• Emilio Danero
    Reformuler la pensée de l’autre, c’est la restituer sans aucune déformation. Afin de bien restituer cette pensée, il est nécessaire, au préalable, de bien l’écouter même si nous ne partageons pas le point de vue de l’autre...


    L’exercice de reformulation est un exercice capital. Il est en effet indispensable de pouvoir restituer la pensée de quelqu’un sans la déformer avant de porter un jugement critique sur son contenu. Exercice difficile, car très souvent nous sommes peu réceptifs à la pensée de l’autre.

    Nous sommes parfois tellement centrés sur nous-mêmes que la pensée de l’autre est mal comprise ou mal entendue. Les gens, très souvent, ne s’écoutent pas, car chacun est plongé dans sa propre pensée.
    La première étape exige donc cette restitution avant de passer à une phase critique.

    Cet exercice peut se réaliser de plusieurs manières différentes :
    • Reformuler, d’une manière détaillée ou synthétisée, des pensées exprimées dans
    un texte.
    • Reformuler des pensées entendues lors d’un exposé ou d’un interview.
    • Reformuler les pensées exprimées en classe par un étudiant.
    • Reformuler un message transmis par le professeur.

    Il est intéressant de demander à la personne dont on reformule le message si elle est satisfaite de la restitution ! Il est clair qu’elle doit reconnaître intégralement son message !


    Exercice 1 : une discussion à deux

    Demander à un étudiant de commencer une discussion sur un sujet libre. À un moment donné, cet étudiant pose une question à son/ sa partenaire qui doit répondre à la question après avoir reformulé la pensée de l’autre.

    Exercice 2: une discussion à plusieurs (un animateur de groupe est ici souhaitable : il veille au respect des consignes).

    Un étudiant entame une discussion (sujet libre), puis pose une question à un membre du groupe. Celui-ci ne répond à la question qu’après avoir reformulé la réflexion du premier étudiant. Ce deuxième étudiant poursuit la discussion, puis posera une question à un autre étudiant qui n’ a pas encore pris la parole et ainsi de suite.

    Exercice 3 : reformulation à partir d’un exposé

    Demander à un étudiant de faire un exposé pendant 15 minutes environ. Toutes les deux minutes le professeur interrompt l’exposé et demande à chaque étudiant de reformuler, d’une manière éventuellement plus condensée, la pensée exprimée pendant ces deux minutes (sans se laisser influencer par les autres étudiants !). Ensuite l’exposé reprend pendant deux minutes. Nouvelle reformulation. L’ exercice continue ainsi jusqu’à la fn de l’exposé.

    Exercice 4 : reformulation à partir d’un exposé avec évaluation faite par l’orateur

    Demander à un étudiant de commencer un petit exposé pendant deux minutes (sujet libre). Ensuite proposer à chaque étudiant de reformuler, d’une manière éventuellement pus condensée, la pensée de l’orateur. Enfin évaluer l’exercice en demandant au premier étudiant s’il est satisfait de cette reformulation.


    Voici quelques critères afin d’évaluer la reformulation (cette évaluation se fait en discutant avec ceux qui ont reformulé les parties de l’exposé et avec l’orateur) :

    •Des éléments ont-ils été oubliés dans les reformulations ?
    •Des éléments nouveaux ont-ils été ajoutés dans les reformulations ?
    •Quelles sont les différences fondamentales entre les diverses reformulations ?
    •Certains passages reformulés sont-ils confus ou témoignent-ils d’un manque de compréhension à l’égard de l’exposé ?
    •Les diverses reformulations font-elles apparaître des prises de position très
    différentes ?
    •L’orateur reconnaît-il ses idées à travers telle ou telle reformulation ?
    •L’orateur a-t-il l’impression d’avoir dit plus ou moins de choses. Lesquelles ?





  • Emilio Danero

    Après un article théorique sur la notion de comique, Bruno Hongre nous offre une application : il analyse un sketch de Raymond Devos. Cette analyse a d'ailleurs valu à son auteur une réaction très enthousiaste de Raymond Devos.
    Vous trouverez, avant l'analyse du sketch, deux versions du texte.
    La première est la version publique interprétée vers 1958 au théâtre des Trois Baudets. Cette version publique permet de préciser les jeux de l'acteur et l'insertion des rires selon leur intensité.
    La deuxième version est la version écrite, publiée chez Orban en 1991.
    On pourra tirer profit de la comparaison.

    1) Les deux versions

    • La version publique

    (Raymond Devos, auteur et acteur de ses sketches, joue ici le rôle d’un interprète de musique qui vient donner un récital de guitare, mais ne peut s’empêcher de raconter au public ses problèmes personnels. Nous reproduisons le sketch en indi-quant en italiques le jeu de l’acteur et l’importance des rires, auxquels nous donnons un, deux ou trois astérisques, selon leur intensité.).

    J’étais dans une colère! (rires*) J’ai des doutes...

    Hier soir, en rentrant dans mes foyers plus tôt que d’habitude... il y avait quelqu’un dans mes pantoufles (rires**) Mon meilleur copain ! Si bien que je me demande si, quand je ne suis pas là... il ne se sert pas de mes affaires!! (rires***)

    Je vais vous jouer une étude de Sor (rires*). Sor était espagnol de 1778 à 1830... J’ai des doutes! (rires**) C’est pas sa pointure, alors il la force, vous comprenez ! (rires**) Alors, moi, après... il n’a qu’à s’en payer une paire, quoi ! (rires**) J’ai horreur que...

    Sor était espagnol de 1778 à ... jusqu’à sa mort (rires**), et après de très belles études, il en a écrites plusieurs... très belles aussi, dont la cinquième que je vais avoir l’honneur de vous interpréter (il s’apprête à jouer). J’ai horreur qu’on se serve de mes affaires !... (rires**)

    Voilà la cinquième de Sor (musique allègre à tonalité nostalgique). Mon pyjama c’est pareil ! (rires**) Depuis qu’il a acheté le même, j’retrouve plus le mien! (rires**) (tout en jouant :) Il s’en sert, quoi, y a pas de doutes ! (rires sur la musique)

    Ma femme voulait pas me croire, hein... Je lui dis :
    « Tu vas voir, un de ces jours, il va aussi se servir de tes affaires! » (rires*) Mon vieux, le lendemain, je retrouve son soutien-gorge dans la poche de son pardessus! (rires**) il s’en sert, quoi, y a pas de doutes ! (rires***) (l’acteur se met à chanter sur la musique, mélancoliquement)

    Un soir, j’arrive sur le palier, j’entends : « Profitons-en pendant qu’il est pas là (rires*) », tout ça... Tout ça, « débarrasse-toi de ton bonhomme de mari, c’est un empêcheur de tourner en rond...» Oh, mon vieux, je rentre, j’dis à mon copain qui était là : «Eh, dis-donc, eh, eh, baisse un peu la radio, on l’entend d’en bas ! »(rires***) Il s’en sert, quoi, y a pas de doutes! (rires**) (nouvel intermède musical, plus court)

    Trois jours après, j’rentre: je le trouve dans mon lit en train de fumer une de mes cigarettes ! (rires**) J’dis à ma femme, qui était à côté, j’dis : «Tu peux pas l’empêcher de fumer, non? (rires**) Il va brûler mes draps ! » Oh il s’en sert, quoi, y a pas de doutes ! (rires**) (reprise musicale)

    Alors, mon pyjama, mes pantoufles, ma radio, mes cigarettes,... pourquoi pas ma femme pendant qu’il y est! (rires****) (la musique reprend, très tristement ; l’interprète pleure sur sa guitare. Ce n’est plus qu’un pauvre homme qui achève la cinquième et dernière phrase de l’étude de Son. Applaudissements du public).


    • La version écrite

    (L’artiste entre, tenant d’une main, une chaise, de l’autre, sa guitare.)
    - J’ai des doutes !... J’ai des doutes !... Hier soir, en rentrant dans mes foyers plus tôt que d’habitude... il y avait quelqu’un dans mes pantoufles...
    Mon meilleur copain...
    Si bien que je me demande si, quand je ne suis pas là... (s’asseyant) il ne se sert pas de mes affaires !... J’ai des doutes !...
    (Se levant)... Je vais vous jouer une étude de Sor. Sor était espagnol de 1778 à... j’ai des doutes !...
    Ce n’est pas sa pointure !... vous comprenez ?... alors, il la force !... après, moi je... (il montre que sa pantoufle est trop large). Il n’a qu’à s’en payer une paire !
    (Revenant à son étude : )
    Sor était espagnol de 1778... jusqu’à... sa mort... Après de très belles études... il en a écrit plusieurs très belles aussi... dont la cinquième que je vais vous interpréter.
    (Il se rassied.)
    J’ai horreur que l’on se serve de mes affaires !... Pour cinq francs !... il a une paire de pantoufles.... n importe où !
    La Cinquième Étude de Sor.
    (Il joue la première phrase de l’étude de Sor.)
    ... Mon pyjama !... C’est pareil !... depuis qu’il a acheté le même... je ne retrouve plus le mien !... il s’en sert... quoi !... il n’y a pas de doute !...
    (Il joue la deuxième phrase de l’étude de Sor.)
    Ma femme ne voulait pas le croire. Je lui ai dit :
    - Tu vas voir !... un de ces jours... il va aussi se servir de tes affaires !
    Mon vieux, le lendemain, je retrouve son soutien-gorge dans la poche de son pardessus !...
    Il s’en sert, quoi !... il n’y a pas de doute !
    (Il joue la troisième phrase de l’étude de Sor.)
    ... Un soir, j’arrive sur le palier... j’entends : « Profitons-en pendant qu’il n’est pas là !... Débarrasse-toi de ton bonhomme de mari, c’est un rabat-joie !... »
    Ah ! mon vieux... j’entre... je dis à mon copain qui était là :
    - Oh !... Eh !... eh !... (il lui fait signe de baisser le ton).
    Baisse un peu la radio, on l’entend d’en bas !
    Il s’en sert, quoi ! ... il n’y a pas de doute !
    (Il joue la quatrième phrase de l’étude de Sor.)
    ... Trois jours après !... j’entre... je le trouve dans mon lit en train de fumer une cigarette, une des miennes !... Je dis à ma femme qui était à côté :
    - Tu ne peux pas l’empêcher de fumer, non ?... Il va brûler mes draps !...
    Il s’en sert, quoi !... il n’y a pas de doute !
    ... Alors !... mes pantoufles !... mon pyjama !... ma radio !... mes cigarettes !... et pourquoi pas ma femme tant qu’il y est !...
    (Il réalise soudain que ce n’est pas seulement de ses affaires dont son copain abuse...)
    (Il réalise aussi qu’il a dévoilé son infortune devant tout le monde ; et ce n’est plus qu’un pauvre homme qui joue la sixième et dernière phrase de l’étude de Sor... et qui sort.)


