerait-il alors dans des bibliothèques complètement électroniques ? Les quelques lecteurs « avertis » se débrouilleront, mais les autres ? On y pratiquerait en réalité une ségrégation inacceptable.

    Il faut tenir compte de la diversité des lecteurs, de leurs connaissances, des buts de leurs recherches. Un texte de Voltaire ne sera pas présenté de la même manière à un spécialiste du XVIIIe siècle qu’à un lycéen. Comment la différence sera-t-elle perceptible dans une bibliothèque électronique ? Dans une bibliothèque traditionnelle, le nom de l’éditeur seul fournit déjà une réponse. Quand on sait que plusieurs revues électroniques se créent chaque jour, on peut être inquiet pour le lecteur qui risque de s’y perdre dans les interfaces et les moyens de recherches aussi variés qu’il y a d’éditeurs.

    Rappelons-nous, enfin, une étude de Donald A. Norman (13) parue en 1988 sur l’utilisation des objets quotidiens. Plus ils ont un aspect technique et complexe, moins on en exploite les possibilités. C’est le cas, par exemple, des appareils électroménagers, des magnétoscopes, des téléphones et des PC. Il est à prévoir que ce serait le cas des bibliothèques électroniques. Leur facilité d’utilisation est encore un mirage, malgré les efforts réels. Le recours aux bibliothèques classiques est basé sur une tradition plus que séculaire et stable. Celui des bibliothèques électroniques est complexe et en évolution permanente. Or, ce qui prime pour le lecteur, c’est le résultat ou la réponse à sa recherche et pas les outils documentaires mis à disposition.


    8) La numérisation des documents coûte très cher.

    Remplacer une bibliothèque traditionnelle par Internet suppose que l’on peut trouver sur le réseau tout ce que contiendrait celle-ci. Est-ce le cas ? Si non, est-ce possible ? Certainement pas. Le problème des droits d’auteur empêche en réalité la numérisation de nombreux ouvrages : le prix en deviendrait excessif et, à supposer qu’ils soient numérisés, ils ne pourraient pas être copiés et ne pourraient pas être lus sur un autre support que le support de téléchargement. Les ouvrages qui ne sont plus concernés par le droit d’auteur, les ouvrages de plus de 70 ans, peuvent être numérisés et diffusés sur le réseau. Mais les techniques de numérisation restent onéreuses. Pour digitaliser tous les ouvrages de la Bibliothèque royale de Belgique, il faudrait des centaines de millions d’euros, soit — pour les nostalgiques — l’équivalent de plusieurs milliards d’anciens francs belges ! C’est donc impensable.

    À ce problème de coût, s’en ajoutent d’autres. Il faut être sûr de pouvoir accéder à ces œuvres digitalisées maintenant, mais aussi dans 10 ans, dans 20 ans, dans 50 ans. Peut-on en être assuré ? Non bien sûr. Les standards des techniques utilisées peuvent changer, les sociétés qui s’en occupent peuvent faire faillite, les logiciels et les formats évoluent très vite, les supports peuvent s’altérer (14). De nombreuses données consignées sur papier traversent les siècles. Il n’est pas sûr que celles enregistrées sur support numérique pourront en faire autant à moins de les transférer sur de nouveaux supports tous les cinq ans au moins ! Un exemple célèbre : une grande partie des données recueillies par la mission Appolo XI de 1969 sont aujourd’hui perdues, la Nasa n’ayant apparemment pas gardé les ordinateurs et les logiciels nécessaires à leur lecture (15). Si l’obsolescence inflige des pertes difficilement réparables à la plus grande agence spatiale du monde, on peut être très inquiet quant l’avenir de nombreux documents électroniques éparpillés dans de différentes institutions disposant de beaucoup moins de moyens.

    Très gênant aussi pour l’avenir, le fait que l’abonnement à une revue électronique ne garantit pas la possession d’un exemplaire, mais seulement le droit de consultation. En cas de renonciation à un abonnement, on perd ce droit complètement, même pour les anciens numéros, ce qui est difficilement acceptable.


    9) Les documents sur Internet n’ont pas plus de 10 à 15 ans.

    Le développement exceptionnel d’Internet remonte aux années nonante, soit à une dizaine d’années. Tout ce qui s’y trouve est donc — relativement — récent. Certes, il y a bien d’anciens ouvrages numérisés, des documents historiques remontant parfois aux temps immémoriaux, mais la proportion en est très modeste, on a vu pourquoi. D’autre part, des documents, parce qu’ils ont déjà une certaine ancienneté, sont supprimés. C’est le cas de ces éditeurs qui donnent accès électroniquement à leurs revues : ils ont tendance à supprimer une année antérieure lorsqu’ils en ajoutent une autre. Le risque de ne pas ou de ne plus pouvoir accéder à des données de (grande) qualité mais un peu anciennes est donc sérieux. Si on ajoute à cette tendance le problème de l’obsolescence du matériel et des logiciels ainsi que celui de l’instabilité des documents électroniques disponibles sur le réseau (la durée de vie moyenne d’une page Internet n’était déjà plus que de 46 jours en 2001), on peut raisonnablement se poser bien des questions.


    10) Le Web ne peut remplacer les services d’un centre de documentation.

    Internet est certainement un merveilleux outil d’information et de communication mondiales, mais il n’est qu’un outil. Les informations sur un sujet donné semblent facilement rassemblées, si facilement que souvent on les accumule sans même les lire complètement, tout heureux de se constituer un dossier apparemment « solide » mais s’avérant la plupart du temps épars, inutile, redondant et finissant à la poubelle. La lecture sur écran est vraiment rébarbative. Tout ne peut donc pas être numérique. Il faut dès lors veiller à ce que le réseau ne soit pas la seule source d’informations utilisée et connue du lecteur, sinon on construira des « cimetières de l’oubli ». La qualité de l’information et du savoir passe par la diversité des supports (16).

    Pour terminer, une importante question reste à poser. Y a-t-il des fonctions qui ne peuvent pas être fournies à distance et que seule une bibliothèque peut remplir ? Outre la fonction de dépôt des connaissances passées qu’il faut conserver à tout prix (et qui est à charge des bibliothèques nationales), la bibliothèque remplit une fonction contextuelle. Elle peut mettre le lecteur en contact avec le domaine de connaissances dont relève l’information recherchée, grâce à l’organisation physique du savoir. Le lecteur a rapidement une idée des ressources à sa disposition rien qu’en regardant les rayonnages. De même, une revue consultée pour un article précis présentera au lecteur un peu curieux les autres articles du numéro. Combien d’idées, de nouvelles recherches ne sont-elles pas nées pour avoir glané ici ou là une information intéressante en feuilletant simplement une revue ou un ouvrage ? (17).

    Sans doute trouve-t-on de temps en temps en bibliothèque des publications papier erronées ou même pernicieuses. Mais en général, les ouvrages et revues sont soumis à des contraintes éditoriales (comités de lecture, relecture par les pairs ou « peer review », comptes rendus critiques), ce qui n’est pas le cas des diffusions électroniques. De plus, le bibliothécaire/documentaliste sérieux et compétent s’informe avant d’acquérir un ouvrage: il n’achète pas les yeux fermés. Il utilise donc sa compétence des matières en question et son esprit critique pour gérer une sélection.

    Comme le fait remarquer Christian Vandendorpe (18), ce n’est pas le cas lorsque l’on recourt au réseau : « Pour toute une série de raisons dues à l’état encore "immature" du média, la dynamique du Web tend à transformer la lecture en une activité fébrile où le lecteur est constamment à la surface de soi-même, surfant sur l’écume des sens offerts, emporté dans un kaléidoscope d’images et de fragments de texte oubliés dès qu’ils ont été perçus. Cette forme de lecture est condamnée à papillonner dans la répétition et à voir les mouvements de zapping s’accélérer en proportion directe de l’ennui engendré ». Bref, sans bibliothèque et centre d’information/documentation, nous risquons fort d’être orphelin d’une grande partie des vraies connaissances.




    Pour en savoir plus

    Patrick Bazin, Bibliothèque publique, révolution numérique et transmission culturelle, Lectures, n° 123, novembre-décembre 2001, pp. 28-32.

    Laurent Bernat, Les documentalistes ont l’avenir devant eux, mais..., Documentaliste-Sciences de l’information, 2003, t. 40, n° 2, pp. 142-146.

    Anne-Marie Bertrand, Les bibliothèques, Paris, La Découverte, 2004, collection « Repères ».

    Christiane De Craecker-Dussart, Les bibliothèques électroniques, Athena n° 175, novembre 2001, pp. 139-144.

    Christiane De Craecker-Dussart, L’évaluation des informations sur Internet, Athena, n° 194, octobre 2003, pp. 77-82.

    Dossier: Internet ou le livre ? Internet et le livre !, Lectures, n° 119, mars-avril 2001, pp. 17-40.

    Thomas Kreczanik, De la bibliothèque traditionnelle à la bibliothèque numérique, www.ens-lyon.fr/Bibli/bib-num/typologies.pdf/ Lyon, École normale supérieure, (en ligne) 19 septembre 2003.



    Bibliographie

    (1) http://portal.unesco.org/

    (2) Jean-Claude Le Moal, La documentation numérique, Bulletin des bibliothèques de France, t. 47, n° 1, 2002, p. 68 et Piero Cavaleri, Les bibliothèques et les services personnalisés en ligne, Bulletin des bibliothèques de France, t. 48, n° 4, 2003, p. 28.

    (3) Didier Frochot, Dichotomie entre bibliothécaire et documentaliste, Defidoc. Information-documentation-connaissance, décembre 2003, http://www.defidoc.com/
    Webster Dictionary of the English Language et Online Dictionary for Library and Information Science, Odlis. http://lu.com/odlis/

    (4) Michel Fingerhut, Le titre d’un livre n’est pas le livre, Livres Hebdo, 27 août 1999, p. 11.

    (5) Christian Vanden Berghen, Comment accéder à l’information scientifique, Athena, n° 201, mai 2004, pp. 447-449.

    (6) Piero Cavaleri, Les bibliothèques et les services personnalisés en ligne, Bulletin des bibliothèques de France, t. 48, n° 4, 2003, p. 29.

    (7) Christiane De Craecker-Dussart, L’évaluation des informations sur Internet, Athena, n° 194, octobre 2003, pp. 77-82.

    (8) Stéphane Bertrand, Avec le temps disparaissent les liens Internet, Infoscience. Le quotidien en ligne: www.infoscience.fr/articles/articles_aff.php3?Ref=805/, 12 novembre 2003.

    (9) Trends Tendances, 29/4/2004, p. 72.

    (10) Réjean Savard, Intégration et avenir des bibliothèques dans la société de la connaissance, Lecture n° 123, novembre-décembre 2001, p. 18 - Michel Fingerhut, Le titre d’un livre n’est pas le livre.

    (11) Yvon-André Lacroix, Les bibliothèques publiques: ces partenaires du savoir. Discours prononcé au Forum des bibliothèques publiques du Québec, 22 septembre 2000, en ligne sur http://www.bnquebec.ca/fr/activites/act_partenaires.htm

    (12) Christine L. Borgman, Why are online catalogs hard to use ?, Journal of the American Society for Information Sciences, t. 37, 1986, pp. 387-400 - Alain Jacquesson, De la difficulté à utiliser les bibliothèques numériques, Bulletin d’information de l’ABF, n° 188, 2000, en ligne sur http://www.abf.asso.fr/rubrique.php3?id_article=68/

    (13) Donald A. Norman, The psychology of everyday things, New York, Basic Books, 1988 (cité par Alain Jacquesson).

    (14) Michel Fingerhut, La numérithèque entre réalités et fantasme, Livres Hebdo, n° 381, 12 mai 2000, pp. 80-84).

    (15) Courrier de l’Unesco, octobre 2000, p. 46.

    (16) Marie-France Blanquet, Journée FADBEN 17/01/2003, Le leurre de l’accès pour tous à l’information, en ligne sur http://ac.montpellier.fr/crdp/services/lesdocs.avenir_doc.pdf/ pp. 9 et 10).

    (17) James Huff, On my mond, « Defining the non-virtual Library», American Libraries, novembre 2003, pp. 36-55 - Roger Grosjean, Informatiebronnen over chemische agentia, dans Blootstelling aan chemische en carcinogene agentia, Malines, Kluwer, 2004, pp. 85-90 - Dan Boom, Frank Lekanne Deprez et René Tissen, Angst en hoop voor de bibliothecaris, Informatie Professional, n° 6, 4, 2002, pp. 18-22.

