• Emilio Danero 
    Tous les pédagogues insistent sur la nécessité de mieux maîtriser la langue maternelle. En effet n’est-elle pas l’outil indispensable à la compréhension des autres disciplines, une clef de la réussite dans les études supérieures et plus tard dans l’activité professionnelle ? Dans un monde de plus en plus envahi par des images superficielles, l’enseignement du français doit garder une place primordiale, car il permet de développer la culture générale ouverte au monde contemporain. Il développe le regard critique, approfondit la réflexion et sensibilise à l’écoute et à l’expression.

    LIRE C’EST VIVRE

    Lire des romans, des nouvelles, des contes, des poèmes, la presse...

    Lire Camus ou Mauriac, le Petit Prince ou le Masque de la Mort Rouge. Découvrir Prévert ou Baudelaire. Se pencher sur l’éditorial du Monde. Retrouver Antigone ou Don Quichotte...



    ÉCRIRE C’EST SE RÉALISER

    Composer des textes pour le plaisir, défendre ses opinions, prendre des notes, résumer, argumenter, produire les messages les plus variés... Cela suppose une très bonne connaissance du vocabulaire, de la grammaire, de l’orthographe.

    Créer une publicité, un poème en vers libres. Rédiger une lettre pour trouver un emploi, un article pour le journal de l’école...



    ÉCOUTER C’EST RESPECTER

    Être attentif aux idées des autres, comprendre le message, découvrir des pensées et des cultures différentes...

    « Qui es-tu ? Que me dis-tu ? Tu viens d’ailleurs et tu m’enrichis. J’aime t’écouter.»



    PARLER C’EST RENCONTRER

    Prendre la parole en public, s’exprimer avec clarté à travers des exposés, du théâtre...

    Au départ, la timidité, les phrases malhabiles et pourtant arriver à donner son avis, à jouer Molière et Ionesco ou à se lancer dans l’improvisation...

    Former au sens critique, à la rigueur de l’analyse et de la synthèse, au développement d’une pensée personnelle, originale et profonde... voilà l’enjeu capital de l’enseignement du français.


    Dans la lecture on quitte sa vie, on l’échange contre l’esprit du songe, la flamme du vent. Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais, une vie entassée, étouffée... (Christian Bobin.)


  • Une méthode de travail

    De nombreux étudiants n’ont pas de méthode de travail. Cette absence de méthode peut être une cause d’échec dans le cadre scolaire. La méthode que je vous propose offre des résultats souvent fructueux.
    Si elle est appliquée très rapidement, cette méthode semblera moins astreignante. Plusieurs de mes étudiants ont reconnu que leurs échecs, dans les différentes branches, étaient souvent causés par l’absence d’une méthode. Certains d’entre eux, appliquant cette méthode ou une autre avec plus ou moins de rigueur, reconnaissent qu’elle les a aidés à mieux réussir.





    Remarque :

    - un travail régulier et une méthode de travail sont deux facteurs essentiels de réussite.
    - la méthode proposée n’est pas la seule méthode valable : l’essentiel est d’avoir une méthode
    - une méthode utilisée ne résout pas tous les problèmes.
    - les problèmes liés à l’absence d’une méthode ne peuvent être résolus s’ils apparaissent trop tard.




    1) Se détendre avant de commencer à travailler (exercice physique...).


    2) Lire chaque jour les cours de la journée (souligner des titres oubliés, mettre davantage le cours en couleurs et surtout se demander si la matière a été comprise...).

    Temps consacré à cette lecture = environ 30 minutes.


    3) Le temps d’étude par jour = environ 2h30 (temps incluant la lecture des cours de la journée, la préparation des devoirs, la révision des interrogations,
    la lecture d’articles... ).


    4) Le week-end : relire plus attentivement les cours de la semaine (c’est la deuxième fois que ce travail est réalisé !).

    Temps consacré à cette relecture = environ 2H30.


    5) Un jour ou deux jours avant l’interrogation revoir la matière : on constate alors que celle-ci est déjà assimilée puisque c’est la troisième fois que l’on ouvre son cours ! Au lieu de passer toute la soirée à comprendre et à étudier pour la première fois sa matière pour l’interrogation du lendemain, on peut se consacrer à d’autres travaux et/ou à certains loisirs !