    2) L'analyse du sketch

    SUJET ET CENTRE D'INTÉRÊT


    Un sketch est une courte histoire comique, jouée parfois par deux ou trois acteurs, mais le plus souvent par un auteur-acteur qui incarne lui-même les ou le personnage mis en scène dans son sketch. Nous sommes donc bien au théâtre, et la nature du plaisir éprouvé par le public doit nous permettre d’approfondir la notion de comique, ou du moins quelques-uns de ses aspects.
    Le sketch « J’ai des doutes » repose sur un thème traditionnel du théâtre occidental (Molière l’a lui-même traité dans L’Ecole des femmes) : la hantise du cocuage et, corrélativement, la joie moqueuse des publics devant le spectacle des maris trompés. Il s’agira naturellement de voir comment Raymond Devos renouvelle le thème et parvient à l’originalité dans cette histoire.
    Une autre information préalable doit être donnée pour éclairer la réaction du public : dès le début du sketch, les spectateurs savent à qui ils ont affaire. Raymond Devos est en effet déjà connu, mais surtout, le personnage qu’il incarne dans ses premiers sketches est toujours un personnage pris dans une situation qui le dépasse, dans laquelle il se débat naïvement, avec des humeurs grossies et souvent infantiles. Ainsi s’explique-t-on qu’il lui suffise de dire « J’étais dans une colère », ou gravement « J’ai des doutes», pour que le public s’amuse, alors qu’il ne sait pas encore de quoi il s’agit.
    L’objectif de notre commentaire sera de tenter de répondre à la question : pourquoi rit-on ? Cet unique centre d’intérêt doit pourtant faire l’objet d’une double approche. En effet, dans le plaisir de rire se mêlent deux types d’amusement. L’un est, si l’on veut, d’ordre intellectuel : il s’agit d’un plaisir de l’esprit, d’un jeu de notre intelligence qui devine peu à peu les dessous de l’histoire racontée dans ce sketch et en savoure l’ingéniosité. L’autre est plutôt d’ordre émotif, il s’agit du « vrai » plaisir comique, celui qui s’exerce aux dépens du personnage malheureux et ridicule en raison de son aveuglement. Bien sûr, ce «plaisir spirituel » et ce « plaisir comique » ne font qu’un dans le rire du public : mais sans le premier, il n’y aurait sans doute pas le second ; aussi allons-nous essayer de les isoler et analyser en procédant à deux séries de remarques successives :

    1. La logique absurde de l’histoire (l’amusement spirituel).
    2. L’auto-aveuglement d’un personnage malheureux (le plaisir comique)


    LA LOGIQUE ABSURDE DE L’HISTOIRE

    Un personnage nous révèle progressivement une série de faits, d’indices relatifs à sa situation conjugale. Ces informations sont de plus en plus révélatrices de son malheur : sa femme le trompe avec son « meilleur copain». Mais ce que nous avons deviné dès les premières répliques, il va mettre toute la durée du « récit » à s’en rendre compte. Loin de comprendre ce qu’il désirerait savoir, il va chercher, à chaque nouvel indice irréfutable, une explication « naturelle » lui permettant d’échapper à l’évidence, de rester dans le doute. A ce niveau, celui de la participation de notre intelligence à l’histoire, ce n’est pas la naïveté du personnage qui est à souligner, mais plutôt l’ingéniosité que lui prête l’auteur. Tout se passe comme si nous suivions une énigme à l’envers : étant donné une conclusion évidente, quelle raison plausible peut-on trouver pour ne pas y aboutir ? Quel prétexte naturel, et pourtant absurde, va-t-on nous donner pour retarder la « logique » des faits ?
    Par exemple, l’ami sans gêne met les pantoufles du mari. Celui-ci conclut : « Je me demande s'il ne se sert pas de mes affaires. » La conclusion est en retrait sur ce que prouvent les faits! Autre exemple, le pyjama: « Depuis qu’il a acheté le même, je ne retrouve plus le mien. » Nous comprenons que cet argument a été donné par l’épouse à son mari ; celui-ci le reprend tel quel parce que cela l’arrange, et lui permet de ne pas voir l’évidence : son « copain » couche chez lui, avec son pyjama, et bien entendu, dans son lit... Idem pour le soutien-gorge, pour la radio, pour la cigarette. A chaque fois, la preuve irréfutable est détoumée de sa finalité, et le mari trompé conclut bien quelque chose, mais toujours une demi-vérité qui l’empêche de voir la vraie vérité. Notre plaisir, ici, est dans l’inattendu de l’explication. Le « coup de la radio » nous ravit : nous ne l’aurions pas imaginé. De même pour la colère du mari qui voit son ami dans son lit, près de sa femme : c’est sur le risque de voir brûler ses draps qu’il centre son mécontentement, pour ne pas voir l’évidence de son infortune conjugale !
    Bien entendu, nous sommes dans une logique de l’absurde. Il est de plus en plus invraisemblable que le personnage ne se rende pas compte de la réalité ; à chaque nouvel indice, nous attendons sa prise de conscience (notre rire est peut-être même là pour l’avertir), et à chaque fois, nous sommes positivement stupéfaits par l’ingéniosité de l’explication qui lui permet de ne pas voir l’évidence. Cette progression du jeu, la contradiction de plus en plus « énorme » entre les semi-conclusions auxquelles parvient le personnage (« il s’en sert, quoi, y a pas de doute ») et la vérité qu’il refuse de voir intensifient au fil du. sketch le « plaisir spirituel » du public Et pour finir, au moment où nous pensons que décidément le personnage ne pourra pas prendre conscience de son malheur, il nous surprend encore en faisant tout à coup le bon raisonnement (mais avec un retard qui nous amuse) : « Alors, mon pyjama, mes pantoufles, ma radio, mes cigarettes... pourquoi pas ma femme pendant qu’il y est ! ». A noter que, dans cette réplique encore, nous savourons la contradiction qui existe entre ce qui est la réalité et ce que le personnage présente comme une éventualité encore tout à fait hypothétique... Notre intelligence domine le pauvre homme : mais ce sentiment fait déjà partie de l’autre dimension du rire, le plaisir à proprement parler comique, qui est de nature émotionnelle plus qu’intellectuelle.


    L’AUTO-AVEUGLEMENT DU PERSONNAGE

    Un homme est malheureux parce que sa femme le trompe et qu’il le pressent. Il est ridicule parce qu’il refuse de voir la vérité, tout en prétendant y parvenir (Y a pas de doute !). Comment le public peut-il rire de cette situation plutôt tragique, du moins fort douloureuse? Est-il incapable de pitié?
    En transposant ici certaines interprétations de Freud (Le Mot d’esprit et ses rapports avec l’inconscient), on pourrait schématiquement isoler deux composantes du rire :

    — L’une est liée à l’angoisse, à la « pitié » que suscite en nous l’identification passagère à un personnage malheureux, et qui nous rappelle toujours plus ou moins consciemment des angoisses vécues par nous-mêmes, dans d’autres situations. Devant le personnage qui s’exprime douloureusement devant nous, cette pitié mobilise au fond de nous une sorte d’énergie psychique : nous souffrons avec lui. Mais aussitôt, l’atmosphère invraisemblable et absurde du sketch nous révèle que tout cela n’est qu’un jeu, que nous ne sommes pas concernés. La différence entre ce qui est (nous ne sommes pas lui) et la fiction de cette histoire absurde produisent une illumination immédiate en nous: ouf, cela ne nous arrive pas ! L’énergie d’angoisse mobilisée, soudain libérée, se décharge alors physiquement en rire. Au cours du sketch, il se produit une série de rapides identifications/désidentifications à la douleur du personnage, qui ajoutent ainsi au plaisir spirituel un plaisir comique de soulagement en profondeur.
    — La deuxième composante du rire est liée, elle, au sadisme plus ou moins avoué qui gît au fond de l’être humain. Il ne s’agit pas de dire ici que nous savourons la souffrance même du personnage, mais plutôt, que nous éprouvons une vive satisfaction de sentir notre supériorité sur lui. Supériorité venue de notre intelligence de la situation (nous voyons immédiatement ce qu’il refuse de voir) et désir aussi de sanctionner par notre rire son auto-aveuglement. Tout au long de ce sketch, au niveau émotif, nous ne cessons de « triompher » par notre rire aux dépens du personnage.

    Bien entendu, pour que ces deux dimensions du rire s’expriment plus ou moins consciemment, il est nécessaire que nous ne soyons pas affectés réellement par le malheur du personnage, comme nous le serions devant une personne réelle. C’est ici que jouent les éléments déclencheurs de notre amusement, étudiés plus haut, mais aussi un certain nombre de procédés classiques du théâtre comique, qui ont pour objet d’entraîner le public dans l’euphorie. Voici les éléments spécifiques qui font de ce sketch une comédie :

    • Il y a d’abord, rappelons-le, une situation de départ qui prédispose le public à ne rien prendre au sérieux : c’est la tradition du cocuage, nous l’avons dit, et la connaissance préalable qu’a le public du personnage habituel joué par R. Devos, a priori comique (comme pouvait l’être Sganarelle joué par Molière, ou Chariot joué par Charlie Chaplin).

    • Ensuite, on notera la mise en scène du sketch, qui présente une situation amusante en soi : l’interprète, le « maître » venu officiellement donner un récital, ne peut se retenir de confier au public ses petites misères, de manière obsessionnelle. La contradiction entre la fonction officielle du maître de musique et la confession coléreuse du mari est la clef d’une sorte de pulsation du sketch, qui entraîne le public. Le musicien veut reprendre son sérieux, le mari colérique revient à son obsession, et ainsi de suite.