    (18) Christian Vandendorpe, Du papyrus à l’hypertexte. Essai sur les mutations du texte et de la lecture, Paris, La Découverte, 1999, collection « Sciences et société», p. 229. - Voir le compte rendu dans Athena n° 166, décembre 2000, pp. 198-199.





    AUTEUR : C. De Craecker-Dussart

  • (c) De Boeck, 2000

    À l’heure où nous sommes envahis par la technologie de l’Internet, il serait bon de nous demander si les bibliothèques ont toujours leur importance. Christine De Craecker va nous montrer, dans un article très intéressant, que les bibliothèques restent indispensables sur le plan de l’acquisition des connaissances. Il existe même dix bonnes raisons de maintenir les bibliothèques malgré l’apport du savoir transmis par Internet !
    Je remercie André Joveneau (a.joveneau@mrw.wallonie.be), directeur de la rédaction de la revue Athena, Marie-Claude Soupart (mc.soupart@mrw.wallonie.be), assistante de rédaction de la même revue et Christiane De Craecker-Dussart (c.decraecker@skynet.be), auteur de l’article, de m’avoir autorisé à vous offrir cet article qui offre un grand intérêt.

    A) INTRODUCTION


    « Les bibliothèques sont au centre de la société de l’information.» Ce message de la Fédération internationale des bibliothèques, au Sommet mondial à Genève fin 2003, a été relayé par l’Unesco (1). Et pourtant, que de fois n’entend-on pas : « Depuis qu’il y a Internet, les bibliothèques ne sont plus nécessaires ! ». Une telle sentence n’est plus rare, a de quoi surprendre et inquiéter, surtout quand elle est prononcée par des directeurs ou des décideurs. Aujourd’hui, chacun a mille manières de s’informer, qui ne dépendent plus nécessairement du papier. De nouveaux supports sont apparus. Les centres de documentation perdent apparemment la possibilité d’occuper une place prééminente dans la diffusion du savoir. Et c’est un paradoxe : le rôle du centre de documentation est contesté au moment où il dispose de tous les moyens de devenir performant. Question : « Comment dès lors faire en sorte que les bibliothèques et/ou les centres d’information et de documentation jouissent d’une solide justification vis-à-vis des directions, des autorités et du public ? »

    Malheureusement, le centre de documentation pâtit de certaines réputations injustifiées, mais qui lui sont néfastes. Il est un de ces secteurs où le retour sur investissement n’est pas mesurable en termes directement économiques. Aussi, quand il est question de restructurations, de restrictions budgétaires, de suppression de postes, la tentation est forte de le supprimer en premier lieu. D’autre part, la fonction de documentaliste est perçue comme facile à exercer. Des employés précaires y sont « casés », non formés aux techniques documentaires.

    Dans l’environnement du document, l’informatique intervient de plus en plus : catalogage, indexation, recherche automatisée. Le rôle et les activités visibles du documentaliste sont davantage pris en charge par la machine. L’apparition du Web a une conséquence directe : certains « se sentent » capables d’accomplir un service traditionnellement assuré par un professionnel. Le lecteur croit disposer chez lui d’une gigantesque bibliothèque. Mais on entend aussi souvent dire : « J’ai perdu mon temps sur Internet à la recherche d’informations ». Ce n’est donc pas si simple (2). Voilà un deuxième paradoxe : Internet est conçu pour les gens pressés, mais l’exploiter efficacement nécessite du temps !

    Il faut admettre qu’Internet transforme la pratique professionnelle des spécialistes de la documentation, qu’il oblige ces derniers à repenser leur mission entre les sources d’informations de plus en plus abondantes et les demandeurs d’informations de plus en plus autonomes. L’Internet n’entraîne pas une crise de la demande, bien au contraire : jamais le besoin d’informations n’a semblé aussi grand, jamais autant d’informations n’ont été disponibles. Un autre changement, c’est la qualité des demandes : plus sophistiquées et plus compliquées (les questions simples sont résolues directement par l’utilisateur), d’autant plus que la bonne information n’a jamais été perçue comme aussi essentielle.

    Nous parlons ici aussi bien des centres de documentation que des bibliothèques. Une bibliothèque dispose d’un fonds documentaire et le (ou la) bibliothécaire travaille à partir de ce qu’il peut offrir : il a l’ouvrage demandé ou non. Le ou la documentaliste travaille à partir d’une demande: trouver une information précise et/ou un document déterminé, peu importe comment et où. Il accède à des bases de données, cherche l’information ou le document demandé auprès d’autres centres, de bibliothèques, de collègues, d’organismes divers.

    Mais rares sont les centres de documentation, même tout à fait modernes, sans un fonds documentaire papier. Pour des raisons de commodité, le documentaliste dispose d’ouvrages de base auxquels il recourt sans arrêt, la plupart du temps. De même, les bibliothécaires recourent aux documents et aux diverses ressources électroniques existants. Les deux fonctions s’interpénètrent. D’ailleurs, en anglais librarian signifie autant bibliothécaire que documentaliste (3).


    B) LES BIBLIOTHÈQUES TRADITIONNELLES : LEUR UTILITÉ

    Voici dix raisons de maintenir les bibliothèques à l'heure de la société de la connaissance et du savoir.

    • Tout n'est pas dans Internet.
    • Chercher dans Internet, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin.
    • On trouve de tout sur Internet, le pire et le meilleur, l’actualisé et l’obsolète.
    • Les sites offrant le plein texte sont rares.
    • Le livre électronique (e-book) n’a pas réussi sa percée.
    • Lire un ouvrage sur écran est plus rébarbatif, moins ergonomique et peu pratique.
    • Une bibliothèque virtuelle ne remplace pas une bibliothèque traditionnelle.
    • La numérisation des documents coûte très cher.
    • Les documents disponibles sur le réseau n’ont pas plus de 10-15 ans.
    • Le Web ne peut remplacer les services d’un centre de documentation.

    ( Mark Y. Herring, 10 reasons why the Internet is no substitute for a library, American Libraries, avril 2001, pp. 76-78.)


    1) Plus besoin de bibliothèque, puisqu’il y a Internet ?

    C’est inexact, ne fût-ce qu’au vu des lacunes d’Internet. Quantité de documents sont numérisés et mis en ligne. Des textes jusqu’à présent quasi inaccessibles (anciens, rares, épuisés) peuvent désormais être consultés chez soi. De là à penser que «tout est sur Internet», il n’y a qu’un pas que beaucoup ont franchi trop vite. Il serait plus correct de dire: « On peut trouver de tout sur Internet, mais on ne peut pas y trouver tout » (4).

    Combien de livres sont-ils numérisés ? Des dizaines de milliers sans doute, mais sur combien de millions existants ? Combien de journaux sont-ils accessibles en ligne ? Mark. Y. Herring citait le chiffre de 8% en avril 2001. Au fil des années, on peut espérer plus de livres, plus de journaux et de revues sur la toile. Mais c’est sans compter avec les problèmes de droits d’auteur, le prix de la numérisation, la lourdeur des textes à charger, les problèmes techniques. De plus, tout le monde ne dispose pas du matériel nécessaire.

    L’imprimé subsiste donc. Les nouveaux médias, Internet, CD-Rom, etc. n’ont pas encore totalement bouleversé les tendances profondes : aucun « média papier » n’a encore été réellement malmené depuis les CD-Rom et Internet, même pas les encyclopédies, contrairement à ce qui a été avancé. Des éditeurs proposent à nouveau une édition papier (voir plus loin). Croire que le réseau peut tout livrer à domicile est donc une erreur. Avoir un titre de livre ou d’article (ce qui est effectivement facile à obtenir), n’est pas encore le livre ou l’article; connaître l’existence d’un document et savoir le localiser ne signifient pas l’avoir consulté.


    2) Chercher dans Internet revient à chercher une aiguille dans une botte de foin.

    Plus besoin de bibliothèque puisque Internet permet de trouver facilement tout sur un sujet donné ? C’est un leurre ! Si un bibliothécaire dit à un lecteur: « Voici 10 articles répondant à votre recherche. Nous en avons 40 autres, mais nous ne vous les laisserons pas les consulter maintenant » ! Que dira-t-il ? Et pourtant, c’est à peu près le reflet de la réalité. Internet est une gigantesque librairie non rangée, un énorme entrepôt où chacun est libre de faire son « marché d’informations numériques ».

    Internet existe et est exploité mais l’usager est souvent mécontent ou insatisfait. Pourquoi ? Des problèmes de connexion, de maintenance, de surcharge ou de virus rendent des sites inaccessibles à un moment ou à un autre. Le réseau est mouvant, en évolution constante : les données changent ou ses conditions d’accès sont modifiées ou, plus radicalement encore, un site accessible aujourd’hui ne sera peut-être plus là demain !

    Les recherches sont difficiles à mener. Elles aboutissent souvent à un nombre — trop — élevé de réponses dont la plupart ne sont même pas pertinentes. Le « bruit de fond » (ensemble de réponses complètement inutiles) est trop important, exactement comme dans les années 70-80 avec les coûteuses banques de données en ligne. Pour ne rien simplifier, les moteurs de recherche ont chacun leurs règles. Bien souvent, ils sont donc mal utilisés ou sous-utilisés. Le lecteur se sent lésé et a la fâcheuse impression de perdre son temps. On fait croire que le réseau peut répondre à tout rapidement. En réalité, l’exploiter convenablement demande beaucoup de temps que n'ont pas la plupart des utilisateurs !

    Quelle que soit la requête menée par les moteurs de recherche traditionnels, une partie — une énorme partie — du réseau ne pourra pas être atteinte et restera tout simplement introuvable. C’est le Web invisible (5). Mais que couvre ce Web inaccessible par les moteurs de recherche ?

    • Des pages de taille trop grande pour être indexées par les moteurs de recherche. Google, par exemple, va jusqu’à 101 ko ;
    • des adresses URL complexes (comme c’est souvent le cas pour des pages personnelles) ou contenant certains signes non reconnus par les moteurs (&, ?, ~, …) ;
    • des sites avec des formats inconnus des moteurs (exemple : le format pdf). Notons que les choses s’améliorent. C'est ainsi que Google reconnaît de plus en plus de formats, à condition de mener sa recherche d’une certaine façon : un document au format Excel pourra être trouvé en entrant «filetype:xlssujet». Mais qui le sait ?
    • les sites accessibles par un mot de passe ou après identification du lecteur ;
    • les sites donnant des informations en temps réel : les moteurs ne peuvent pas suivre ;
    • de nombreux sites trop nouveaux ne sont pas encore référencés, donc introuvables ;
    • les sites animés : ils ne sont pas indexables ;
    • des bases de données. On cite le chiffre de 100 000 bases de données accessibles gratuitement et pourtant introuvables. Les requêtes se font via un formulaire proposé par le site. Le robot de référencement est arrêté à ce stade. Mentionnons comme exemple les catalogues de bibliothèques : ils sont accessibles par un moteur de recherche propre. Ou les archives du quotidien La Libre Belgique (www.lalibre.be), accessibles pourtant en libre accès et gratuitement. Essayez et recherchez « Irak ». Les archives du journal ont des pages pleines sur le sujet et pourtant Google n’en signalera aucune, même pas le titre du journal ;
    • le manque de liens hypertextes. Si un site n’est pas référencé et qu’en plus, aucun autre ne pointe vers lui, il sera effectivement introuvable à jamais ;
    • enfin, tous les sites volontairement non référençables, donc protégés par des balises (par exemple, les sites en construction).

    Voici quelques chiffres approximatifs, une évaluation correcte étant tout simplement impossible. On estimait en 2003 que le Web visible représenterait entre 3 et 10% de l’ensemble de la toile. Le Web invisible est évalué à 1 000 milliards de pages. Google, le moteur le plus avancé, référence 4 milliards et demi de pages seulement, soit même pas 0,5% du total !

    D’après Piero Cavaleri, « le recours systématique aux moteurs de recherche sur Internet peut causer de graves préjudices aux usagers, qui s’exposent au risque de laisser passer des informations importantes », d’autant plus qu’ils n’imaginent pas qu’elles puissent exister ! (6).


    3) La qualité des sites n’est pas toujours contrôlée, ni l’information mise à jour.

    On ne trouve pas tout sur Internet, mais on y trouve de tout : des informations essentielles et rigoureuses ou pertinentes, mais aussi négligeables ou erronées, voire pernicieuses et même abjectes, comme apprendre les relations entre les races à partir de sites du Ku Klux Klan ou tirer son éducation de sites classés XXX !