    Temps consacré à cette étude = environ 30 minutes.


    6) Travailler avec des plans détaillés, puis moins détaillés.


    7) Utiliser les mémoires suivantes en fonction de votre personnalité :
    - écrite (plans...).
    - visuelle (présentation agréable du cours, couleurs, titres soulignés...).
    - auditive (étudier à voix haute).


    8) Commencer le devoir le jour même et le terminer deux ou trois jours avant la remise du travail.


    9) Ne pas laisser accumuler des matières non comprises .


    10) Faire un planning de son travail en indiquant, sous la forme d’un tableau, les jours de contrôles et de remise de travaux.



  • Contenu et mode d'emploi.

    Pour mieux comprendre le fonctionnement du site : retrouver les articles, la boîte aux lettres Contact, le Forum, la Newsletter et la soumission d’articles.


    « Le cours de français » (Frandidac) est un site destiné aux professeurs et aux étudiants. Il comprend une série d’articles à la fois théoriques et pratiques qui parcourent les axes suivants : analyser, écrire, parler, écouter.

    Pour voir les titres de tous les articles du site, cliquez au bas de la première page sur les mots en majuscules : «ANALYSER / ÉCRIRE», «PARLER / ÉCOUTER», «DIVERS».

    Tous les titres d’articles faisant partie de la rubrique choisie apparaîtront alors au-dessus à droite de l'écran et, là, cliquez sur le document que vous voulez consulter ou imprimer.
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    Pour des questions liées au cours de français, veuillez utiliser le « Forum » : un lieu pour demander des conseils, émettre des suggestions ou formuler des encouragements.

    Pour des questions plus personnelles, vous pouvez m'écrire par courriel en utilisant ma boîte aux lettres « Contact » que vous apercevez sur le haut de la première page de ce site.

    Dans la mesure de mes disponibilités, je vous répondrai par courriel ou dans le forum où vous recevrez une réponse dans les vingt-quatre heures.

    De temps en temps, une « Newsletter » (information sur les derniers sujets traités ou sur des sujets d’actualité) sera envoyée aux personnes qui auront manifesté le souhait de la recevoir. Pour ce faire, il suffit que vous tapiez votre adresse e-mail dans le rectangle blanc, nommé "Newsletter", situé sur le côté droit de la page principale, et de cliquer sur "OK".

    Pour terminer, vous pouvez également me soumettre des articles en rapport avec le contenu du site : je serais très heureux que d’autres auteurs collaborent à la création du site.


  • L'avis d'un scientifique...

    Le Docteur Olivier Feron (docteur en pharmacologie et biologie moléculaire, professeur à l’ Université catholique de Louvain) a aimablement accepté que je reproduise l’extrait d’une de ses interviews. Son point de vue est édifiant, car il cerne bien les rapports que l’on peut établir entre l’exigence d’un cours de français (ou de latin) axé, entre autres, sur la rigueur et la démarche scientifique !


    Question de Patricia Servais (Docteur en sciences
    biomédicales) :


    On constate aujourd’hui un manque de vocations scientifiques parmi les jeunes. Selon vous comment pourrait-on les susciter ?


    Docteur Feron :

    Deux suggestions me viennent naturellement à l’esprit : renforcer l’enseignement de la grammaire et de l’orthographe en Primaires et imposer l’enseignement du latin en humanités ! Étonnant ? Je m’explique.
    La mode actuelle est à la vulgarisation des sciences et à leur découverte par le jeu ou par des journées porte-ouvertes. Loin de moi l’idée de critiquer ces initiatives louables et certainement utiles mais je crois que le problème est plus profond. Le dialogue avec les adolescents au sortir des Humanités indique clairement que la désaffection des auditoires de cours de sciences tient principalement à la peur de la difficulté. Celle-ci trouve selon moi son origine dans un rejet chronique de l’effort. Je suis probablement très sévère, mais le problème est plus vaste qu’un manque d’intérêt pour la «chose scientifique». Surfer sur Internet à la recherche de documents en guise d’investissement personnel ne remplacera jamais une bonne dissertation bien construite ! L’exercice d’un thème latin ou la gymnastique de l’accord du participe passé sont plus proches de la démarche scientifique que ne l’est la manipulation d’une calculatrice fût-elle programmable ! Oui, je le reconnais, cela peut paraître trop rétrograde ou trop élitiste pour constituer l’un de ces fameux «socles de compétence» si chers à nos ministres d e l’Éducation.