    • Le comique de répétition, lié à la progression de l’invraisemblance, ponctue les phases du sketch. Les « J’ai horreur qu ‘on se serve de mes affaires » ou « Y a pas de doutes, il s’en sert» soulignent, à la fin de chaque phase, le caractère obsessionnel du personnage. Par ces répétitions, le sketch est entraîné dans une sorte de mécanique qui fait croître l’euphorie du spectateur. Le personnage cesse d’être un homme qui souffre pour paraître un automate qui se répète. Nous avons là un bel effet de ce que Bergson appelle « du mécanique placé sur du vivant», source immanquable de rire, selon cet auteur. Notons d’ailleurs que la série d’objets « empruntés » par le copain (pantoufles, pyjama, radio, cigarettes) laisse entendre que la femme n’est elle-même, aux yeux de son mari, que l’une de ses « affaires » personnelles. Ce caractère mécanique accentue le comique de la dernière réplique.

    • Le « comique du caractère », que nous avons pressenti, tient dans la contradiction essentielle du personnage : voilà un malheureux qui, ayant des doutes, cherche des certitudes, mais qui s’empresse (involontairement?) d’inventer des semi-vérités qui lui masquent la réalité réelle. Peut-on avoir, jusqu’à la fin du sketch, une volonté aussi manifeste de savoir la vérité et un besoin aussi obsessionnel de se la cacher ? L’auto-aveuglement (qui peut rappeler celui d’Orgon dans Tartuffe) est un trait de caractère qui produit des comportements rigides, mécaniques, caricaturaux, d’où le comique naît classiquement. C’est dans ce cas que le ridicule « tue », en suscitant le rire triomphant dont nous avons parlé précédemment.

    Ces différents éléments comiques que nous séparons pour les besoins de l’analyse, fonctionnent évidemment ensemble : ils se multiplient l’un par l’autre. Ce qui fait exception, cependant, dans ce sketch, ce sont les passages musicaux, entre chaque phase verbale du texte : là, le public reprend son sérieux, son attente, et il pourrait y avoir un risque de gravité soudaine. La musique est en effet mélancolique, elle convient à la tristesse intérieure du personnage, elle pourrait désamorcer les rires en rendant les gens trop sensibles à la douleur du musicien. Cela joue sans doute pour quelques spectateurs ; mais pour l’ensemble du public (l’écoute du sketch enregistré le montre), il n’en est rien, et l’on a même l’impression que les intermèdes émouvants servent à « recharger » la capacité de rire de la foule. Deux raisons expliquent sans doute ce processus: ce que nous avons dit plus haut de la rapide identification/désidentification, qui permet à chacun de transformer son énergie de compassion en rire libérateur ; et aussi, l’atmosphère d’irréalité due à l’invraisemblance croissante de la « logique » du sketch. Mais après coup, il reste un élément de tristesse: n’a-t-on pas honte d’avoir ri ?


    CONCLUSION

    • Du point de vue de la méthode, nous avons procédé à deux approches synthétiques du texte, pour mieux différencier les deux types de plaisir que peut éprouver le public. Mais il va de soi qu’à l’examen, une lecture méthodique du texte peut être opérée dans son déroulement. Après avoir annoncé le thème et le mouvement progressif du sketch, on commentera chacune des neuf phases successives qui le constituent, en montrant bien comment la part de rire « spirituel » et de rire « comique » s’articulent l’une sur l’autre.

    • En ce qui concerne la nature profonde du rire, nous avons pu remarquer qu’au cours de cette histoire, nous frôlons la tragédie, et que pourtant le public rit largement. Une conclusion s’impose : le comique n’est pas dans le contenu d’une histoire amusante en soi, il est dans le traitement de cette histoire par différents procédés que nous avons dégagés. En somme, le comique est d’autant plus fort que l’histoire est plus tragique. Quel que soit le « message » qu’il veut transmettre, un auteur de théâtre a le choix entre deux modes d’expression qui sont le tragique et le comique. On pourrait même soutenir que le comique est plus efficace pour exprimer la douleur, dans la mesure où il laisse au fond du spectateur une sorte de « remords du rire » qui peut le conduire à méditer de façon approfondie, alors que les simples pleurs versés devant un spectacle pathétique soulagent si bien qu’on n’a plus besoin d’y penser par la suite !

    Bruno Hongre ©2004


                                                                            Illustration : Emilio Danero








  • Bruno Hongre nous propose ici un remarquable article sur le comique. Après avoir rappelé quelques composantes du plaisir de rire, il évoque les niveaux du comique et les procédés qui font rire. Autant d’outils qui vous permettront de mieux appréhender les textes suscitant le sourire ou le rire.

     

    REMARQUES PRÉLIMINAIRES


    1) En général, autant l’on aime rire, autant l’on déteste s’expliquer les raisons de son rire. D’une part, parce que c’est un sujet extrêmement complexe, qu’aucune théorie ne parvient à élucider totalement (il y a toujours des rires qui échappent aux explications traditionnelles de l’hilarité). D’autre part, parce que le rieur n’a peut-être pas trop envie de regarder en face les satisfactions suspectes, ambiguës, qui nourrissent en profondeur son rire. Savoir pourquoi on rit pourrait nous rendre singulièrement graves. On se contente alors de la tautologie : « Pourquoi rit-on ? Parce que c’est drôle ! ».

    2) Dans l’approche de cette activité rythmique des muscles zygomatiques, typiquement humaine selon Rabelais, il est difficile de distinguer ce qui serait un rire naturel, spontané, qui naît au hasard des circonstances de la vie courante, du comique étudié, théâtral, que le public va chercher dans des spectacles produits pour le distraire. D’une part parce que la vie sociale la moins concertée, fertile en sujets d’amusement, est toujours une sorte de théâtre naturel où les uns (en position de public) rient à propos de ce que disent ou font les autres (en position de conteurs-amuseurs ou d’acteurs involontaires). D’autre part parce que, très tôt, nous « consommons » des divertissements amusants, lesquels nous apprennent à regarder le monde comme spectacle, et ainsi, à « reconnaître » dans certaines situations de la réalité un « comique » préalablement intériorisé comme catégorie « littéraire ». Alors qu’il s’agit là d’un attitude culturelle (raison pour laquelle on « rit » différemment selon les cultures), nous « gloussons » spontanément comme si les choses s’ingéniaient d’elles-mêmes à nous divertir, en oubliant que notre sens comique est le fruit de réflexes pré-construits. Aussi pourra-t-on illustrer cette notice aussi bien par des exemples empruntés aux spectacles (sketches, théâtre) que par des situations couramment observées.

    3) L’éternelle interrogation « pourquoi rit-on ? » peut donner lieu à deux recherches complémentaires Qu’est-ce qui produit l’hilarité des publics (niveaux de comique et procédés « qui font rire ») ? En quoi consiste le « plaisir » ainsi déclenché (nature de cette euphorie, besoins plus ou moins conscients qu’elle « satisfait ») ? Nous allons tenter d’apporter quelques éléments de réponse en nous inspirant (très librement) de trois livres : Le Rire de H. Bergson, Le Mot d’esprit et ses rapports avec l’Inconscient de S. Freud, et Psychocritique du genre comique de Ch. Mauron. Commençons par la seconde question, celle du « plaisir » qui habite le rire : en analysant ses composantes, nous serons à même de mieux comprendre les diverses formes que prend le comique, et les processus susceptibles de le déclencher.



    QUELQUES COMPOSANTES DU PLAISIR DE RIRE

    Sachant que tout se mêle dans le rire, on peut néanmoins tenter de distinguer :

    1) Un plaisir « spirituel », ou intellectuel. C’est d’abord l’intelligence en effet qui s’amuse, à tort ou à raison, à percevoir des contradictions, des « absurdités », des « non sens » qui ont tout de même du sens, des glissements ou des confusions sémantiques, etc. Cela apparaît dans toutes les sortes de « jeux de mots », qu’on en soit le manipulateur ou l’auditeur. Révélateurs sont à cet égard les sketches de Raymond Devos (cf. « Caen », « La mer démontée », « Le Plaisir des sens », etc.). Le plaisir est bien ici dans cette jonglerie de l’acteur avec les mots et leurs sens, qu’elle soit ou non raffinée. Mais si l’intelligence est nécessaire à saisir ce jeu, elle n’explique pas à elle seule le plaisir qu’on y prend. Cette étrange « euphorie » qui naît du jeu de mots a pu être interprétée comme une revanche sur l’ordre du langage, ordre qui nous est imposé par un sévère apprentissage, et que nous avons soudain le droit de transgresser le temps d’une histoire drôle ou d’une réplique théâtrale… Plaisir du non-sens, qui échappe provisoirement à la censure de la Raison et donne lieu à des emballements absurdes. Plaisir de constater que le code du langage a de nombreuses failles, qu’on peut truquer avec celles-ci, que les mots peuvent être déformés, manipulés, au point de signifier à la fois les choses et leur contraire. Plaisir de replonger dans l’univers magique de l’enfant, où n’importe quel son peut engendrer n’importe quel sens…