    Ajoutons la surabondance d’informations — « trop d’infos tue l’info » —, la présence d’informations indésirables, comme la publicité non sollicitée, ou simplement la tendance à présenter l’information comme synonyme de jeu : si l'amusement n'existe plus, se donnera-t-on encore la peine de consulter un site moins attrayant, mais peut-être de meilleure qualité ?

    Il n’y a guère de contrôle de qualité sur le Web et globalement il n’y en aura vraisemblablement pas. Certaines initiatives sont lancées pour évaluer les informations, mais elles sont loin de suffire face à l’accroissement continuel du nombre des sites. La proportion d’informations de qualité est donc malheureusement en perte de vitesse. Par conséquent, il faut soi-même s’atteler à la tâche, en appliquant certaines méthodes (7). Mais qui le fait systématiquement ?

    Les données sont mises à jour quotidiennement, hebdomadairement ou en tout cas mensuellement ? Il ne faut pas naviguer longtemps sur le réseau pour se rendre compte que cette affirmation aussi est fausse. D’une part, les sites ne sont pas tous mis à jour régulièrement, s’ils le sont d’ailleurs jamais pour certains. D’autre part, les moteurs de recherche les plus efficaces ne repassent en revue les sites référencés qu’au bout d’un mois minimum.


    4) Des sites offrant le plein-texte sont souvent rares.

    Un certain nombre de documents accessibles en format papier sont mis en ligne au grand bonheur de tous les utilisateurs. Malheureusement, il n’est pas rare de constater que ce passage de la version papier au format électronique se fait au détriment d’une partie du texte intégral. Dans des bulletins, voire dans certaines revues soi-disant scientifiques, les références et notes en bas de page sont sacrifiées, les tableaux, graphiques et formules ne sont pas toujours reproduits ou ne sont pas lisibles ou ne peuvent pas être imprimés ! Le recours à ces documents se fera donc avec prudence.

    Un autre problème, beaucoup plus préoccupant encore, doit être signalé. Les articles, qu’ils paraissent dans des revues papier ou des revues électroniques, contiennent de plus en plus de références renvoyant à des adresses de sites Internet. Qu’advient-il de ces références si les liens auxquels elles renvoient deviennent introuvables ? Les notes disparaissent ! Pour évaluer le problème, des chercheurs américains ont examiné trois revues majeures : Science, New England Journal of Medicine et Journal of American Medical Association (JAMA). En trois mois, le pourcentage de références devenues inactives était de 3,8%, après 15 mois de 10% et après 27 mois de 13% ! Des méthodes diverses sont mises au point pour parer à ce problème. Certaines revues vont même jusqu’à exclure les liens hypertextes. Mais est-ce réaliste ? Et les auteurs de cette étude de conclure: « C’est assez frustrant de savoir que d’ici deux à trois ans, une partie des notes disparaîtra ! Nous avons donc fait une copie sur notre disque dur afin que l’on puisse toujours nous contacter pour les consulter. » (8).


    5) Le livre électronique (e-book) n’a pas réussi sa percée.

    Des tentatives ont eu lieu pour donner, sous une forme numérique l'illusion d'un volume traditionnel mais les échecs se sont succédé. Pourquoi ? Probablement parce que les différents systèmes proposés ne ressemblaient pas réellement à un livre. Forte de cette leçon, une entreprise japonaise, Panasonic, vient de développer un nouveau modèle, le Sigma book, qui présente deux petits écrans côte à côte pour donner l’illusion de deux pages vis-à-vis (9). Aura-t-il plus de succès ? Un autre progrès technique en cours d’élaboration, l’écran souple, pourrait aussi donner l’impression d’avoir un « véritable » ouvrage en main, que l’on pourrait même feuilleter. Le petit appareil miracle, dans lequel chacun pourrait ranger sa bibliothèque personnelle, ne sera-t-il bientôt plus une utopie ? C’est à voir, car un autre reproche plus fondamental subsiste : la vulnérabilité des outils informatiques, et donc des e-books à venir. Ne risque-t-on pas de perdre tous ses titres au premier coup de tonnerre ? (10)


    6) La lecture sur écran est plus rébarbative, moins ergonomique et moins pratique que celle d’un document papier.

    Une des raisons de l’échec de l’e-book est l’obligation de lire sur un écran. Lire sur un ordinateur est aussi inconfortable. Essayez de lire de la sorte pendant plus d’une heure d’affilée ! Mal aux yeux, à la tête, au poignet – Lésions par efforts répétés (LER) ou Repetitive Strain Injuries (RSI) - sont le lot quotidien des «accros » qui s’y emploient. Les formats numériques sont mal adaptés à la lecture de textes longs. On regrettera sans tarder les bonnes pages papier et on en viendra tout simplement à imprimer le texte. C’est pourquoi les nouvelles technologies de l'information et de la communication (Ntic) n’ont pas réduit la quantité de papier, au contraire.

    La perspective de devoir imprimer des ouvrages entiers est pourtant peu enthousiasmante, en plus d’être onéreuse. Et de toute façon, une liasse de papier A4 ne remplace pas le livre solidement relié que l’on a bien en main, qui se laisse feuilleter pour en voir en quelques instants la table des matières, l’index, les illustrations, ou simplement pour évaluer la partie déjà lue et celle qui reste à lire. Sans parler d’aspects plus « sensuels » en quelque sorte, comme le plaisir d’admirer un beau livre ou de humer la bonne odeur du cuir. Même les éditeurs de certaines encyclopédies ont bien compris le problème et sont déjà revenus en arrière. Le mouvement de transfert des contenus encyclopédiques sur des CD-Rom ou sur le réseau a eu du succès. Que n’a-t-on vanté l’utilisation d’une encyclopédie sur CD-Rom: plus besoin de manipuler plusieurs gros volumes, accès instantané aux notices d’un même sujet réparties en plusieurs endroits de la version papier, gain de place important, etc. Et pourtant, depuis peu, aussi bien l’Encyclopædia Britannica que l’Encyclopædia Universalis ont décidé de proposer à nouveau une édition papier. Leurs directeurs concluent à la nécessité d’une complémentarité des supports plutôt qu’à la substitution de l’un par l’autre. Et les quotidiens ? Quand pourra-t-on lire son journal électronique préféré dans le métro ou dans le train ? Cela viendra sans doute mais ce n’est certainement pas pour aujourd’hui ni même pour demain.

    Cela ne signifie pas que le livre numérique sur un e-book futur ou actuellement sur PC soit à rejeter. Ce qu’il faut, c’est utiliser au mieux les fonctionnalités des différents supports existants. Aucun nouveau support de l’information n’a fait disparaître le précédent. La société du savoir-papier se combine avec aisance à tous les supports (11). Le numérique n’a pas pour vocation de se substituer au livre mais de développer autour de celui-ci de nouvelles formes d’accès à la connaissance. Le livre tient bien le coup et connaît même une seconde jeunesse, peut-être grâce aux avantages que lui apporte l’électronique pour l’édition, l’impression et la commercialisation à distance.


    7) Une bibliothèque virtuelle ne remplace pas une bibliothèque classique.

    Aux États-Unis, la nouvelle Université de Monterey, Californie, a ouvert ses portes en 1995 sans bibliothèque physique. Très vite, les responsables se sont rendu compte que les étudiants et les professeurs ne pouvaient pas trouver tout ce dont ils avaient besoin sur Internet. Conclusion : il a été décidé d’acheter des livres en catastrophe par dizaines de milliers ! De son côté, l’Université polytechnique de l’État en Californie, un lieu réputé pour sa haute concentration en informatique, a étudié pendant deux ans la possibilité d’une bibliothèque virtuelle, donc entièrement électronique. La solution finalement adoptée : une bibliothèque traditionnelle de 42 millions de dollars, avec une forte composante électronique. Une bibliothèque entièrement électronique ne semble donc pas encore possible.

    Pourquoi un tel constat ? Au vu du foisonnement des moyens techniques disponibles et de la publicité qui les entoure, on pourrait penser que les bibliothèques électroniques sont facilement utilisables, plus facilement même que les bibliothèques traditionnelles. Il n’en est rien. Consulter simplement un catalogue en ligne était considéré comme difficile en 1986 (12). Des études montrent que près de 20 ans après, il en est toujours ainsi ! Que se passerait-il alors dans des bibliothèques complètement électroniques ? Les quelques lecteurs « avertis » se débrouilleront, mais les autres ? On y pratiquerait en réalité une ségrégation inacceptable.

    Il faut tenir compte de la diversité des lecteurs, de leurs connaissances, des buts de leurs recherches. Un texte de Voltaire ne sera pas présenté de la même manière à un spécialiste du XVIIIe siècle qu’à un lycéen. Comment la différence sera-t-elle perceptible dans une bibliothèque électronique ? Dans une bibliothèque traditionnelle, le nom de l’éditeur seul fournit déjà une réponse. Quand on sait que plusieurs revues électroniques se créent chaque jour, on peut être inquiet pour le lecteur qui risque de s’y perdre dans les interfaces et les moyens de recherches aussi variés qu’il y a d’éditeurs.

    Rappelons-nous, enfin, une étude de Donald A. Norman (13) parue en 1988 sur l’utilisation des objets quotidiens. Plus ils ont un aspect technique et complexe, moins on en exploite les possibilités. C’est le cas, par exemple, des appareils électroménagers, des magnétoscopes, des téléphones et des PC. Il est à prévoir que ce serait le cas des bibliothèques électroniques. Leur facilité d’utilisation est encore un mirage, malgré les efforts réels. Le recours aux bibliothèques classiques est basé sur une tradition plus que séculaire et stable. Celui des bibliothèques électroniques est complexe et en évolution permanente. Or, ce qui prime pour le lecteur, c’est le résultat ou la réponse à sa recherche et pas les outils documentaires mis à disposition.


    8) La numérisation des documents coûte très cher.

    Remplacer une bibliothèque traditionnelle par Internet suppose que l’on peut trouver sur le réseau tout ce que contiendrait celle-ci. Est-ce le cas ? Si non, est-ce possible ? Certainement pas. Le problème des droits d’auteur empêche en réalité la numérisation de nombreux ouvrages : le prix en deviendrait excessif et, à supposer qu’ils soient numérisés, ils ne pourraient pas être copiés et ne pourraient pas être lus sur un autre support que le support de téléchargement. Les ouvrages qui ne sont plus concernés par le droit d’auteur, les ouvrages de plus de 70 ans, peuvent être numérisés et diffusés sur le réseau. Mais les techniques de numérisation restent onéreuses. Pour digitaliser tous les ouvrages de la Bibliothèque royale de Belgique, il faudrait des centaines de millions d’euros, soit — pour les nostalgiques — l’équivalent de plusieurs milliards d’anciens francs belges ! C’est donc impensable.

    À ce problème de coût, s’en ajoutent d’autres. Il faut être sûr de pouvoir accéder à ces œuvres digitalisées maintenant, mais aussi dans 10 ans, dans 20 ans, dans 50 ans. Peut-on en être assuré ? Non bien sûr. Les standards des techniques utilisées peuvent changer, les sociétés qui s’en occupent peuvent faire faillite, les logiciels et les formats évoluent très vite, les supports peuvent s’altérer (14). De nombreuses données consignées sur papier traversent les siècles. Il n’est pas sûr que celles enregistrées sur support numérique pourront en faire autant à moins de les transférer sur de nouveaux supports tous les cinq ans au moins ! Un exemple célèbre : une grande partie des données recueillies par la mission Appolo XI de 1969 sont aujourd’hui perdues, la Nasa n’ayant apparemment pas gardé les ordinateurs et les logiciels nécessaires à leur lecture (15). Si l’obsolescence inflige des pertes difficilement réparables à la plus grande agence spatiale du monde, on peut être très inquiet quant l’avenir de nombreux documents électroniques éparpillés dans de différentes institutions disposant de beaucoup moins de moyens.

    Très gênant aussi pour l’avenir, le fait que l’abonnement à une revue électronique ne garantit pas la possession d’un exemplaire, mais seulement le droit de consultation. En cas de renonciation à un abonnement, on perd ce droit complètement, même pour les anciens numéros, ce qui est difficilement acceptable.


    9) Les documents sur Internet n’ont pas plus de 10 à 15 ans.