  •  UN PLANNING PRÉCIS

     

    Formulez clairement vos objectifs. Décrivez concrètement ce que vous vous proposez de faire, et à quel moment. Ne vous contentez pas de dire «Je vais étudier», mais précisez par exemple «De 16 à 18 heures, synthèse des pages 80 à 120 du cours de philo». Lorsqu’il est concret, un planning est plus facile à respecter. Ce planning vous servira de garde-fou dans les moments difficiles. Un petit conseil toutefois : ne soyez pas trop ambitieux lorsque vous l’établissez. Si vous ne parvenez pas à vous concentrer plus d’une heure d’affilée, ne prévoyez pas une après-midi d’étude sans la moindre interruption...

    PENSEZ «POSITIF» !

    Ne créez pas votre propre perte en cultivant l’angoisse et le stress. Ce processus d’autodestruction peut se dérouler comme suit :
    1 Je ne vais jamais réussir.
    2 Je suis en retard et il y a trop à étudier.
    3 Je vais probablement échouer.
    4 Ce sera l’échec.
    5 Je suis un raté et je ferais mieux d’arrêter d’étudier.
    Si vous aboutissez dans ce cercle vicieux, changez radicalement votre manière de voir les choses. Essayez par exemple la relaxation par la respiration.

    RESPIREZ POUR VOUS RELAXER

    Installez-vous confortablement dans un endroit calme. Restez debout ou couchez-vous de tout votre long. Fermez les yeux. Respirez lentement et profondément par le nez, en gonflant le ventre au maximum. Retenez ensuite votre respiration pendant 5 secondes. Expirez complètement par la bouche. Répétez cet exercice durant 5 minutes. À l’issue de ces cinq minutes, ne vous redressez pas trop vite, car vous pourriez perdre l’équilibre. Relaxez-vous de cette sorte avant une situation de stress. Si vous ne pouvez vous installer confortablement, contentez-vous d’inspirer et d’expirer posément.


    À FOND LA FORME PENDANT LA BLOQUE !

    •    Mangez sain et léger. Lorsque vous avez prévu d’étudier, évitez les repas trop lourds, Ils se digèrent difficilement et provoquent somnolences et apathie. Optez plutôt pour plusieurs en-cas légers répartis sur la journée que pour un seul repas (trop) copieux.

    •    N’abusez ni du café ni du coca. Ils contiennent de la caféine, une substance qui peut vous rendre hypernerveux. Buvez-en modérément et alternez avec de l’eau et du jus de fruits.

        • Dormez. C’est pendant votre sommeil que le cerveau fixe les informations emmagasinées pendant la journée. Si vous vous endormez difficilement, faites une promenade ou buvez une tasse de lait chaud avant de vous glisser sous la couette.

        • Si vous fumez, faites-le à l’extérieur. L’exposition prolongée à la fumée de cigarette prive votre cerveau de l’oxygénation nécessaire. Combinez votre cigarette à un tour dans le quartier. Et si vous envisagez d’arrêter
    def umer, faites-le plutôt après les examens.

    • Faites de l’exercice. L’activité physique stimule la circulation sanguine et prévient les maux de nuque et de dos. Ne restez surtout pas assis ou couché pendant plusieurs heures, mais intégrez du changement dans votre horaire: promenade, détente, brève conversation avec vos copains ou parents...

    •    Offrez-vous un petit plaisir si vous réussissez à respecter votre programme : regardez une cassette, allez nager ou prenez un cappuccino sur une terrasse...

        •Si, malgré ces conseils, le stress et la peur de l’échec vous gagnent, vous trouverez une oreille attentive tous les jours de 11 à 23 heures à Télébloque (en Belgique), au 078-15 40 60.


    Avec l’aimable autorisation de Ma semaine TV de GB.

            TEXTE: A.M.





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