    2) Un plaisir plus spécifiquement « comique » , dans lequel la part émotionnelle l’emporte sur la part intellectuelle, donnant alors lieu à ces fameux « éclats » de rire qui se déploient en spasmes débridés. Cette dimension apparaît clairement lorsqu’on observe, en position de spectateurs hilares, des situations qui sont angoissantes pour les personnes ou les personnages qui les vivent. Selon Freud, cela peut s’expliquer par une sorte de « décharge » d’énergie d’angoisse inutilisée, dont nous pouvons saisir le mécanisme en prenant l’exemple d’un des plus fameux sketches de Raymond Devos : « Le Plaisir des sens ».
    En voici l’argument : un automobiliste pénètre sur un rond-point, et au moment où il tente d’en sortir, s’aperçoit que toutes les rues sont en sens interdit. Situation cauchemardesque, à laquelle le spectateur s’identifie d’autant plus facilement qu’il a l’expérience de la conduite en ville. Notre automobiliste demande alors à un policier ce qu’il doit faire, et celui-ci lui répond : « Tourner avec les autres ». C’est alors que le rire du public jaillit franchement. Tout en percevant l’absurdité et le caractère stressant de cette ronde kafkaïenne, chacun se rend compte qu’elle n’est pas réellement pour lui. Le processus qui déclenche le rire est alors le suivant :
    - dans un premier temps, le spectateur s’identifie au personnage et partage momentanément son « angoisse » ou sa colère, ce qui mobilise en son for intérieur une certaine énergie psychique ;
    - dans un second temps, prenant conscience que cette situation « impossible » n’est qu’une fiction pour lui, le spectateur se distancie soudain du personnage, et son « énergie d’angoisse » un instant mobilisée (par le fait de s’identifier) se libère en un grand rire de soulagement. C’est l’euphorie après l’accablement. Et cette soudaine euphorie, cette sensation d’apesanteur, nous apparaît vraiment comme une caractéristique majeure du plaisir comique.
    Mais revenons à notre sketch. On sait qu’il se poursuit et s’amplifie alors selon une logique parfaitement absurde : il est interdit de s’évader du rond-point ; tout le monde doit tourner ; la police fait sa ronde, en sens inverse ; le laitier (dont le beurre « tourne »), l’ambulancier (dont le malade décède), le convoi funéraire, et bientôt toute la cité, tout se trouve embarqué dans la ronde infernale. Par convention, le public continue d’adhérer à l’histoire, à « croire » par intervalles à l’évocation de cet univers kafkaïen (et le jeu de l’acteur Devos, incarnant l’angoisse du personnage, est ici fondamental), mais en même temps, il ne cesse de se dés-identifier à chaque nouveau détail insolite (et donc « désopilant ») qui affole l’automobiliste. Jusqu’à la fin de ce sketch, parfaitement rythmé par son auteur, il y a ainsi reprise et relâche d’angoisse dans le public, le tout se résolvant en salves de rires…
    Ce processus n’est pas incompatible avec la définition de Bergson, qui établit que nous rions chaque fois que nous percevons « du mécanique plaqué sur du vivant ». En effet, l’aspect mécanique qui entraîne tout à coup la vie de la ville — le vivant— (grossissement des effets, amplification des conséquences d’un postulat insensé, etc.) est précisément ce qui conduit le spectateur à se distancier de la situation. Percevant du vivant, il s’identifie ; percevant le mécanique, il rompt son processus d’identification : il y a bien une chaîne de reprises et relâches d’angoisse.
    Il est vrai que Bergson ajoute à l’interprétation freudienne un autre élément : s’il y a quelque chose de « mécanique » qui nous fait rire d’un personnage vivant, cela provient souvent de l’inadaptation de celui-ci à telle ou telle situation. Le plaisir comique s’alimente alors à notre sensation de supériorité sur celui dont on rit (celui que l’on juge « ridicule »), comme on le verra ci-dessous dans l’évocation du « plaisir critique ».
    Mais cet élément n’est pas non plus sans lien avec ce qui se meut au fond de notre inconscient. Car cette fréquente inadaptation au monde, génératrice d’angoisses, nous l’avons tous vécue lors de nos premiers apprentissages : voir un personnage inadapté peut ainsi, l’espace d’une seconde, mobiliser notre apitoiement et, la seconde qui suit, déclencher notre rire par libération de cette « énergie » d’angoisse brièvement réveillée. Et jouir alors d’un sentiment de supériorité, c’est souvent prendre sa revanche contre des affects anciens, - rappels semi-conscients de situations archaïques où nous étions en douloureuse position d’infériorité... On voit que l’euphorie du rieur peut avoir de multiples racines.

    3) Un plaisir critique (ou revanchard, ou sadique, ou satirique). Dans sa Psychocritique du genre comique, Charles Mauron analyse le plaisir du spectateur qui rit aux malheurs d’Arnolphe dans l’Ecole des femmes en l’interprétant comme une compensation aux souffrances oedipiennes de tout enfant ! Qu’est-ce à dire ?
    Dans le traditionnel triangle oedipien, le tout jeune (notamment le petit garçon) se voit dépossédé de l’objet aimé (la jeune femme, sa mère) par le « vieux » (le père, qui affirme son droit sur son épouse). C’est une terrible frustration, mêlée de peur et de culpabilité, dont le jeune homme gardera longtemps la trace dans son Inconscient.
    Dans la pièce de Molière, l’Ecole des Femmes, c’est à l’inverse le jeune homme (Horace) qui dépossède le Barbon (Arnolphe) de l’objet aimé que celui-ci prétendait se réserver (Agnès).
    Dès lors, le rire que suscite l’attitude d’Arnolphe ne s’explique pas seulement par l’énormité de ses colères ou de ses ridicules de vieillard berné ; ce rire s’accompagne d’une sensation de revanche inconsciente sur une situation que nous avons antérieurement tous plus ou moins vécue. Le succès d’Horace et l’allégresse qui en résulte correspondent au renversement triomphal d’une situation angoissante. À travers lui, c’est à notre tour de ravir l’objet aimé et d’en frustrer le « Vieux » qui nous l’interdisait. Nous revivons donc notre « complexe d’Œdipe », mais en vainqueurs cette fois, et ce délire est un triomphe ! Notre rire se nourrit d’une vengeance fantasmatique, plaisir étonnant, inattendu, mais d’autant plus vif que nous en ignorons le réel motif…
    On peut généraliser cette composante du rire. Nous jubilons chaque fois qu’il nous est possible de nier — fictivement — le fameux « principe de réalité » dont nous avons dû cruellement subir la loi dans notre passé d’enfants, au fil de toutes les frustrations qu’implique l’apprentissage de la vie. Dans d’innombrables scènes comiques, nous rions ainsi d’une autorité ou d’un pouvoir établi, par la grâce d’un renversement triomphal, mais provisoire, de situations où nous avons dû nous soumettre jusqu’à l’humiliation. À chaque fois, la revanche que nous prenons semble proportionnelle à l’importance sociale de ce pouvoir. Supposons par exemple qu’un ami bien aimé se casse la figure en glissant sur une peau de banane : malgré le caractère mécanique de sa chute, nous rirons modérément. Mais s’il s’agit d’un chef de service, ou de notre prof de français, figures d’autorité, nous aurons du mal à réfréner notre éclat de rire. Et s’il s’agit d’un ministre ou d’un président, alors, nous nous amuserons très fort. Dans chaque cas, le personnage dont nous rions incarne le Surmoi, la Loi à laquelle nous avons dû obéir au cours de notre éducation : et son ridicule soudain nous permet de prendre notre revanche, le temps d’un délire à peine conscient.

    Mais notre « Inconscient » n’est pas simplement constitué de frustrations appelant des revanches. Il est aussi traversé de pulsions carrément sadiques. C’est-à-dire qu’il y a un certain plaisir inavoué à faire mal, à faire souffrir, à réduire autrui à l’état de girouette que l’on manie. La formule de Bergson, qui explique le rire par du « mécanique plaqué sur le vivant », va au-delà de la simple perception par l’intelligence d’automatismes ou de conduites inadaptées : elle implique, on l’a vu, l’existence d’une forme de jouissance à réduire autrui à l’état de chose ou d’instrument. Plaisir de supériorité du spectateur, rire qui « châtie » les inadaptés sociaux, euphorie d’un public qui exprime son pouvoir collectif en riant des malheurs ou des conduites non conformes de quelques-uns. Fernand Raynaud déclarait : « Il faut se diminuer pour faire rire » ; il lui suffisait alors d’incarner un personnage ridicule pour attirer sur lui le rire (méprisant) du public inconsciemment sadique. En général, l’acteur qui « fait l’idiot », pour amuser, flatte plus ou moins sciemment ce sadisme social. Quand on dit que « le ridicule tue », on confirme que le rire est une arme qui peut servir la haine. Idem quand, dans un groupe, on essaie de « mettre les rieurs de son côté » : c’est pour récupérer le pouvoir du groupe à son profit (et au détriment de son adversaire).

    On voit ainsi que le « plaisir critique », qui souvent décuple le rire, n’est pas seulement l’expression d’une revanche bien compréhensible de la part d’un rieur qui se souvient vaguement avoir été frustré : il peut être l’expression d’un sadisme collectif qui renforce les préjugés du groupe, le pouvoir des castes, ou les hiérarchies sociales. C’est dans cette perspective, mais en l’inversant, qu’il faut resituer le plaisir satirique propre aux comédies de mœurs, à la littérature polémique, aux sketches politiques, etc. Il s’agit très souvent, de la part d’un auteur qui ironise ou qui fait rire, d’une réponse personnelle à l’oppression du groupe. Oppression qui peut prendre la forme d’une mode passagère (cf. Les Précieuses ridicules), d’un ordre hypocrite (la caste des faux dévots dans Tartuffe), d’un pouvoir socioéconomique (les hommes d’affaires dans le Topaze de Pagnol). Oppression que fustige l’œuvre littéraire pour nous libérer, et qu’illustre la formule célèbre : « Castigat ridendo mores » (« il — l’auteur — châtie les mœurs par le rire »).
    Ainsi, autant on peut s’alarmer des ambiguïtés du rire sadique (il peut en effet nourrir toutes les formes d’ostracisme, tous les préjugés de classes dans une société donnée), autant on peut comprendre et participer au rire satirique en ce qu’il dénonce la bêtise, ou l’oppression, ou l’injustice, comme c’est le cas dans les meilleures comédies. Mais il demeure vrai que les limites sont parfois difficiles à distinguer, notamment lorsque les auteurs pratiquent ce qu’on appelle le « second degré » (par exemple, un sketch met en scène un raciste caricatural ; l’auteur lui prête évidemment des propos hyper-racistes ; mais voici que le public, lui-même pétri de préjugés, se met à applaudir ces propos qu’il prend au premier degré !!! Comment s’y retrouver ?).