    Le développement exceptionnel d’Internet remonte aux années nonante, soit à une dizaine d’années. Tout ce qui s’y trouve est donc — relativement — récent. Certes, il y a bien d’anciens ouvrages numérisés, des documents historiques remontant parfois aux temps immémoriaux, mais la proportion en est très modeste, on a vu pourquoi. D’autre part, des documents, parce qu’ils ont déjà une certaine ancienneté, sont supprimés. C’est le cas de ces éditeurs qui donnent accès électroniquement à leurs revues : ils ont tendance à supprimer une année antérieure lorsqu’ils en ajoutent une autre. Le risque de ne pas ou de ne plus pouvoir accéder à des données de (grande) qualité mais un peu anciennes est donc sérieux. Si on ajoute à cette tendance le problème de l’obsolescence du matériel et des logiciels ainsi que celui de l’instabilité des documents électroniques disponibles sur le réseau (la durée de vie moyenne d’une page Internet n’était déjà plus que de 46 jours en 2001), on peut raisonnablement se poser bien des questions.


    10) Le Web ne peut remplacer les services d’un centre de documentation.

    Internet est certainement un merveilleux outil d’information et de communication mondiales, mais il n’est qu’un outil. Les informations sur un sujet donné semblent facilement rassemblées, si facilement que souvent on les accumule sans même les lire complètement, tout heureux de se constituer un dossier apparemment « solide » mais s’avérant la plupart du temps épars, inutile, redondant et finissant à la poubelle. La lecture sur écran est vraiment rébarbative. Tout ne peut donc pas être numérique. Il faut dès lors veiller à ce que le réseau ne soit pas la seule source d’informations utilisée et connue du lecteur, sinon on construira des « cimetières de l’oubli ». La qualité de l’information et du savoir passe par la diversité des supports (16).

    Pour terminer, une importante question reste à poser. Y a-t-il des fonctions qui ne peuvent pas être fournies à distance et que seule une bibliothèque peut remplir ? Outre la fonction de dépôt des connaissances passées qu’il faut conserver à tout prix (et qui est à charge des bibliothèques nationales), la bibliothèque remplit une fonction contextuelle. Elle peut mettre le lecteur en contact avec le domaine de connaissances dont relève l’information recherchée, grâce à l’organisation physique du savoir. Le lecteur a rapidement une idée des ressources à sa disposition rien qu’en regardant les rayonnages. De même, une revue consultée pour un article précis présentera au lecteur un peu curieux les autres articles du numéro. Combien d’idées, de nouvelles recherches ne sont-elles pas nées pour avoir glané ici ou là une information intéressante en feuilletant simplement une revue ou un ouvrage ? (17).

    Sans doute trouve-t-on de temps en temps en bibliothèque des publications papier erronées ou même pernicieuses. Mais en général, les ouvrages et revues sont soumis à des contraintes éditoriales (comités de lecture, relecture par les pairs ou « peer review », comptes rendus critiques), ce qui n’est pas le cas des diffusions électroniques. De plus, le bibliothécaire/documentaliste sérieux et compétent s’informe avant d’acquérir un ouvrage: il n’achète pas les yeux fermés. Il utilise donc sa compétence des matières en question et son esprit critique pour gérer une sélection.

    Comme le fait remarquer Christian Vandendorpe (18), ce n’est pas le cas lorsque l’on recourt au réseau : « Pour toute une série de raisons dues à l’état encore "immature" du média, la dynamique du Web tend à transformer la lecture en une activité fébrile où le lecteur est constamment à la surface de soi-même, surfant sur l’écume des sens offerts, emporté dans un kaléidoscope d’images et de fragments de texte oubliés dès qu’ils ont été perçus. Cette forme de lecture est condamnée à papillonner dans la répétition et à voir les mouvements de zapping s’accélérer en proportion directe de l’ennui engendré ». Bref, sans bibliothèque et centre d’information/documentation, nous risquons fort d’être orphelin d’une grande partie des vraies connaissances.




    Pour en savoir plus

    Patrick Bazin, Bibliothèque publique, révolution numérique et transmission culturelle, Lectures, n° 123, novembre-décembre 2001, pp. 28-32.

    Laurent Bernat, Les documentalistes ont l’avenir devant eux, mais..., Documentaliste-Sciences de l’information, 2003, t. 40, n° 2, pp. 142-146.

    Anne-Marie Bertrand, Les bibliothèques, Paris, La Découverte, 2004, collection « Repères ».

    Christiane De Craecker-Dussart, Les bibliothèques électroniques, Athena n° 175, novembre 2001, pp. 139-144.

    Christiane De Craecker-Dussart, L’évaluation des informations sur Internet, Athena, n° 194, octobre 2003, pp. 77-82.

    Dossier: Internet ou le livre ? Internet et le livre !, Lectures, n° 119, mars-avril 2001, pp. 17-40.

    Thomas Kreczanik, De la bibliothèque traditionnelle à la bibliothèque numérique, www.ens-lyon.fr/Bibli/bib-num/typologies.pdf/ Lyon, École normale supérieure, (en ligne) 19 septembre 2003.



    Bibliographie

    (1) http://portal.unesco.org/

    (2) Jean-Claude Le Moal, La documentation numérique, Bulletin des bibliothèques de France, t. 47, n° 1, 2002, p. 68 et Piero Cavaleri, Les bibliothèques et les services personnalisés en ligne, Bulletin des bibliothèques de France, t. 48, n° 4, 2003, p. 28.

    (3) Didier Frochot, Dichotomie entre bibliothécaire et documentaliste, Defidoc. Information-documentation-connaissance, décembre 2003, http://www.defidoc.com/
    Webster Dictionary of the English Language et Online Dictionary for Library and Information Science, Odlis. http://lu.com/odlis/

    (4) Michel Fingerhut, Le titre d’un livre n’est pas le livre, Livres Hebdo, 27 août 1999, p. 11.

    (5) Christian Vanden Berghen, Comment accéder à l’information scientifique, Athena, n° 201, mai 2004, pp. 447-449.

    (6) Piero Cavaleri, Les bibliothèques et les services personnalisés en ligne, Bulletin des bibliothèques de France, t. 48, n° 4, 2003, p. 29.

    (7) Christiane De Craecker-Dussart, L’évaluation des informations sur Internet, Athena, n° 194, octobre 2003, pp. 77-82.

    (8) Stéphane Bertrand, Avec le temps disparaissent les liens Internet, Infoscience. Le quotidien en ligne: www.infoscience.fr/articles/articles_aff.php3?Ref=805/, 12 novembre 2003.

    (9) Trends Tendances, 29/4/2004, p. 72.

    (10) Réjean Savard, Intégration et avenir des bibliothèques dans la société de la connaissance, Lecture n° 123, novembre-décembre 2001, p. 18 - Michel Fingerhut, Le titre d’un livre n’est pas le livre.

    (11) Yvon-André Lacroix, Les bibliothèques publiques: ces partenaires du savoir. Discours prononcé au Forum des bibliothèques publiques du Québec, 22 septembre 2000, en ligne sur http://www.bnquebec.ca/fr/activites/act_partenaires.htm

    (12) Christine L. Borgman, Why are online catalogs hard to use ?, Journal of the American Society for Information Sciences, t. 37, 1986, pp. 387-400 - Alain Jacquesson, De la difficulté à utiliser les bibliothèques numériques, Bulletin d’information de l’ABF, n° 188, 2000, en ligne sur http://www.abf.asso.fr/rubrique.php3?id_article=68/

    (13) Donald A. Norman, The psychology of everyday things, New York, Basic Books, 1988 (cité par Alain Jacquesson).

    (14) Michel Fingerhut, La numérithèque entre réalités et fantasme, Livres Hebdo, n° 381, 12 mai 2000, pp. 80-84).

    (15) Courrier de l’Unesco, octobre 2000, p. 46.

    (16) Marie-France Blanquet, Journée FADBEN 17/01/2003, Le leurre de l’accès pour tous à l’information, en ligne sur http://ac.montpellier.fr/crdp/services/lesdocs.avenir_doc.pdf/ pp. 9 et 10).

    (17) James Huff, On my mond, « Defining the non-virtual Library», American Libraries, novembre 2003, pp. 36-55 - Roger Grosjean, Informatiebronnen over chemische agentia, dans Blootstelling aan chemische en carcinogene agentia, Malines, Kluwer, 2004, pp. 85-90 - Dan Boom, Frank Lekanne Deprez et René Tissen, Angst en hoop voor de bibliothecaris, Informatie Professional, n° 6, 4, 2002, pp. 18-22.

    (18) Christian Vandendorpe, Du papyrus à l’hypertexte. Essai sur les mutations du texte et de la lecture, Paris, La Découverte, 1999, collection « Sciences et société», p. 229. - Voir le compte rendu dans Athena n° 166, décembre 2000, pp. 198-199.





    AUTEUR : C. De Craecker-Dussart

  •   divers
    Le livre d'or de Frandidac (2)

    Mes chers lecteurs,
    En remerciement
    Recevez
    Ce livre d'or (deuxième partie).
    Il vous appartient !




    Le 15 juin 2005

    Votre site est très instructif !

    Nicole Bick
    son site


    Le 2 juin 2005

    Cher Jean-Pierre,

    Un tout grand bravo et surtout merci pour ce travail colossal (guide du professeur) ! Je suis vraiment impressionné et flatté de voir ce vadémécum ainsi mis à la disposition du monde entier via votre site Frandidac.

    Très cordialement... et avec ma totale gratitude.

    Jean-Louis Dufays,
    UCL - Université catholique de Louvain
    CEDILL - Centre de recherche en didactique des langues et littératures romanes



    Le 1 mai 2005

    Ton site... C'est une mine !

    Akita
    son site


    Le 19 mars 2005

    Je parcours votre site avec l'intérêt gourmand d'un ancien professeur de français.
    Avec mes remerciements pour votre travail en faveur d'un enseignement de qualité !

    Bernard Vergucht


    Le 4 mars 2005

    Bonjour Jipi, ou plutôt bonsoir !

    J'ai visité votre site... qui doit prendre beaucoup de votre temps en sus de vos activités ! Chapeau !

    Goobie
    son site


    Le 2 février 2005

    Site très intéressant !

    Mes meilleures salutations

    Isabelle Grévisse
    son site


    Le 20 janvier 2005

    Longue vie à votre site, si utile et si bien fait !

    Brolsky01 & Thoreau


    Le 7 janvier 2005

    Je tiens à vous dire que je trouve votre site formidable, j’ai moi même terminer mes humanités générales en juin dernier et votre site me rappel de nombreux souvenirs !

    Olitef
    mail
    son site


    Le 27 décembre 2004

    Ce webzine est très intéressant et surtout, utile aux étudiants. Très bon webzine !

    Thucydide
    mail
    son site


    Le 20 décembre 2004


    Bon vent... à votre excellent site !

    Jules Bradfer
    son site


    Le 8 décembre 2004

    Merci pour ce site qui servira bien à nos étudiants. Les enseignants cherchent toujours de bons sites pour leurs étudiants, ce qui fait qu'on en a jamais trop !

    Bonne continuation.

    Eileen Lohka,
    Université de Calgary

    son site


    Le 2 décembre 2004

    Bonjour ! J’ai beaucoup apprécié la visite sur votre site.

    Poétiquement !

    Cypris
    son site


    Le 24 novembre 2004

    Très intéressant ! J'ai commencé à jeter un oeil sur ton webzine, qui d'emblée m'a intéressée (d'autant que je suis une littéraire). Je vais donc y retourner très vite !

    Balthazar
    son site


    Le 25 octobre 2004

    Je suis allée sur ton site...

    Il est génial !

    Marie-Claude Carrière, webmestre, infographiste et formatrice.
    son site


    Le 24 octobre 2004

    Bravo ! Votre site est très utile !

    Pascal Saura
    son site


    Le 11 octobre 2004

    Merci Jean-Pierre pour ton excellent site si utile à notre époque où les chats, les e-mails, les forums, les sites et autres blogues, révèlent par l'écrit les énormes lacunes que nous sommes nombreux à avoir en français !
    Et je ne parle pas du langage phonétique des sms repris de plus en plus dans les autres moyens de communication, comme pour masquer les fautes d'orthographes, qui pour le coup, sèment le doute !
    Cela dit, Jean-Pierre si tu vois dans mes textes d'énooooormes fautes, je t'en prie, fais m'en part, ce sera pour la bonne cause !
    Bises

    Lorely
    mail
    son site


    Le 10 octobre 2004

    Bonjour Monsieur! C'est la première fois que je viens sur votre site et je le trouve trés agréable et trés intéressant. Bravo pour votre site !

    Mélanie
    mail



    Le 16 septembre 2004

    Je trouve que votre site est un outil particulièrement intéressant... que vous avez créé pour vos étudiants. Merci !

    Anne-Sophie Schrooten
    mail


    Le 15 septembre 2004

    Votre site est super !

    Virginie Wolff
    mail


    Le 14 septembre 2004

    Votre site est très bien ! C’ est une idée que j’ aime beaucoup et qui sera très pratique pour nous en cas de besoin.

    Pierre Van Parijs
    mail


    Le 12 septembre 2004

    Bonjour ! C'était juste pour vous dire que je trouve très bonne l'idée d'avoir créé un site Internet que les élèves peuvent employer quand ils en ont besoin.( pour des devoirs,etc.... )... Très bon site !

    Vincent Van Roy
    mail


    Le 5 septembre 2004

    Je vois que le travail est toujours d'actualité sur ce site ! Encore une fois beau travail!

    Julien Vanderweerden
    mail



    Le 5 septembre 2004

    Jipi, je me suis bien promenée sur ton site qui est super... à poursuivre...

    Chantal Borlée


    Le 21 août 2004

    Excellent site ! J'apprécie beaucoup l'effort que vous avez mis dans la création du site ! Qualité, quantité des textes et belle présentation ! J'ai déjà fourni à mes amis le lien vers le site.
    Robertville
    Nouveau-Brunswick.

    Robert Richard


    Le 22 juillet 2004

    Bonjour M. Leclercq,

    Votre site est vraiment trés intéressant ! Il a fait l'objet d'un article ce matin (22 juillet) en une de Paradisweb.com
    N'hésitez pas à nous soumettre votre actualité en cours d'année.

    Cordialement,

    Paradisweb.com
    son site


    Le 23 juin 2004

    Génial ! Parfait pour enrichir mon vocabulaire, ce site ! Je repasserai régulièrement ! Bravo et très bonne continuation
    !
    mela


    Le 12 juin 2004

    Bonjour Jean-Pierre,

    Un grand coup de chapeau pour cet excellent travail.
    Pour l'autodidacte que je suis, je me dis que si mes profs avaient eu ces moyens et surtout cette passion, j'aurais peut être pris d'autres chemins.
    Et j'espère que tes élèves apprecient ce que tu fais à sa juste valeur.

    Un site où il fait bon venir, et revenir ...

    Bohème


    Le 10 mai 2004

    Je voulais vous remercier pour tout ce que vous faites... car comme vous le dites toujours, sans le français on ne peut pas aller très loin...
    Je voulais aussi vous dire merci pour la création de ce site qui est très pratique...

    Anne Deschutter
    mail


    Le 9 mai 2004

    Site super ! Je suis une ancienne étudiante de Mr Leclercq qui vient de découvrir ce site et je le trouve vraiment sympa. En effet, grâce à ce site, je vois que vous avez une foule d'informations à portée de mains, ce qui n'était malheureusement pas encore le cas quand j'étais en rétho.
    Profitez-en bien car après c'est une autre porte qui s'ouvre ;-) et le temps passe très vite...
    En tous les cas, Monsieur Leclercq, je trouve votre site très intéressant.

    Bénédicte
    mail


    Le 27 avril 2004

    Je voudrais vous féliciter pour votre site et vous dire qu'il est génial...
    Cela faisait longtemps que j'avais envie de vous laisser un petit message. Je voudrais aussi vous remercier pour tout ce que vous faites pour nous... J'aime beaucoup votre cours ! Encore bravo !

    Emmanuelle Ide
    mail


    Le 26 avril 2004

    Un bonjour du Québec ! Site très intéressant... Si cela vous intéresse, je vis au québec pour mes études (je suis française). Ici le français est à la fois différent et semblable (paradoxal non). Langage imagé, expressions rigolotes... Il n'y a pas que le tabernacle !

    Puch
    mail


    Le 12 avril 2004

    Moi qui ne suis pas bonne en français, j'ai trouvé le site qu'il me fallait ! lol
    Continue !

    Cho


    Le 6 avril 2004

    Magnifique ! Je viens de parcourir votre webzine et j'ai trouvé votre site très instructif. Comme je l'ai lu dans un des messages , vos élèves ont de la chance de vous avoir !

    Le craf
    mail

  •   divers
    Le livre d'or de Frandidac (2)

    Mes chers lecteurs,
    En remerciement
    Recevez
    Ce livre d'or (deuxième partie).
    Il vous appartient !




    Le 15 juin 2005

    Votre site est très instructif !

    Nicole Bick
    son site


    Le 2 juin 2005

    Cher Jean-Pierre,

    Un tout grand bravo et surtout merci pour ce travail colossal (guide du professeur) ! Je suis vraiment impressionné et flatté de voir ce vadémécum ainsi mis à la disposition du monde entier via votre site Frandidac.

    Très cordialement... et avec ma totale gratitude.

    Jean-Louis Dufays,
    UCL - Université catholique de Louvain
    CEDILL - Centre de recherche en didactique des langues et littératures romanes



    Le 1 mai 2005

    Ton site... C'est une mine !

    Akita
    son site


    Le 19 mars 2005

    Je parcours votre site avec l'intérêt gourmand d'un ancien professeur de français.
    Avec mes remerciements pour votre travail en faveur d'un enseignement de qualité !

    Bernard Vergucht


    Le 4 mars 2005

    Bonjour Jipi, ou plutôt bonsoir !

    J'ai visité votre site... qui doit prendre beaucoup de votre temps en sus de vos activités ! Chapeau !

    Goobie
    son site


    Le 2 février 2005

    Site très intéressant !

    Mes meilleures salutations

    Isabelle Grévisse
    son site


    Le 20 janvier 2005

    Longue vie à votre site, si utile et si bien fait !

    Brolsky01 & Thoreau


    Le 7 janvier 2005

    Je tiens à vous dire que je trouve votre site formidable, j’ai moi même terminer mes humanités générales en juin dernier et votre site me rappel de nombreux souvenirs !

    Olitef
    mail
    son site


    Le 27 décembre 2004

    Ce webzine est très intéressant et surtout, utile aux étudiants. Très bon webzine !

    Thucydide
    mail
    son site


    Le 20 décembre 2004


    Bon vent... à votre excellent site !

    Jules Bradfer
    son site


    Le 8 décembre 2004

    Merci pour ce site qui servira bien à nos étudiants. Les enseignants cherchent toujours de bons sites pour leurs étudiants, ce qui fait qu'on en a jamais trop !

    Bonne continuation.

    Eileen Lohka,
    Université de Calgary

    son site


    Le 2 décembre 2004

    Bonjour ! J’ai beaucoup apprécié la visite sur votre site.

    Poétiquement !

    Cypris
    son site


    Le 24 novembre 2004

    Très intéressant ! J'ai commencé à jeter un oeil sur ton webzine, qui d'emblée m'a intéressée (d'autant que je suis une littéraire). Je vais donc y retourner très vite !

    Balthazar
    son site


    Le 25 octobre 2004

    Je suis allée sur ton site...

    Il est génial !

    Marie-Claude Carrière, webmestre, infographiste et formatrice.
    son site


    Le 24 octobre 2004

    Bravo ! Votre site est très utile !

    Pascal Saura
    son site


    Le 11 octobre 2004

    Merci Jean-Pierre pour ton excellent site si utile à notre époque où les chats, les e-mails, les forums, les sites et autres blogues, révèlent par l'écrit les énormes lacunes que nous sommes nombreux à avoir en français !
    Et je ne parle pas du langage phonétique des sms repris de plus en plus dans les autres moyens de communication, comme pour masquer les fautes d'orthographes, qui pour le coup, sèment le doute !
    Cela dit, Jean-Pierre si tu vois dans mes textes d'énooooormes fautes, je t'en prie, fais m'en part, ce sera pour la bonne cause !
    Bises

    Lorely
    mail
    son site


    Le 10 octobre 2004

    Bonjour Monsieur! C'est la première fois que je viens sur votre site et je le trouve trés agréable et trés intéressant. Bravo pour votre site !

    Mélanie
    mail



    Le 16 septembre 2004

    Je trouve que votre site est un outil particulièrement intéressant... que vous avez créé pour vos étudiants. Merci !

    Anne-Sophie Schrooten
    mail


    Le 15 septembre 2004

    Votre site est super !

    Virginie Wolff
    mail


    Le 14 septembre 2004

    Votre site est très bien ! C’ est une idée que j’ aime beaucoup et qui sera très pratique pour nous en cas de besoin.

    Pierre Van Parijs
    mail


    Le 12 septembre 2004

    Bonjour ! C'était juste pour vous dire que je trouve très bonne l'idée d'avoir créé un site Internet que les élèves peuvent employer quand ils en ont besoin.( pour des devoirs,etc.... )... Très bon site !

    Vincent Van Roy
    mail


    Le 5 septembre 2004

    Je vois que le travail est toujours d'actualité sur ce site ! Encore une fois beau travail!

    Julien Vanderweerden
    mail



    Le 5 septembre 2004

    Jipi, je me suis bien promenée sur ton site qui est super... à poursuivre...

    Chantal Borlée


    Le 21 août 2004

    Excellent site ! J'apprécie beaucoup l'effort que vous avez mis dans la création du site ! Qualité, quantité des textes et belle présentation ! J'ai déjà fourni à mes amis le lien vers le site.
    Robertville
    Nouveau-Brunswick.

    Robert Richard


    Le 22 juillet 2004

    Bonjour M. Leclercq,

    Votre site est vraiment trés intéressant ! Il a fait l'objet d'un article ce matin (22 juillet) en une de Paradisweb.com
    N'hésitez pas à nous soumettre votre actualité en cours d'année.

    Cordialement,

    Paradisweb.com
    son site


    Le 23 juin 2004

    Génial ! Parfait pour enrichir mon vocabulaire, ce site ! Je repasserai régulièrement ! Bravo et très bonne continuation
    !
    mela


    Le 12 juin 2004

    Bonjour Jean-Pierre,

    Un grand coup de chapeau pour cet excellent travail.
    Pour l'autodidacte que je suis, je me dis que si mes profs avaient eu ces moyens et surtout cette passion, j'aurais peut être pris d'autres chemins.
    Et j'espère que tes élèves apprecient ce que tu fais à sa juste valeur.

    Un site où il fait bon venir, et revenir ...

    Bohème


    Le 10 mai 2004

    Je voulais vous remercier pour tout ce que vous faites... car comme vous le dites toujours, sans le français on ne peut pas aller très loin...
    Je voulais aussi vous dire merci pour la création de ce site qui est très pratique...

    Anne Deschutter
    mail


    Le 9 mai 2004

    Site super ! Je suis une ancienne étudiante de Mr Leclercq qui vient de découvrir ce site et je le trouve vraiment sympa. En effet, grâce à ce site, je vois que vous avez une foule d'informations à portée de mains, ce qui n'était malheureusement pas encore le cas quand j'étais en rétho.
    Profitez-en bien car après c'est une autre porte qui s'ouvre ;-) et le temps passe très vite...
    En tous les cas, Monsieur Leclercq, je trouve votre site très intéressant.

    Bénédicte
    mail


    Le 27 avril 2004

    Je voudrais vous féliciter pour votre site et vous dire qu'il est génial...
    Cela faisait longtemps que j'avais envie de vous laisser un petit message. Je voudrais aussi vous remercier pour tout ce que vous faites pour nous... J'aime beaucoup votre cours ! Encore bravo !

    Emmanuelle Ide
    mail


    Le 26 avril 2004

    Un bonjour du Québec ! Site très intéressant... Si cela vous intéresse, je vis au québec pour mes études (je suis française). Ici le français est à la fois différent et semblable (paradoxal non). Langage imagé, expressions rigolotes... Il n'y a pas que le tabernacle !

    Puch
    mail


    Le 12 avril 2004

    Moi qui ne suis pas bonne en français, j'ai trouvé le site qu'il me fallait ! lol
    Continue !

    Cho


    Le 6 avril 2004

    Magnifique ! Je viens de parcourir votre webzine et j'ai trouvé votre site très instructif. Comme je l'ai lu dans un des messages , vos élèves ont de la chance de vous avoir !

    Le craf
    mail

  •   divers
    Emilio DaneroLe livre d'or de Frandidac (1)

    Mes chers lecteurs,
    En remerciement
    Recevez
    Ce livre d'or (première partie).
    Il vous appartient !




    Le 6 avril 2004

    Dear Webmaster,

    I just paid a visit to your site and I was impressed with your Online Educational Resources. I want to congratulate you for job, well done.

    Houston, USA

    Richard Ramos
    son site


    Le 25 mars 2004

    Bonjour Jean-Pierre,

    Bravo ! J'ai enfin pris le temps de visiter ton site. Il est convivial et très riche. Que d'énergie consacrée à partager ton expérience. Merci!