    4) Un plaisir mimétique. « Plus on est de fous, dit le proverbe, plus on rit. » Effectivement, le rire est contagieux : plus la foule est nombreuse, plus les éclats de rire s’enflent. Ce phénomène a donné lieu à une fâcheuse pratique des médias : les rires pré-enregistrés, qui donnent au spectateur isolé le sentiment de participer à une émotion collective, et du même coup, l’entraînent à rire sans qu’il comprenne pourquoi (ce qui peut faire du rire le triomphe de l’abêtissement autant qu’il peut être, par ailleurs, l’expression de l’intelligence…). Et de fait, dans un groupe, il est mal vu de ne pas s’associer à l’euphorie collective : celui qui s’isole ou « ne trouve pas cela drôle » est taxé de « rabat-joie » ; et cependant, après coup, c’est soi-même que chacun peut trouver ridicule lorsqu’il considère les motifs de son hilarité…
    Rire permet de se souder aux autres ; se sentir soudé aux autres permet de rire. Telle est la satisfaction mimétique. Elle explique le caractère contagieux du rire. La part d’inconscient qui alimente le rire suppose en effet qu’on oublie sa « raison » et les censures qui lui sont liées : il est plus facile de faire en groupe ce qu’on ne ferait pas seul, lorsqu’on conserve sa conscience critique. La phrase « plus on est de fous, plus on rit » peut ainsi être lue à l’envers : « plus on rit, plus on peut se permettre d’être fous ensemble », c’est-à-dire : plus on peut se permettre de régresser collectivement dans des émotions infantiles. Et ce plaisir mimétique n’est pas sans rappeler la notion de « saturnales », lorsque le public en vient à rire de ce même ordre social qu’il respecte par ailleurs...

    Il y a donc quelque chose de l’ordre du défoulement collectif, plus ou moins hystérique et plus ou moins abêtissant dans le plaisir du rire, — quand bien même notre intellect et notre culture du comique ont été, au départ, absolument nécessaires au déclenchement de l’hilarité. Ce qui confirme cette conclusion, c’est le « remords » d’avoir ri qu’on éprouve parfois, lorsqu’on vient de rire largement du malheur ou du ridicule d’autrui, en s’étant laissé entraîner par le groupe. Musset ne disait-il pas, à la suite d’une représentation du Misanthrope et de la « mâle gaieté » que répandent les grands textes de Molière, que « Lorsqu’on vient d’en rire, on devrait en pleurer »…


    LES NIVEAUX DE COMIQUE

    Les composantes du « plaisir de rire » que nous venons de dissocier se mêlent le plus souvent dans les spectacles qui nous « amusent ». Lorsqu’il s’agit de théâtre, on distingue classiquement cinq niveaux de comique, des plus grossiers aux plus subtils. Cette différenciation des formes du comique permettra, simultanément, de hiérarchiser les significations plus ou moins profondes que les auteurs dramatiques donnent à leurs pièces.


    1) Le comique de gestes

    Du coup de pied au derrière à la chute malencontreuse, des mimiques faciales aux gesticulations, c’est là une forme de comique élémentaire qu’aucun grand auteur n’a méprisée (Molière, Beaumarchais, Charlie Chaplin, etc.). Les effets de décor, la manipulation d’objets (voir l’usage qu’en font les clowns), les didascalies parfois très détaillées qui font de l’auteur le premier metteur en scène de son théâtre, tout est à repérer et commenter. L’invention de « gags » se retrouve naturellement dans de nombreux films comiques, de Jacques Tati ou de Louis de Funès par exemple.


    2) Le comique de mots

    Il comprend bien entendu les jeux de mots et tout ce qui est de l’ordre de l’inflation verbale (cf. l’histoire du rhume dans La Cantatrice chauve de Ionesco), mais aussi les mots d’auteur et les répliques ciselées que l’on peut souvent détacher de leur contexte (cf. le docteur Knock déclarant « Tout homme en bonne santé est un malade qui s’ignore. »). Cependant, le plus souvent, les meilleures répliques tirent leur saveur de la situation où elles sont prononcées, par des personnages souvent inconscients du comique de leurs phrases, comme Géronte s’écriant dans Les Fourberies de Scapin : « Mais que diable allait-il faire dans cette galère ?! »


    3) Le comique de situation

    Ce dernier découle des péripéties de l’intrigue. L’auteur s’ingénie à placer ses personnages dans des circonstances imprévues, généralement embarrassantes. Il en résulte des malentendus, des quiproquos, des rencontres fâcheuses (situation classique des comédies de boulevard : le mari surprend son épouse dans les bras de son amant), d’où des engrenages délirants comme sait en composer Feydeau.


    4) Le comique de mœurs

    Il s’agit cette fois de faire rire les spectateurs devant le tableau caricatural d’un milieu social, d’une profession, des mœurs dites modernes, etc. C’est le cas notamment chez Molière, avec sa galerie de « Précieuses » (ridicules), de médecins (infatués de leur savoir), de « bourgeois » (qui se veulent gentilshommes) ou de ses pédants burlesques (type Vadius ou Trissotin). Le comique de mœurs peut être :
    - tantôt purement « comique » : l’auteur caricature les tendances de son époque, les manières de vivre, de parler ou de penser à la mode, en grossissant le plus souvent les traits de ses personnages ;
    - tantôt (ou simultanément) « satirique » : l’auteur attaque directement les vices de son siècle (l’hypocrisie religieuse, la corruption financière, les préjugés sociaux) ; le rire franc fait alors place à l’ironie incisive, aux mots ou aux tirades féroces, qui peuvent parfois viser des contemporains précis.


    5) Le comique de caractère

    Cette fois, le rire porte sur la psychologie, sur les contradictions ou les faiblesses de la nature humaine, sur les grands « types » humains. Le dramaturge peint par exemple l’avarice, la vanité, la colère, le snobisme, en faisant rire du comportement rigide ou obsessionnel des personnages atteints de ces vices. Notons qu’ici, ce n’est pas forcément le caractère lui-même des personnages, qui nous amuse : on rira plutôt des inadaptations qui en découlent, des effets de contrastes qui peuvent en résulter, etc. Ainsi, le « Misanthrope » de Molière ne devient risible que parce que, tout en déclarant haïr le genre humain (ce qui n’est guère drôle), il prétend malgré tout se faire aimer d’une jeune coquette dont il est amoureux. De même, Don Juan ne fait pas rire par lui-même (il est trop démoniaque pour cela) : mais l’opposition de son personnage au valet bavard qu’est Sganarelle, la paire pittoresque qu’ils forment tous deux, font de leurs échanges et de leur relation un duo comique.


    6) Le comique de « l’irréel » ?

    A ces cinq traditionnels niveaux de comique, qui souvent se mêlent dans une même scène, nous serions tenté d’en ajouter un autre qu’on pourrait définir comme le comique de l’absurde ou de l’irréel. Une pièce de Ionesco comme La Cantatrice chauve, par exemple, où se trouve naturellement du comique de mots ou de situation, nous fait rire en développant des scènes anormales, aberrantes, délirantes, – qui ne sont d’ailleurs souvent qu’un grossissement caricatural des incohérences du monde social ; l’auteur parodie ou inverse les stéréotypes du langage et des conventions quotidiennes, il déstabilise les habitudes de pensée que nous croyons les plus naturelles, et nous fait alors prendre conscience de l’absurdité des normes qui gouvernent nos vies. De nombreux sketches modernes, dont ceux de Raymond Devos, s’inscrivent dans cette veine : ils nous révèlent l’irréalité du réel, en faisant ressortir par un certain nombre de procédés (fort classiques) les logiques délirantes qui sous-tendent la réalité la plus banale.



    LES PROCEDES QUI FONT RIRE

    Une chose est de différencier les niveaux de comique, une autre est de repérer comment, dans quelque type de rire que ce soit, l’auteur s’y prend pour faire rire. Les contenus des situations ou des réalités qui nous amusent sont souvent graves, on l’a vu ; les motivations profondes qui se manifestent dans le rire s’alimentent à nos angoisses ou à de troubles pulsions : comment donc déclencher le rire à propos de ce qui pourrait tout aussi bien engendrer de la tristesse ou de la colère ? Voici donc quelques procédés classiques, parmi les plus fréquents.


    Le grossissement du trait

    C’est le principe premier de toute caricature. Le trait doit à la fois être ressemblant et exagéré. Notre plaisir est de reconnaître l’exactitude du croquis dans ce qui est pourtant une incroyable déformation , et vice-versa. Plaisir de reconnaître, plaisir aussi de mesurer l’écart entre le portrait et le modèle (il ne faut pas que cela soit « trop gros », ou alors, il faut que ce soit pris au « second degré », etc.). Ainsi pourrons-nous rire du caractère épouvantablement égoïste et entêté d’Orgon, lorsque celui-ci affirme :
    Et je verrais mourir frère, enfants, mère et femme
    Que je m’en soucierais autant que de cela.



    Les répétitions

    Comme les anaphores en poésie, les répétitions produisent un effet d’amplification du jeu (du motif comique, de la raideur d’un personnage, de la « logique » de l’absurde), et donc, provoquent un rire croissant du public, « qui n’en peut plus ». C’est le cas de répliques comme le « Sans dot ! » de l’Avare, ou le « Y a pas de doutes, il s’en sert ! » du sketch « J’ai des doutes » de Raymond Devos.


    Le contraste, l’opposition

    D’une part, la mise en contradiction d’un personnage avec lui-même ou avec un autre, produit des effets de symétrie plaisants ; d’autre part, dans une même scène ou d’une scène à l’autre, nous pouvons avoir des ruptures brutales ou des inversions inattendues. Par exemple, dans Les Femmes savantes, Vadius et Trissotin ne cessent de s’entre-flatter excessivement, puis l’un d’eux ayant critiqué le poème de l’autre, se livrent à une série d’injures de plus en plus grossières. Le thème de l’arroseur arrosé (un personnage est victime du stratagème même qu’il a mis au point pour piéger les autres), les contradictions entre ce qu’un personnage dit et ce qu’il fait (les défis grandiloquents et les lâchetés réelles de Matamore dans L’Illusion comique de Corneille), les renversements de situation sont une source inépuisable de rires fondés sur l’opposition.