    Cedric Derycke


    Le 7 mars 2004

    Partageant votre amour de la langue française et, moi-même étant écrivain en herbe, je tenais à vous féliciter pour votre site dont, entre autres, votre section sur le vocabulaire essentiel qui m'a sûrement rendu « moins bête » ou du moins un peu plus cultivé! Encore un grand merci pour votre aide !
    Jérôme
    mail


    Le 25 février 2004

    Bonjour Jipi !

    Je suis allée faire un tour sur ton formidable site ! Je tenais à te féliciter ! Il est vraiment génial, ce site !
    Je devrais inciter certains de nos lecteurs à aller y faire un tour, ne serait-ce que pour rajouter quelques mots à leur vocabulaire !
    J'ai eu le malheur de mettre le terme « antinomique » dans un sondage. J'ai eu des remarques cinglantes du type « tu te la joues, tu étales tes connaissances » (on ne savait pas que j'étais plus âgée, remarque)...
    Ça m'a interpellée, vu que ces termes, je les ai appris vers 12/13 ans au collège... Idem avec atavique ! Et là, ce sont des jeunes gens de 19/20 ans qui ne savent pas ce que ça veut dire !
    Je m'arrête là dans mes doléances... j'ai l'impression d'être une vieille chouette, tout à coup !

    Encore bravo pour ton site ! À bientôt sur jeuxmac !

    Fifi_72
    son site


    Le 22 février 2004

    Ton site est très bien ! Bravo !

    Xevious
    son site


    Le 4 février 2004

    Bonsoir cher ami !
    Votre site est une grande source d'informations, vraiment, tous mes encouragements !
    Très bonne continuation à votre site !

    Bern


    Le 23 janvier 2004

    Merci pour ton site utile ! Voilà de quoi ravir l'amateur du Verbe que je suis !
    Longue vie au cours de Français de Frandidac.

    Costes
    mail
    son site


    Le 19 janvier 2004

    Un excellent site que tu as là ! J'adore l'article sur les exposés oraux. Ces petits mais bons trucs m'ont beaucoup aidée.

    Ava
    son site


    Le 18 janvier 2004

    Super ton site ! En passant dans le top 100, j'ai vu ton webzine qui m'a intéressé j’ai regardé et j’ai trouvé qu'il est super bien...

    Gleb
    son site


    Le 13 janvier 2004

    Voilà... je faisais un petit tour sur votre site et j'en ai profité pour vous souhaiter un joyeux anniversaire !
    Je souhaite aussi une longue vie à ce site très utile et complet et je voudrais vous remercier d'en faire autant pour nous. Vraiment merci, car c'est un travail énorme !

    Sarah
    mail


    Le 19 décembre 2003

    Bravo pour votre initiative que nous soutenons !
    L'orthographe, la grammaire et la ponctuation sont chez nous aussi des caractéristiques déterminantes auditées lors de nos certifications professionnelles de sites web ;-)

    Sylvain Tendil, Consultant e-qualité
    son site
    son site
    son site


    Le 19 novembre 2003

    Votre site est superbe !

    Moi


    Le 9 novembre 2003

    Bravo pour ton site !

    Alice
    son site


    Le 2 novembre 2003

    Toutes mes félicitations pour ce merveilleux site... très clair, accueillant !

    Stéphane
    mail


    Le 1 novembre 2003

    Coucou ! Je trouve ce site très bien fait et très instructif, merci ;))

    Nath
    mail
    son site


    Le 22 octobre 2003

    Ton site est cool !

    Flinkie


    Le 14 octobre 2003
    Bonjour,

    Excellent site que le vôtre ! C'est le premier que j'ai consulté en arrivant sur webzinemaker et vos mises en page m'ont donné envie de réaliser mon propre site sur Pink Floyd.
    Bonne continuation et à bientôt !

    Jean-Michel
    son site


    Le 14 octobre 2003

    Votre site mérite vraiment le voyage !

    Sincères félicitations !

    Christine Vanhooteghem
    son site


    Le 3 octobre 2003

    Bonjour,
    En surfant, bravo pour votre site,
    qui sait à se croiser...

    Cordialement

    Alexandre Millon, auteur


    Le 23 septembre 2003

    Félicitations pour ce site haut en couleurs. Je pense que ce site ne peut être qu'utile à la meilleure maîtrise de la langue. Merci !

    Tissinar Furtif
    mail


    Le 22 septembre 2003

    Je suis allé voir votre site, et il m'a semblé extrêmement intéressant. Vos élèves mesurent-ils la chance qui est la leur ?

    Cédric Gadrel
    son site


    Le 21 septembre 2003

    Ce site est vraiment complet et utile pour le cours de français ! Merci de nous avoir rajouté cette "aide" et encore bravo pour le vocabulaire ! Quel travail de titan !

    Gaïa


    Le 21 septembre 2003

    Salut !

    Depuis le temps que je venais ici, je n'ai jamais pensé à mettre un petit mot dans le forum !
    Un webzine intéressant et de qualité qui évolue régulièrement. J'aime venir y lire les articles...

    Bab’s


    Le 20 septembre 2003

    Votre site a un très bon contenu !
    Lily
    son site


    Le 20 septembre 2003

    Félicitations !!!

    Benjamin
    mail
    son site


    Le 19 septembre 2003

    Ce site a subi de nettes améliorations dans tous les domaines ! C'est remarquable ! J'ai lu l'article « Un discours remarquable», cela enrichit...

    Frantz


    Le 7 septembre 2003

    Bien le bonjour à « Jipi »,

    C'est pour la première fois qu'un certain Antoine a visité votre site. Vous avez sans doute bien compris que ce quidam n'est pas mordu du web et quand il y navigue, il sombre dans une morne perte de temps ! Mais cette fois-ci, un bon vent l'a mené à une bonne adresse...

    Voilà donc que ce « brillant » sujet en matière web accosta dans votre fabuleux royaume !

    Subjugué par la sobriété du site, il décida d'investir son expédition au-delà de la proue de son navire.

    Et c'est ainsi qu'il en découvrit toute la richesse: ENFIN mieux comprendre le français, sa littérature, son expression dans un vocabulaire à la portée d'un étudiant.

    Félicitations à un professeur (qui n'est autre que le mien) aussi dévoué, sachant faire (re)naître le goût et la maîtrise de la langue française.

    Frandidac: « Le net plus ultra ! »

    Antoine Mailier


    Le 24 août 2003

    Félicitations pour votre excellent travail !

    Bruno Nicolas
    son site


    Le 18 août 2003

    Coucou Jipi ! Je trouve enfin du temps pour venir te voir ! Ton site est vraiment bien ! Continue comme ça ! C'est super ! @+

    Maud
    mail
    son site


    Le 11 août 2003

    Comme les carabiniers d'Offenbach, j'arrive très tard sur votre forum pour vous féliciter de l’ extraordinaire contenu de votre site et de sa présentation agréable.

    Ce site est vraiment conçu et réalisé par un prof de français compétent et à la page.

    Félicitations et merci de la part de tous ceux, connus et inconnus, qui en tirent profit.

    Henry Buchkremer
    mail
    son site


    Le 4 juillet 2003

    Bravo Jipi !I l est très bien ton site ! Félicitations!
    J'ai bien l'impression que je vais en faire le tour et le visiter régulièrement.

    Catou
    son site


    Le 2 août 2003

    Ton site est vraiment génial ! J'adore ta façon de nous transmettre ton savoir et ta passion ! Moi aussi je suis très bonne en français, mais je suis encore collégienne (et pas lycéenne... ce site m'intéresse d'autant plus !

    Lulu
    son site


    Le 24 juin 2003

    Salut Jipi !
    Voilà... on m'a conseillée d'aller voir ton site ! Il est super ! J'adore tes articles et la galerie !

    Bisous !

    Olivia
    son site


    Le 15 juin 2003

    Bravo pour votre site pro ! Dommage que je ne puisse m'en servir pour mes élèves, trop jeunes (9 ans).Personne ne veut plus croire que beaucoup d'enseignants sont passionnés par leur métier et ont beaucoup de respect pour leurs élèves et étudiants. Mais nous, nous le savons, et c'est le principal.
    Super site, vraiment !

    Evelyne


    Le 7 juin 2003

    The sky is the limit !
    Depuis que je te connais, cher Jean-Pierre,tu n'as jamais arrêté d'aller au bout des choses. Cette initiative en est une preuve de plus. Toutes mes félicitations ! A bientôt.

    Piet Muller
    mail


    Le 11 juin 2003

    Très bien comme site ! Le lexique est complet ! J'y ai même trouvé des termes que j'avais du mal à comprendre et à trouver. Comme je suis en Sciences du langage, je vais diffuser l'adresse du site aux autres étudiants, d'autant plus qu'il est rare de trouver des sites qui abordent ce domaine de manière aussi claire et précise.

    lamouetterieuse


    Le 8 juin 2003

    Génial... votre site Internet !

    Mes amitiés

    Christine Cobut


    Le 7 juin 2003

    Bravo pour ton site !
    Bonne continuation !

    Charles Barbaix


    Le 3 juin 2003

    Bonjour,

    Splendide ton site !

    a+

    Jean-Claude Ridolce
    son site


    Le 1 juin 2003

    Je vais donc devoir redoubler d'attention lors de la rédaction de mes "articles"...
    Je me retrouve tellement dans certains de tes articles avec mes fautes et mes lacunes.
    Bravo !

    Sleeso
    mail
    son site


    Le 31 mai 2003

    Je suis auteur de romans et de courtes histoires. Je suis impressionné par la qualité de vos articles, car c'est un homme comme vous qu’il nous faudrait comme critique pour présenter nos livres aux expositions.
    Cordialement

    René
    mail


    Le 29mai 2003

    Votre site est très réussi, mais en plus il est d'une utilité certaine. Je ne manquerai pas de le signaler aux personnes qui peuvent être concernées de près ou de loin par son contenu...

    Olivier Moch
    son site


    Le 5 mai 2003

    Je me suis précipité vers FRANDIDAC pour découvrir qu'il s'agit d'un site remarquable, tant par le contenu que par la conception et par la présentation graphique. Je joins donc ma voix au concert des éloges adressés à Jipi !

    Michel Francard, Professeur à l’Université Catholique de Louvain
    mail
    site Valibel
    site École doctorale NCC


    Le 1 mai 2003

    Il est de ces plaisirs renouvelés qui marquent la mémoire. Visiter votre site fait partie de ces remarquables privilèges d'y trouver la denrée rare et la qualité au rendez-vous. Mais il faut reconnaître que son rédacteur est un fin lettré. Les sites fleurissent sur la toile comme les étoiles dans le ciel. Il y en a qui brillent plus que d'autres; le vôtre fait partie de ceux qui bénéficient de ce bel éclat.
    Je vous fais part de mes louanges les plus sincères.

    André Laugier
    mail
    son site


    Le 29 avril 2003

    Maintenant, je suis vieux et j'ai du poil au menton, mais si seulement à l'époque j'avais eu sous le clavier un site si riche et un webmestre si dévoué, j'aurais sans nul doute "chire-dé grave" mon bac de français, comme disent les jeunes. ;)
    C'est donc à mon tour de vous féliciter, cher Jipi, pour votre boulot. Quant à vous, les étudiants et amoureux de la langue française, je ne saurai trop vous conseiller une petite visite sur http://www.dulourd.fr.st
    Vous n'y trouverez pas grand chose, sinon des points de vue, mais c'est déjà pas mal.

    Poulet
    mail
    son site


    Le 24 avril 2003

    Félicitations ! J’ai visité votre site que j'ai trouvé très intéressant. J'ai également pu voir que nous partagions un peu les mêmes passions. Merci à Internet, nouveau moyen de communication qui permet de rencontrer des gens qui ont parfois les mêmes aspirations !

    Fabrice Devésa
    mail


    Le 24 avril 2003

    Bravo Jean-Pierre pour ton site !

    Jean-François Motte
    mail


    Le 20 avril 2003

    Bravo pour votre site !
    Cordialement

    Webmestre du site du Vice-rectorat de Nouvelle Calédonie

    Annabelle Cavard
    mail
    son site


    Le 19 avril 2003

    Excellent... très bien fait pour apprendre... j'apprends encore et toujours...
    Bravo Jipi ! Bravo pour le prof ! Bravo pour le site, et c'est sincère.

    Fernand Froidecoeur
    mail


    Le 6 avril 2003

    Salut Jipi,

    Après de nombreuses visites sur votre site, je me décide enfin à y laisser un message…
    Tout d’abord j’aimerais vous féliciter d’avoir eu l’envie d’apporter, à vos élèves et aux autres jeunes, une aide dans leur langue maternelle, preuve de l’attention que vous nous portez. Il n’est pas fréquent de rencontrer des personnes qui aiment leur métier comme vous, non seulement vous vous investissez régulièrement dans la mise en scène d’un spectacle (Mécanica notamment) mais en plus vous nous dédiez ce site. Que peut-on demander de plus ?
    Ensuite je voudrais saluer la personne que vous êtes, disponible et spontanée, à l’écoute de vos élèves et surtout respectueuse de la personnalité de chacun, quelques qualités qui font de vous un professeur agréable en classe et très apprécié.
    Je voudrais, pour terminer, souhaiter à ce site un bel avenir (auquel il est promu j’en suis sûr) et j’espère que nous pourrons un jour vous rendre tout ce temps que vous nous avez consacré.

    Merci beaucoup Jipi !!!

    Xavier Verhaeghe
    mail


    Le 25 mars 2003

    Étonnant contenu pour ce magazine. Les articles sont très intéressants. Quand j'aurai un peu de temps, je proposerai bien un article sur le rapport entre l'enseignement du français et les études de droit.

    Amicalement

    Thomas
    mail
    son site


    Le 20 mars 2003

    Bravo, ce site est... très réussi !!!
    IIiyas
    mail


    Le 20 mars 2003

    Votre site est très bien fait...

    Peter Covel
    son site


    Le 16 mars 2003

    Rien à dire à part... bravo !!!
    Julian
    mail


    Le 13 mars 2003

    Toutes mes féliciations pour le webmaster de ce site sans cesse en évolution !
    Bonne continuation

    Christian Hervé
    son site


    Le 10 mars 2003

    Bonjour!
    Ça fait quelques visites incognito que je vous rends... Cette fois-ci, un petit mot pour dire « bravo »! Une super bonne ressource que je garderai dans mes favoris.

    MJ
    son site


    Le 11 mars 2003

    Je connais quelqu’un qui n’est pas fort en francais ! Je ne cite pas son nom (c’est moi soraya93 !), mais elle trouve ce site super parce que, comme elle a des lacunes en francais, elle le trouve cool !!!
    C'est un très bon site,
    @++ et à bientôt pendant les cours de francais (lol)
    Soraya
    son site


    Le 10 mars 2003

    Clap ! Clap ! Clap !
    Un site reconnu partout...on ne peut que s'incliner devant une telle reconnaissance !


    Jeff
    son site


    Le 7 mars 2003

    Bravo pour l'audience de votre site ! Vous faites là un très bon travail.

    Amicalement

    Jules Bradfer
    mail
    son site de documents pédagogiques 


    Le 1 mars 2003

    Je voudrais vous féliciter pour votre site :il donne des conseils très intéressants.
    J'ai assisté à vos cours au tout début de l'année scolaire au collège Notre-Dame des Trois vallées, et vraiment, votre cours était captivant et m'a donné un goût supplémentaire à la littérature.
    Bonne continuation !

    Alys Van Windekens
    mail


    Le 1 mars 2003

    Bravo pour votre site qui, je le souhaite, donnera envie à nos jeunes de pratiquer la langue de chez nous correctement.
    Une très belle initiative...à poursuivre...

    Daniel Balthasar
    mail
    son site


    Le 14 février 2003

    Merci à toi Jipi pour ce magnifique site ! Je suis sous le charme et j'ai réappris tant de choses qui paraissent superflues aujourd'hui et qui sont pourtant si essentielles ! Ce site est un gigantesque poème tout entier consacré à la valse des mots... J'adore ! Continue longtemps à nous enchanter de la sorte ! Toute mon amitié,

    Karinette
    mail
    son site


    Le 12 février 2003

    J'ai particulièrement apprécié votre site que je trouve très intéressant d'un point de vue pédagogique et culturel. J'ai également été content d'y retrouver une citation de «Christian BOBIN» que j'affectionne particuliérement.

    Le Lutin
    mail
    son site


    Le 12 février 2003

    Toutes mes félicitations pour votre site que je trouve remarquable ! Je l'ai dès à présent intégré dans la liste des «bons sites» recommandés à mes étudiants de l'agrégation.

    Jean-Louis Dufays, Professeur à l'université catholique de Louvain. Responsable de l'agrégation en langues et littératures romanes et directeur du CEDILL (Centre de recherche en didactique des langues et littératures romanes
    mail


    Le 30 janvier 2003

    Bravo pour votre excellent site vers lequel je viens de mettre un lien dans Brouhaha, le journal des Lycéens de Bastia (Corse).

    Brouhaha
    mail
    son site


    Le 28 janvier 2003

    Merci pour votre message de sympathie sur mon forum.
    Votre Webzine est l'un des meilleurs et beaucoup de nos (très) jeunes Webmasters tireraient un grand profit de le lire !
    Amitiés,

    CorsicAgora
    mail
    son site


    Le 26 janvier 2003


    Et oui, j'enrage contre ce site ! Chaque fois que je m'y promène, j'y découvre de nouvelles choses ou de plus anciennes que je n'avais pas encore lues ou que j'ai envie de relire, et chaque fois, je laisse ma curiosité se satisfaire avidement au mépris du temps que je devrais consacrer à dix mille autres activités moins amusantes. Je ne peux que féliciter l'auteur qui parvient à me captiver et me mobiliser ainsi sur le net. Chapeau Jipi.

    Isabelle Logé
    mail


    Le 9 janvier 2003

    Félicitations pour votre site !
    Cordialement

    Carmen Vera


    Le 6 janvier 2003

    C’est la première fois que je viens ici et on voit tout de suite la couleur : ce site est vraiment très intructif ! Bravo pour le contenu et surtout pour les exposés oraux (J'ai du mal, c’est la totale panique pour moi quand il y en a !)

    Saib
    son site


    Le 6 janvier 2003

    Bonjour Monsieur....je viens de recevoir Internet et j'en profite donc pour visiter votre site. J'en conclus :....toutes mes félicitations. Merci d'être aussi compréhensif envers nous.

    Lucie Valina
    mail


    Le 6 janvier 2003

    Mes compliments au webmaster de ce site intéressant, bien construit et qui ne cesse de vivre et d'évoluer.
    Amicalement.

    Hervé Christian
    mail

    son site


    Le 1 janvier 20023

    Coucou ! C'est moi, Marie ! Je voulais encore te féliciter pour ton fabuleux site ! J'y ai refait un petit tour ce matin et plein de beaux articles s'y sont ajoutés ! Tous mieux les uns que les autres ! Je voulais te dire un grand bravo et que je suis très fière de toi ! Mais.....dis un peu à tes fans de ne pas envoyer autant de messages sinon tu va devenir trop célèbre et puis moi je vais me retrouver toute seule ! (non je rigole) ! Bonne continuation !
    Bisou !

    Marie
    mail



    Le 1 janvier 2003

    Toutes mes félicitations pour ton site qui ne cesse de "grandir" et de nous apporter toutes les richesses de la langue française et, aussi, bravo pour ton parcours dans le top 100.

    Marielle
    son site


    Le 24 décembre 2002

    Tous mes voeux de bonheur et santé pour 2003, et toujours plus de visiteurs pour votre site.
    Les sites fleurissent sur la toile comme les étoiles dans le ciel. Il y en a qui brillent plus que d'autres; le votre fait partie de ceux qui bénéficient de ce bel éclat.

    André Laugier
    mail

    son site


    Le 21 décembre 20023

    Un site passionnant ! Félicitations pour l'analyse de films. Nous avons transmis le site à des élèves, ravis avant les examens.

    Philippe-Christine
    mail


    Le 8 décembre 2002

    Merci Jipi, merci pour ta générosité qui nous permet, en même temps que "tes" étudiants, de suivre l'évolution de ton site.
    Nous saurons être patients et revenir occasionnellement suivre ce que tu nous proposes.
    Si, dans ta finalité initiale, "tes" étudiants sont les créateurs de ton désir de te perfectionner, nous espérons dans un second temps - par notre fidélité - renforcer ce désir.

    Bien amicalement.

    Marquise®
    mail

    son site


    Le 28 novembre 2002

    En tant que scientifique, il est de tradition de clamer haut et fort que la formation continue est un élément essentiel afin de rester comme on dit "à la hauteur" ; le lien avec "Frandidac" est assez évident lorsque l'on considère que la volonté de perfectionnement et de connaissance de sa langue est aussi un excellent exemple de formation continue.
    Comment serait-il possible de bien comprendre la pensée philosophique, qui, elle aussi, est une donnée dynamique, sans percevoir les nuances de la langue , de son vocabulaire.
    Et soyons honnête , la philosophie ou philosopher, restera un monde unique à l'homme à condition de respecter l'autre ; et la pensée ne doit pas être soumise ni à un dogme ni à la violence. Aujourd'hui malheureusement la violence nous entoure tous les jours.

    Former la jeunesse dans un esprit de tolérance et d'ouverture est une formidable tâche et je crois que ce site apporte, par divers volets, de multiples réponses et méthodes.

    Le savoir .... un début de sagesse...

    Félicitations

    Marc De Ridder, Université Libre de Bruxelles
    mail



    Le 27 novembre 2002

    Super site, très enrichissant ! Nous ne pourrons jamais trop vanter la qualité de notre cher Jipi, professeur de Français pour toujours, car il restera à jamais dans nos paroles, nos lettres et notre vocabulaire... Il est la source de notre connaissance (développée) de la langue française !

    MERCI JIPI

    Jennifer Martin
    mail



    Le 24 novembre 2002

    Je m'étonne toujours de la qualité de votre site... mais suis-je bête... comment un prof aussi dévoué que vous, et surtout d'une jeunesse et d'un entrain légendaires aurait pu rater l'occasion de se faire connaître dans le monde grâce à ce sublime site, combinant intérêt et haute qualité...
    Félicitations et.... pourvu que ça dure !!!

    Grégory Petroons
    mail



    Le 24 novembre 2002

    FRANDIDAC... je dis OUI !
    Maître d'oeuvre : Jean-Pierre Leclercq.
    Un passionné du français, perfectionniste, pédagogue né et érudit.
    J'ai été conquise. Laissez-vous succomber !

    Dolores Tam
    son site


    Le 23 novembre 2002

    "LIRE C’EST VIVRE
    ÉCRIRE C’EST SE RÉALISER
    ÉCOUTER C’EST RESPECTER
    PARLER C’EST RENCONTRER"

    Une vraie richesse que de t'avoir rencontré et de pouvoir s'arrêter chez toi.
    Tous tes articles sont des messages... sachons les reconnaître et en profiter !

    Bien à toi.

    Marquise®
    mail

    son site


    Le 19 novembre 2002

    Heureusement que certains professeurs prennent le temps de nous aider (en faisant de super sites internet par exemple !). Merci pour toutes ces années que vous nous avez consacrées Monsieur Leclercq. A bientôt !

    Stéphanie Martin
    mail



    Le 15 novembre 2002


    Je crois que cela devient une coutume sur ce site méritoire, on ne peut que vous féliciter pour la teneur enrichissante de votre travail…

    Cordialement.

    azerty
    mail



    Le 13 novembre 2002

    Bravo pour ce superbe site!

    Cordialement.

    Laurence Pagacz
    mail


    Le 8 novembre 2002

    Je vous félicite pour votre site !

    Cordialement.

    Hervé
    mail

    son site



    Le 7 novembre 2002

    Le contenu de votre site est captivant et son ergonomie exemplaire.
    Bonne continuation !

    Cordialement.

    Claude Trudel, webmaster de Formatic 2000
    Montréal
    Québec

    mail



    Le 3 novembre 2002

    Coucou Jipi!
    Tu vois... je ne t'ai pas oublié pour finir...
    Comme je te l'ai déjà dit, ton site est très intéressant et bien construit. Je suis sûre qu'il m'aidera. Je suis fière de toi parce que tu aimes vraiment beaucoup ton métier et cela c'est quelque chose que j'admire beaucoup ; j'espère te ressembler plus tard. Voilà... félicitations donc et à très bientôt !
    Gros bisous

    Cordialement.

    Eliane Rome
    mail



    Le 3 novembre 2002

    Bravo pour ton site !

    Priscille
    mail

    son site


    Le 24 octobre 2002

    Bonjour,
    C'est avec grand intérêt que je viens de visiter votre site... Je ne peux que vous encourager à le développer encore et encore avec la même passion et le même dévouement gratuit !