    La parodie, la satire, le pastiche

    Ces procédés, le plus souvent liés au comique de mœurs, ont ceci d’original qu’on ne peut les comprendre que si l’on connaît les réalités originelles (situations, scènes historiques, œuvres, phrases, etc.) qui sont imitées/décalées/déformées, — contrairement aux trois procédés que nous venons d’exposer, dont la saisie se fait directement. Cependant, la parodie et le pastiche usent des mêmes techniques : exagération de stéréotypes, inversions du réel, transpositions ou déformations plus ou moins subtiles qui font prendre une distance ironique vis-à-vis des modèles imités, et naturellement, recours aux figures de style les plus efficaces (l’antithèse, le chiasme par exemple). Comme exemple de pastiche, on peut citer cette formule à propos du tiers-monde : L’homme est une louve pour l’homme, formule qui, en parodiant le fameux Homo homini lupus, laisse entendre que l’Occident continue d’exploiter férocement les pays pauvres qu’il affecte d’aider.


    Le monde renversé

    Au-delà des mécanismes que nous venons de rappeler, ce procédé opère l’inversion systématique de tout ce qui semble ordinaire et normal, produisant ce « comique de l’irréel » évoqué ci-dessus, qui peut déclencher aussitôt la joie infantile d’échapper aux rigueurs du monde tel qu’il est, ou le rire satirique face à une situation absurde plus vraie que le vrai…


    Tous ces procédés, notons-le en conclusion, obéissent parfaitement à la loi décrite par Henri Bergson, selon laquelle nous rions chaque fois que nous percevons « du mécanique plaqué sur du vivant ». On peut renvoyer ici à la lecture de son ouvrage (Le Rire), qui fourmille d’exemples de répétitions, ruptures, inversions, quiproquos, raideurs, inadaptations, symétries, engrenages, amplifications, etc.


    Bruno Hongre ©2004


                                                                            Illustration : Emilio Danero

  • Emilio DaneroLe courrier fictif

    Imaginez des personnages de fiction qui se rebellent contre leur créateur pour se plaindre du statut qui leur a été octroyé ! Je vous propose un exercice de créativité très intéressant à réaliser en classe ou dans un cadre extérieur à l’univers scolaire. Il permet de développer l’imagination, l’humour et vos qualités d’écriture. Le principe de base est une lettre fictive écrite par un héros et adressé à son auteur. Cet exercice est présenté dans le cadre de journées de formation animées par Bruno Coppens et Bernard Marlière. Vous trouverez cet exercice, parmi d’autres, dans l’ouvrage de Bruno Coppens intitulé «L’atelier des mots» paru aux Éditions Casterman.


    Des personnages de fiction se rebellent contre l’auteur qui les a créés ! Ces personnages ne sont pas satisfaits de leur condition et vont donc lui formuler certains reproches.
    Pour réaliser l’exercice, qui permet de rentrer dans la peau de l’un de ses personnages favoris, il est préférable de partir de réalités connues des jeunes.
    Le projet est d’écrire une lettre : une lettre écrite par un héros et adressée à son auteur.
    Un autre jeune, jouant le rôle de l’auteur, pourra, à son tour, répondre à la lettre de son héros.
    Cet exercice peut se réaliser en plusieurs étapes :

    Première étape
    1) Choisir un personnage (de conte de fée, de bande dessinée, de film de science-fiction, de série télévisée, de roman ...). Ce personnage peut être le héros, un personnage secondaire, le méchant de l’histoire...
    2) Il est conseillé d’éviter les chanteurs, puisque l’on ne connaît pas bien leur vie.

    Exemples : Obélix, Indiana Jones, Capitaine Haddock, le petit prince, Omer Simpson’s, Cendrillon...


    Deuxième étape
    1) Faire une description physique et psychologique (qualités et défauts) du héros.

    Exemple
    - pour Cendrillon : elle est soumise, belle, appliquée, triste...
    - pour Omer Simpson’s : il est lâche, paresseux, distrait et passe son temps devant la télévision.

    2) Citer trois ou quatre problèmes auxquels est confronté le héros.

    Exemple pour Cendrillon :
    - Elle a perdu sa mère
    - Elle est dominée par sa belle-mère et ses demi-soeurs
    - Elle n’a pas de quoi s’habiller pour aller au bal
    - Elle doit respecter les termes d’un contrat
    - Elle doit supporter son surnom qui est Cucendron

    3) Relever les tics de langage et gestuels du héros.


    Troisième étape
    Imaginer ce que le héros souhaiterait modifier pour les prochaines aventures (un nain qui voudrait être grand, une héroïne très jolie qui veut être laide, un enfant qui a connu la pauveté et qui souhaite une autre vie...).

    Exemple:
    • Pour Obélix : il aimerait suivre un régime pour plaire à Falbala !
    • Pour Omer Simpson’s : Il aimerait regarder des programmes culturels (la chaîne ARTE par exemple) et avoir des enfants plus polis !
    • Pour Cendrillon :
    - Elle voudrait être méchante pour se venger !
    - Elle en a assez de faire tout le travail et demande une machine à laver !
    - Elle aimerait que son amant soit laid !


    Quatrième étape
    Début de l’écriture de la lettre de réclamation : il fauda garder le langage propre du personnage choisi (garder ses mots et ses expressions les plus courants).


    Exemple de lettre du Capitaine Haddock :
    Monsieur Hergé,

    Tonnerre de Brest ! La coupe est pleine ! J’en ai assez, saperlipopette, de prononcer des jurons à tout bout de champ. Mille milliards de mille sabords, qu’est-ce que je vous ai fait pour que vous m’écriviez des dialogues de marin d’eau douce ! Quand je vois comment les dialogues de Blake et Mortimer sont écrits, je me dis que j’aurais préféré rencontrer ce Monsieur Jacobs !

                                            CAPITAINE HADDOCK


    Cinquième étape
    Imaginer la forme de la lettre sur le plan visuel : le papier, la forme du papier...



    Variantes de l’exercice :
    1) Un héros écrit une lettre à un autre héros par solidarité !
    2) Un héros écrit une carte-postale (l’image doit alors correspondre au contenu de la lettre).
    3) Un héros écrit un message sur répondeur.
    4) Un héros écrit une lettre à un auteur qui se trouve dans une autre classe.




    Voici, pour terminer, un exemple de lettre de réclamation écrite par Bernadette Jamar et moi-même lors d’une journée de formation :


    Monsieur Perrault,

            Je vous remercie de m’avoir créée « il y a bien longtemps », mais j’avoue que ma renommée commence à me peser et c’est cette lassitude qui m’amène à vous adresser cette missive.
            Tout d’abord, vous vous êtes complu à me charger de toutes les tâches ménagères pour la belle-mère et mes deux demi-sœurs. Nous sommes à présent au XXIème siècle ; ne pourriez-vous, s’il vous plaît, moderniser l’équipement de notre demeure par un équipement électroménager adéquat afin de me décharger quelque peu de ces viles besognes ? Un aspirateur, une lessiveuse et un lave-vaisselle ne me sembleraient guère superflus.
            A l’heure de la libération de la femme, je ne tiens pas davantage à demeurer la demoiselle soumise imaginée jadis : cette personne aboulique et incapable de réagir à sa condition me hérisse et je ne compte pas éternellement me soumettre au despotisme d’une marâtre ou aux caprices de deux péronnelles. Il me vient d’ailleurs des velléités de vengeance et je vous saurais gré, plutôt que de me présenter comme la plus douce et la plus magnanime, de me doter d’une once de méchanceté qui me permette d’assouvir cet appétit vindicatif et d’infliger une juste punition à celles qui me dominent depuis des siècles.
            En outre, vous m’avez rendue célèbre par un épisode qu’il serait grand temps de remanier ; j’ai nommé le bal. Pourquoi diable m’y emmener plus d’une fois si c’est pour me frustrer de la fin et ne m’accorder qu’une permission de minuit totalement surannée ? Les jeunes filles d’aujourd’hui sortent bien plus tard et, par ailleurs, ne revêtent plus d’ « habits d’or et d’argent, tout chamarrés de pierreries ». Vous me couvrez de ridicule en m’affublant de cette tenue créée de toutes pièces par une marraine aux goûts étranges venus d’ailleurs. Il me plaît d’ajouter à cette requête un détail se rapportant aux chaussures, ces fameuses pantoufles de vair. Un tel mot a prêté à toutes sortes de dérives dont la moindre n’est pas de m’avoir fait danser sur … du verre ! Quoi qu’il en soit, dans la tenue en jean dont je rêve pour sortir dans les discothèques actuelles, j’accorderais ma préférence à des chaussures bien plus modernes, lacées si possible, afin que je n’en perde pas une à la sortie.
            Le dénouement de mon histoire, objecteront certains, aurait de quoi compenser tous les désagréments précités. Mais je m’insurge contre la vision stéréotypée que vous m’infligez du bonheur. Est-il vraiment primordial que l’homme que j’aime soit beau ? Ne suis-je, moi-même, qu’une femme-objet appréciable par son seul physique ? Dois-je absolument, à l’heure de l’union libre, épouser mon prince charmant et surtout, à l’époque de la contraception, avoir beaucoup d’enfants ? Je vous prie d’excuser cette petite infidélité à votre texte original qui ne prévoyait pas cette descendance, mais on m’a tant assimilée à d’autres de vos créatures que j’ai souvent dû subir cette suite imprévue et je revendique le droit à une vie davantage en harmonie avec une liberté longtemps convoitée.
            Vous remerciant de la bienveillante attention que vous voudrez bien accorder à la présente, je vous prie d’agréer, Monsieur Perrault, l’assurance de mes sentiments les meilleurs.
                                            Kelly
    (puisque je souhaiterais aussi un prénom moins ridicule et plus à la page)




                                         Auteurs : Bruno Coppens, Bernard Marlière et Jean-Pierre Leclercq
                                         Illustration : Emilio Danero










  • divers
    Emilio DaneroLe livre d'or de Frandidac (1)

    Mes chers lecteurs,
    En remerciement
    Recevez
    Ce livre d'or (première partie).
    Il vous appartient !




    Le 6 avril 2004

    Dear Webmaster,

    I just paid a visit to your site and I was impressed with your Online Educational Resources. I want to congratulate you for job, well done.

    Houston, USA

    Richard Ramos
    son site


    Le 25 mars 2004

    Bonjour Jean-Pierre,

    Bravo ! J'ai enfin pris le temps de visiter ton site. Il est convivial et très riche. Que d'énergie consacrée à partager ton expérience. Merci!

    Cedric Derycke


    Le 7 mars 2004

    Partageant votre amour de la langue française et, moi-même étant écrivain en herbe, je tenais à vous féliciter pour votre site dont, entre autres, votre section sur le vocabulaire essentiel qui m'a sûrement rendu « moins bête » ou du moins un peu plus cultivé! Encore un grand merci pour votre aide !
    Jérôme
    mail


    Le 25 février 2004

    Bonjour Jipi !

    Je suis allée faire un tour sur ton formidable site ! Je tenais à te féliciter ! Il est vraiment génial, ce site !
    Je devrais inciter certains de nos lecteurs à aller y faire un tour, ne serait-ce que pour rajouter quelques mots à leur vocabulaire !
    J'ai eu le malheur de mettre le terme « antinomique » dans un sondage. J'ai eu des remarques cinglantes du type « tu te la joues, tu étales tes connaissances » (on ne savait pas que j'étais plus âgée, remarque)...
    Ça m'a interpellée, vu que ces termes, je les ai appris vers 12/13 ans au collège... Idem avec atavique ! Et là, ce sont des jeunes gens de 19/20 ans qui ne savent pas ce que ça veut dire !
    Je m'arrête là dans mes doléances... j'ai l'impression d'être une vieille chouette, tout à coup !

    Encore bravo pour ton site ! À bientôt sur jeuxmac !

    Fifi_72
    son site


    Le 22 février 2004

    Ton site est très bien ! Bravo !

    Xevious
    son site


    Le 4 février 2004

    Bonsoir cher ami !
    Votre site est une grande source d'informations, vraiment, tous mes encouragements !
    Très bonne continuation à votre site !

    Bern


    Le 23 janvier 2004

    Merci pour ton site utile ! Voilà de quoi ravir l'amateur du Verbe que je suis !
    Longue vie au cours de Français de Frandidac.

    Costes
    mail
    son site


    Le 19 janvier 2004

    Un excellent site que tu as là ! J'adore l'article sur les exposés oraux. Ces petits mais bons trucs m'ont beaucoup aidée.

    Ava
    son site


    Le 18 janvier 2004

    Super ton site ! En passant dans le top 100, j'ai vu ton webzine qui m'a intéressé j’ai regardé et j’ai trouvé qu'il est super bien...

    Gleb
    son site


    Le 13 janvier 2004

    Voilà... je faisais un petit tour sur votre site et j'en ai profité pour vous souhaiter un joyeux anniversaire !
    Je souhaite aussi une longue vie à ce site très utile et complet et je voudrais vous remercier d'en faire autant pour nous. Vraiment merci, car c'est un travail énorme !

    Sarah
    mail


    Le 19 décembre 2003

    Bravo pour votre initiative que nous soutenons !
    L'orthographe, la grammaire et la ponctuation sont chez nous aussi des caractéristiques déterminantes auditées lors de nos certifications professionnelles de sites web ;-)

    Sylvain Tendil, Consultant e-qualité
    son site
    son site
    son site


    Le 19 novembre 2003

    Votre site est superbe !

    Moi


    Le 9 novembre 2003

    Bravo pour ton site !

    Alice
    son site


    Le 2 novembre 2003

    Toutes mes félicitations pour ce merveilleux site... très clair, accueillant !

    Stéphane
    mail


    Le 1 novembre 2003

    Coucou ! Je trouve ce site très bien fait et très instructif, merci ;))

    Nath
    mail
    son site


    Le 22 octobre 2003

    Ton site est cool !

    Flinkie


    Le 14 octobre 2003
    Bonjour,

    Excellent site que le vôtre ! C'est le premier que j'ai consulté en arrivant sur webzinemaker et vos mises en page m'ont donné envie de réaliser mon propre site sur Pink Floyd.
    Bonne continuation et à bientôt !

    Jean-Michel
    son site


    Le 14 octobre 2003

    Votre site mérite vraiment le voyage !

    Sincères félicitations !

    Christine Vanhooteghem
    son site


    Le 3 octobre 2003

    Bonjour,
    En surfant, bravo pour votre site,
    qui sait à se croiser...

    Cordialement

    Alexandre Millon, auteur


    Le 23 septembre 2003

    Félicitations pour ce site haut en couleurs. Je pense que ce site ne peut être qu'utile à la meilleure maîtrise de la langue. Merci !

    Tissinar Furtif
    mail


    Le 22 septembre 2003

    Je suis allé voir votre site, et il m'a semblé extrêmement intéressant. Vos élèves mesurent-ils la chance qui est la leur ?

    Cédric Gadrel
    son site


    Le 21 septembre 2003

    Ce site est vraiment complet et utile pour le cours de français ! Merci de nous avoir rajouté cette "aide" et encore bravo pour le vocabulaire ! Quel travail de titan !

    Gaïa


    Le 21 septembre 2003

    Salut !

    Depuis le temps que je venais ici, je n'ai jamais pensé à mettre un petit mot dans le forum !
    Un webzine intéressant et de qualité qui évolue régulièrement. J'aime venir y lire les articles...

    Bab’s


    Le 20 septembre 2003

    Votre site a un très bon contenu !
    Lily
    son site


    Le 20 septembre 2003

    Félicitations !!!

    Benjamin
    mail
    son site


    Le 19 septembre 2003

    Ce site a subi de nettes améliorations dans tous les domaines ! C'est remarquable ! J'ai lu l'article « Un discours remarquable», cela enrichit...

    Frantz


    Le 7 septembre 2003

    Bien le bonjour à « Jipi »,

    C'est pour la première fois qu'un certain Antoine a visité votre site. Vous avez sans doute bien compris que ce quidam n'est pas mordu du web et quand il y navigue, il sombre dans une morne perte de temps ! Mais cette fois-ci, un bon vent l'a mené à une bonne adresse...

    Voilà donc que ce « brillant » sujet en matière web accosta dans votre fabuleux royaume !

    Subjugué par la sobriété du site, il décida d'investir son expédition au-delà de la proue de son navire.

    Et c'est ainsi qu'il en découvrit toute la richesse: ENFIN mieux comprendre le français, sa littérature, son expression dans un vocabulaire à la portée d'un étudiant.

    Félicitations à un professeur (qui n'est autre que le mien) aussi dévoué, sachant faire (re)naître le goût et la maîtrise de la langue française.

    Frandidac: « Le net plus ultra ! »

    Antoine Mailier


    Le 24 août 2003

    Félicitations pour votre excellent travail !

    Bruno Nicolas
    son site


    Le 18 août 2003

    Coucou Jipi ! Je trouve enfin du temps pour venir te voir ! Ton site est vraiment bien ! Continue comme ça ! C'est super ! @+

    Maud
    mail
    son site


    Le 11 août 2003

    Comme les carabiniers d'Offenbach, j'arrive très tard sur votre forum pour vous féliciter de l’ extraordinaire contenu de votre site et de sa présentation agréable.

    Ce site est vraiment conçu et réalisé par un prof de français compétent et à la page.

    Félicitations et merci de la part de tous ceux, connus et inconnus, qui en tirent profit.

    Henry Buchkremer
    mail
    son site


    Le 4 juillet 2003

    Bravo Jipi !I l est très bien ton site ! Félicitations!
    J'ai bien l'impression que je vais en faire le tour et le visiter régulièrement.

    Catou
    son site


    Le 2 août 2003

    Ton site est vraiment génial ! J'adore ta façon de nous transmettre ton savoir et ta passion ! Moi aussi je suis très bonne en français, mais je suis encore collégienne (et pas lycéenne... ce site m'intéresse d'autant plus !

    Lulu
    son site


    Le 24 juin 2003

    Salut Jipi !
    Voilà... on m'a conseillée d'aller voir ton site ! Il est super ! J'adore tes articles et la galerie !

    Bisous !

    Olivia
    son site


    Le 15 juin 2003

    Bravo pour votre site pro ! Dommage que je ne puisse m'en servir pour mes élèves, trop jeunes (9 ans).Personne ne veut plus croire que beaucoup d'enseignants sont passionnés par leur métier et ont beaucoup de respect pour leurs élèves et étudiants. Mais nous, nous le savons, et c'est le principal.
    Super site, vraiment !

    Evelyne


    Le 7 juin 2003

    The sky is the limit !
    Depuis que je te connais, cher Jean-Pierre,tu n'as jamais arrêté d'aller au bout des choses. Cette initiative en est une preuve de plus. Toutes mes félicitations ! A bientôt.

    Piet Muller
    mail


    Le 11 juin 2003

    Très bien comme site ! Le lexique est complet ! J'y ai même trouvé des termes que j'avais du mal à comprendre et à trouver. Comme je suis en Sciences du langage, je vais diffuser l'adresse du site aux autres étudiants, d'autant plus qu'il est rare de trouver des sites qui abordent ce domaine de manière aussi claire et précise.

    lamouetterieuse


    Le 8 juin 2003

    Génial... votre site Internet !

    Mes amitiés

    Christine Cobut


    Le 7 juin 2003

    Bravo pour ton site !
    Bonne continuation !

    Charles Barbaix


    Le 3 juin 2003

    Bonjour,

    Splendide ton site !

    a+

    Jean-Claude Ridolce
    son site


    Le 1 juin 2003

    Je vais donc devoir redoubler d'attention lors de la rédaction de mes "articles"...
    Je me retrouve tellement dans certains de tes articles avec mes fautes et mes lacunes.
    Bravo !

    Sleeso
    mail
    son site


    Le 31 mai 2003

    Je suis auteur de romans et de courtes histoires. Je suis impressionné par la qualité de vos articles, car c'est un homme comme vous qu’il nous faudrait comme critique pour présenter nos livres aux expositions.
    Cordialement

    René
    mail


    Le 29mai 2003

    Votre site est très réussi, mais en plus il est d'une utilité certaine. Je ne manquerai pas de le signaler aux personnes qui peuvent être concernées de près ou de loin par son contenu...