    Baudouin Branders, Chargé de mission cyberécole
    mail

    Disciplines
    Répertoire



    Le 23 octobre 2002

    J'ai visité votre superbe site, et je vous félicite pour votre travail... Je l'ai mis dans mes favoris, et je vais m'empresser de le faire découvrir à mon fils, qui est actuellement en Première…

    Bien cordialement.

    Daniel Calin
    mail
    son site


    Le 15 octobre 2002

    Félicitations pour votre site fort intéressant !
    Je viens de l'ajouter à ma page.
    J'ai particulièrement apprécié la page sur l'analyse des films qui regroupe de façon très pratique la méthodologie et le vocabulaire, la section détaillée sur "les erreurs les plus fréquentes" (j'étais en train de corriger une cinquantaine de compositions ce jour-là... je vais mettre la page en lien sur mon syllabus de cours de composition avancée!) ainsi que les 16 fiches d'analyse du roman.
    Je vais recommander ce site à mes collègues !

    Michèle Magnin, Université de San Diego
    mail
    son site


    Le 15 octobre 2002

    Rares sont les sites à mériter de figurer dans le top 100, tu es de ceux là, un mot logique...

    Garogorille
    mail
    son site


    Le 14 octobre 2002

    Je trouve votre webzine très bien fait, utile et intelligent. Il est ludique aussi et vraiment il ne peut qu'être une base solide pour tous ceux qui, comme moi, aiment écrire et écrivent souvent. A côté de vous mon travail semble humble.
    Bravo pour la qualité de votre travail... vous devez être un prof de français apprécié.
    Bonne continuation !

    Fabienne/Shanti
    mail

    son site sur l’Inde
    son site littéraire
    son site perso


    Le 12 octobre 2002

    Je viens de parcourir ton site... c'est top ! Ton webzine est utile et très bien renseigné.
    Bravo !

    Jeanne Lucienne
    mail
    son site


    Le 12 octobre 2002

    Comme promis, je vous écris un petit message pour vous exprimer toutes mes félicitations ! Ce site confirme encore votre passion pour le français que nous admirons tous ! J'aimerais pouvoir me passionner autant pour mon futur métier !
    Je ne peux que vous féliciter pour ce merveilleux site.

    MERCI

    Caroline Cleppert
    mail


    Le 12 octobre 2002

    Votre site est génial ;-)

    Benjamin De Smet
    mail



    Le 11 octobre 2002
    Je suis allée visiter votre webzine et j'ai apprécié la richesse de son contenu.
    Bravo ! ;-)

    mail
    Nathalie Bretzner
    son premier site littéraire
    son deuxième site littéraire


    Le 11 octobre 2002

    Ton site, je le connais bien et je le visite régulièrement. J'en ai bien besoin vu le peu d'affinité que j'ai avec la gras mère heu grammaire. Je te félicite des récompenses que reçoit ton merveilleux site. :)

    Amicalement

    Samdler
    son site


    Le 3 octobre 2002

    Bravo pour ce site d'un prof doué et motivé !
    Il fait désormais partie des bons sites proposés par www.famidoo.be !

    Martine
    mail
    son site


    Le 28 septembre 2002

    Site fabuleux. Petit signe amical... preuve de notre reconnaissance. "On vous remercie de vous" (Barbara).
    Bien à vous.

    Simon Verrue et Coralie Bossard
    mail


    Le 28 septembre 2002

    FRANDIDAC : LE site qui manquait à Internet !!!
    Un très beau projet et un résultat remarquable !

    Christophe Decamps
    mail



    Le 28 septembre 2002

    Juste un petit mot pour vous dire que votre site est très bien fait et peut se révéler très utile (notamment l'article sur la prise de notes aux cours).
    Très beau travail !!!

    Nathalie Forêt


    Le 27 septembre 2002

    Très pratique ça comme site dis-moi Jipi ! J'aurais dû avoir un tel site du temps où j'étais en cours. Un prof qui explique aux étudiants comment réussir, c'est assez rare...
    Je connais peu de profs qui acceptent de donner bénévolement de leur temps et une fois en-dehors du cadre du travail.
    Un grand bravo à toi !

    Camille Thouvenin
    mail
    son site


    Le 27 septembre 2002

    On ne peut qu'admirer un professeur qui consacre autant de temps pour une des ses passions...
    Un grand bravo pour l'idée et la réalisation!

    Sébastien Berg
    mail


    Le 22 septembre 2002

    Quelle réputation que le cours de Monsieur Leclercq !
    Il est fou de constater ce que l'on en pense quand on le suit et quand on en est sorti, et tous seront d'accord pour dire que vous étiez dur mais juste !
    Je pense que votre cours prépare vraiment très bien à l'univ. La preuve, je vois au cours ce que vous nous avez déjà appris !
    Si je dis tout cela... c'est simplement pour arriver au fait que créer un tel site est une excellente idée !
    Bravo !

    Aurélie Lannoy
    mail


    Le 22 septembre 2002

    J'ai eu l'opportunité et le plaisir de me rendre sur votre site que je trouve très didactique, agréable à consulter et d'une grande richesse pour tous les passionnés de la plume et autres puristes de notre belle langue française. Je n'ai pas eu le temps de lire tous les articles, mais "Travaux pratiques" (conseils) , ainsi que "Erreurs les plus fréquentes" ont particulièrement retenu mon attention. Toutes les références que l'on y trouve sont du plus grand intérêt.
    C'est sans réticence que je me permets de créer un lien vers votre site afin que le plus grand nombre puisse y accéder, et je vous souhaite de très nombreux visiteurs.
    J'attends avec impatience une chronique sur la poésie.

    André Laugier
    mail

    son site


    Le 20 septembre 2002

    Bravo pour le site !

    Stéphane Allard
    mail



    Le 19 septembre 2002

    Un grand bravo pour ton site !

    Florian
    mail


    Le 19 septembre 2002

    Bonjour Jipi,

    Je trouve ton site super intéressant et c'est dommage que je n'avais pas d'ordinateur étant plus jeune... avec toi j'aurais eu beaucoup plus de facilités à l'école, et peut-être aurais-je même fait des études plus poussées. Je me suis arrêtée à 16 ans, puis j’ai commencé à travailler. Enfin, c'est la vie et je ne regrette pas la mienne... j'ai eu trois beaux enfants :ils sont ma joie de vivre et ils me le rendent bien. Je te félicite encore pour ton site et merci de mettre ton savoir au service des jeunes.

    Josie
    mail
    son site


    Le 16 septembre 2002

    Bonjour Jipi,

    Bien, là je suis tombée pile poil où il fallait, je crois...Ton site, super bien fait, est fabuleux, une mine d'or et je viendrai pour combler mes lacunes entre deux poèmes...

    Morjane
    mail

    son site


    Le 13 septembre 2002

    Un tout grand merci à Jipi pour son site qui en aidera plus d'un !

    Aubray Prevot
    mail



    Le 13 septembre 2002

    Ce site est très bien conçu ! Bravo Jipi !

    Alexandre Mercier
    mail



    Le 13 septembre 2002

    Ce site est particulièrement bien conçu et nous permettra sûrement d'élargir nos horizons... Félicitations pour ce magnifique travail qui, nous en sommes sûres, a dû vous prendre beaucoup de temps.

    Géraldine Golinvaux et Roxane De Hoe
    mail



    Le 11 septembre 2002

    Bonsoir Jean-Pierre,

    Cela fait un petit moment que je voulais te laisser un message sur le forum de ton site qui est vraiment bien.
    Ce site est une richesse, à lui tout seul (rédigé par toi bien sûr)... il donne réellement envie d'apprendre, encore et toujours. J'ai toujours beaucoup aimé le français, et grâce à toi, je l'aime encore plus.
    Pour les personnes qui ont dû mal avec notre langue maternelle, ton site est très bien conçu car tu abordes le sujet sous un aspect différent de l'apprentissage "traditionnel", et cela peut aider, juste en leur donnant l'envie, à s'essayer dans une matière qui est formidable.
    Et, cela vaut pour chacun et chacune d'entre nous !
    Merci pour ce site!

    Amicalement.

    Tinou
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    Le 11 septembre 2002

    Salut Jipi,

    Quel site fabuleux ! Me voici inscrite à ta newsletter avec le plus grand des plaisirs !
    J'ai imprimé certains de tes articles... très utiles puisque tu sais... j'écris un roman !!! Tes conseils sont les bienvenus, je suis autodidacte (comme en tout d'ailleurs!).
    En tous les cas, bravo bravo bravo, quel boulot de titan, je m'incline !!! Un excellent site, qui, pour moi, représente beaucoup !

    Salina
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    Le 1 septembre 2002

    Bravo Jean-Pierre,

    Formidable le travail que tu réalises sur ton site. Je te félicite très sincèrement.

    Soleilvert
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    Le 31 août 2002

    J'ai parcouru avec beaucoup d'intérêt votre site qui est le " nec plus ultra " de la pédagogie de l'apprentissage scolaire...

    Victoire Ducrocq
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    Le 30 août 2002

    Franchement un grand bravo car ce site est très réussi et surtout utile. Aussi, merci pour tous tes conseils JP.

    Yannick


    Le 30 août 2002

    Vraiment bien ce site ! Pour moi qui rentre au lycée (je vais débuter la prise de notes), ton site m'est bien utile !
    Bravo !!!

    Gaby
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    Le 29 août 2002

    Bravo Jipi ! Ah ! Enfin un forum où les topics sont lisibles ! Je te félicite mon cher Jipi. C'est une très bonne initiative qui prouve que le français et internet ne sont pas si éloignés qu'on pourrait le croire.
    Bon courage à toi !
    Tchao

    Quasar
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    Le 21 août 2002

    Ce site est excellent... je l'ai mis dans mes favoris... Bonne continuation ;)

    Djinny
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    Le 20 août 2002

    Hello monsieur Leclercq ! La légende vivante de Notre- Dame -des -Anges ! Et ben voilà....ton rêve s'est réalisé ! Un superbe site créé par le grand professeur de français ! Tu peux être fier de toi ! Je n'ai pas eu encore l'occasion de le consulter en long et en large mais je sais qu'il y a sûrement énormément de choses à découvrir ! Je suis sûre que ce site va m'aider énormément car il est rempli de bons conseils même pour les plus jeunes comme moi ! Tu verras... un jour on rigolera bien quand il ne sera plus dans le top 1000 mais le top 100 ! Je te souhaite bonne chance pour l'avancement de ton site qui j'en suis persuadée sera aussi bien que le début ! Gros bisous de ta petite fille qui te remercie pour tous tes bons conseils ! Je suis fière de toi !

    Marie
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    Le 9 juillet 2002

    Faisant suite au "Cri de ton corps" et à bien d'autres choses encore, voici le "délice des yeux" pour les amateurs de conjugaisons favorites visitant un site approprié et très bien conçu, que devraient jalouser les plus ardents défenseurs de la langue française ... Jacques Mercier en tête...

    Alain Levecq
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    Le 4 juillet 2002

    Voici venue grâce à toi, Jean-Pierre, l'ère de l'enseignement moderne ! Quelle excellente idée d'allier l'instruction de notre langue aux avantages qu'offrent Internet. Et surtout avec autant de professionnalisme dans l'édition de ce site très neutre et très plaisant à lire ! Je te souhaite beaucoup de réussite dans cette nouvelle entreprise qui reflète bien le sens de ta générosité et de ton dévouement.

    Amicalement

    Emmanuel Marchal
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    Le 2 juillet 2002

    Et bien J-P, bravo ! ;-)
    Je pensais vraiment tomber sur un site qui n'était pas fini au niveau du design !
    J'avais donc mal compris ;-) ! Il est vraiment très bien construit ! On s'y retrouve facilement. C'est du tout bon boulot (lol) !
    A la prochaine (je rajoute ce site dans les favoris pour suivre son évolution) !

    Bonne continuation ! ;-)

    Xavier Elsen
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    Le 1 juillet 2002

    Encore une fois bravo.

    Tout tout m'intéresse sur ce site.

    Avec Internet je ne prends plus le temps de lire, mais... je me découvre une nouvelle passion, celle d'écrire. Je revenais ici pour y puiser encore quelques conseils de rédaction. Comme une danseuse étoile, j'aime à revenir travailler ma barre avant de me lancer.
    Merci encore pour ce que tu fais, les autodidactes - comme moi - sont TELLEMENT en quête de savoir.

    Bien à toi.

    Marquise®
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