    Olivier Moch
    son site


    Le 5 mai 2003

    Je me suis précipité vers FRANDIDAC pour découvrir qu'il s'agit d'un site remarquable, tant par le contenu que par la conception et par la présentation graphique. Je joins donc ma voix au concert des éloges adressés à Jipi !

    Michel Francard, Professeur à l’Université Catholique de Louvain
    mail
    site Valibel
    site École doctorale NCC


    Le 1 mai 2003

    Il est de ces plaisirs renouvelés qui marquent la mémoire. Visiter votre site fait partie de ces remarquables privilèges d'y trouver la denrée rare et la qualité au rendez-vous. Mais il faut reconnaître que son rédacteur est un fin lettré. Les sites fleurissent sur la toile comme les étoiles dans le ciel. Il y en a qui brillent plus que d'autres; le vôtre fait partie de ceux qui bénéficient de ce bel éclat.
    Je vous fais part de mes louanges les plus sincères.

    André Laugier
    mail
    son site


    Le 29 avril 2003

    Maintenant, je suis vieux et j'ai du poil au menton, mais si seulement à l'époque j'avais eu sous le clavier un site si riche et un webmestre si dévoué, j'aurais sans nul doute "chire-dé grave" mon bac de français, comme disent les jeunes. ;)
    C'est donc à mon tour de vous féliciter, cher Jipi, pour votre boulot. Quant à vous, les étudiants et amoureux de la langue française, je ne saurai trop vous conseiller une petite visite sur http://www.dulourd.fr.st
    Vous n'y trouverez pas grand chose, sinon des points de vue, mais c'est déjà pas mal.

    Poulet
    mail
    son site

    Le 24 avril 2003

    Félicitations ! J’ai visité votre site que j'ai trouvé très intéressant. J'ai également pu voir que nous partagions un peu les mêmes passions. Merci à Internet, nouveau moyen de communication qui permet de rencontrer des gens qui ont parfois les mêmes aspirations !

    Fabrice Devésa
    mail


    Le 24 avril 2003

    Bravo Jean-Pierre pour ton site !

    Jean-François Motte
    mail


    Le 20 avril 2003

    Bravo pour votre site !
    Cordialement

    Webmestre du site du Vice-rectorat de Nouvelle Calédonie

    Annabelle Cavard
    mail
    son site


    Le 19 avril 2003

    Excellent... très bien fait pour apprendre... j'apprends encore et toujours...
    Bravo Jipi ! Bravo pour le prof ! Bravo pour le site, et c'est sincère.

    Fernand Froidecoeur
    mail


    Le 6 avril 2003

    Salut Jipi,

    Après de nombreuses visites sur votre site, je me décide enfin à y laisser un message…
    Tout d’abord j’aimerais vous féliciter d’avoir eu l’envie d’apporter, à vos élèves et aux autres jeunes, une aide dans leur langue maternelle, preuve de l’attention que vous nous portez. Il n’est pas fréquent de rencontrer des personnes qui aiment leur métier comme vous, non seulement vous vous investissez régulièrement dans la mise en scène d’un spectacle (Mécanica notamment) mais en plus vous nous dédiez ce site. Que peut-on demander de plus ?
    Ensuite je voudrais saluer la personne que vous êtes, disponible et spontanée, à l’écoute de vos élèves et surtout respectueuse de la personnalité de chacun, quelques qualités qui font de vous un professeur agréable en classe et très apprécié.
    Je voudrais, pour terminer, souhaiter à ce site un bel avenir (auquel il est promu j’en suis sûr) et j’espère que nous pourrons un jour vous rendre tout ce temps que vous nous avez consacré.

    Merci beaucoup Jipi !!!

    Xavier Verhaeghe
    mail


    Le 25 mars 2003

    Étonnant contenu pour ce magazine. Les articles sont très intéressants. Quand j'aurai un peu de temps, je proposerai bien un article sur le rapport entre l'enseignement du français et les études de droit.

    Amicalement

    Thomas
    mail
    son site


    Le 20 mars 2003

    Bravo, ce site est... très réussi !!!
    IIiyas
    mail


    Le 20 mars 2003

    Votre site est très bien fait...

    Peter Covel
    son site


    Le 16 mars 2003

    Rien à dire à part... bravo !!!
    Julian
    mail


    Le 13 mars 2003

    Toutes mes féliciations pour le webmaster de ce site sans cesse en évolution !
    Bonne continuation

    Christian Hervé
    son site


    Le 10 mars 2003

    Bonjour!
    Ça fait quelques visites incognito que je vous rends... Cette fois-ci, un petit mot pour dire « bravo »! Une super bonne ressource que je garderai dans mes favoris.

    MJ
    son site


    Le 11 mars 2003

    Je connais quelqu’un qui n’est pas fort en francais ! Je ne cite pas son nom (c’est moi soraya93 !), mais elle trouve ce site super parce que, comme elle a des lacunes en francais, elle le trouve cool !!!
    C'est un très bon site,
    @++ et à bientôt pendant les cours de francais (lol)
    Soraya
    son site


    Le 10 mars 2003

    Clap ! Clap ! Clap !
    Un site reconnu partout...on ne peut que s'incliner devant une telle reconnaissance !


    Jeff
    son site


    Le 7 mars 2003

    Bravo pour l'audience de votre site ! Vous faites là un très bon travail.

    Amicalement

    Jules Bradfer
    mail
    son site de documents pédagogiques


    Le 1 mars 2003

    Je voudrais vous féliciter pour votre site :il donne des conseils très intéressants.
    J'ai assisté à vos cours au tout début de l'année scolaire au collège Notre-Dame des Trois vallées, et vraiment, votre cours était captivant et m'a donné un goût supplémentaire à la littérature.
    Bonne continuation !

    Alys Van Windekens
    mail


    Le 1 mars 2003

    Bravo pour votre site qui, je le souhaite, donnera envie à nos jeunes de pratiquer la langue de chez nous correctement.
    Une très belle initiative...à poursuivre...

    Daniel Balthasar
    mail
    son site


    Le 14 février 2003

    Merci à toi Jipi pour ce magnifique site ! Je suis sous le charme et j'ai réappris tant de choses qui paraissent superflues aujourd'hui et qui sont pourtant si essentielles ! Ce site est un gigantesque poème tout entier consacré à la valse des mots... J'adore ! Continue longtemps à nous enchanter de la sorte ! Toute mon amitié,

    Karinette
    mail
    son site


    Le 12 février 2003

    J'ai particulièrement apprécié votre site que je trouve très intéressant d'un point de vue pédagogique et culturel. J'ai également été content d'y retrouver une citation de «Christian BOBIN» que j'affectionne particuliérement.

    Le Lutin
    mail
    son site


    Le 12 février 2003

    Toutes mes félicitations pour votre site que je trouve remarquable ! Je l'ai dès à présent intégré dans la liste des «bons sites» recommandés à mes étudiants de l'agrégation.

    Jean-Louis Dufays, Professeur à l'université catholique de Louvain. Responsable de l'agrégation en langues et littératures romanes et directeur du CEDILL (Centre de recherche en didactique des langues et littératures romanes
    mail


    Le 30 janvier 2003

    Bravo pour votre excellent site vers lequel je viens de mettre un lien dans Brouhaha, le journal des Lycéens de Bastia (Corse).

    Brouhaha
    mail
    son site


    Le 28 janvier 2003

    Merci pour votre message de sympathie sur mon forum.
    Votre Webzine est l'un des meilleurs et beaucoup de nos (très) jeunes Webmasters tireraient un grand profit de le lire !
    Amitiés,

    CorsicAgora
    mail
    son site


    Le 26 janvier 2003


    Et oui, j'enrage contre ce site ! Chaque fois que je m'y promène, j'y découvre de nouvelles choses ou de plus anciennes que je n'avais pas encore lues ou que j'ai envie de relire, et chaque fois, je laisse ma curiosité se satisfaire avidement au mépris du temps que je devrais consacrer à dix mille autres activités moins amusantes. Je ne peux que féliciter l'auteur qui parvient à me captiver et me mobiliser ainsi sur le net. Chapeau Jipi.

    Isabelle Logé
    mail


    Le 9 janvier 2003

    Félicitations pour votre site !
    Cordialement

    Carmen Vera


    Le 6 janvier 2003

    C’est la première fois que je viens ici et on voit tout de suite la couleur : ce site est vraiment très intructif ! Bravo pour le contenu et surtout pour les exposés oraux (J'ai du mal, c’est la totale panique pour moi quand il y en a !)

    Saib
    son site


    Le 6 janvier 2003

    Bonjour Monsieur....je viens de recevoir Internet et j'en profite donc pour visiter votre site. J'en conclus :....toutes mes félicitations. Merci d'être aussi compréhensif envers nous.

    Lucie Valina
    mail


    Le 6 janvier 2003

    Mes compliments au webmaster de ce site intéressant, bien construit et qui ne cesse de vivre et d'évoluer.
    Amicalement.

    Hervé Christian
    mail

    son site


    Le 1 janvier 20023

    Coucou ! C'est moi, Marie ! Je voulais encore te féliciter pour ton fabuleux site ! J'y ai refait un petit tour ce matin et plein de beaux articles s'y sont ajoutés ! Tous mieux les uns que les autres ! Je voulais te dire un grand bravo et que je suis très fière de toi ! Mais.....dis un peu à tes fans de ne pas envoyer autant de messages sinon tu va devenir trop célèbre et puis moi je vais me retrouver toute seule ! (non je rigole) ! Bonne continuation !
    Bisou !

    Marie
    mail



    Le 1 janvier 2003

    Toutes mes félicitations pour ton site qui ne cesse de "grandir" et de nous apporter toutes les richesses de la langue française et, aussi, bravo pour ton parcours dans le top 100.

    Marielle
    son site


    Le 24 décembre 2002

    Tous mes voeux de bonheur et santé pour 2003, et toujours plus de visiteurs pour votre site.
    Les sites fleurissent sur la toile comme les étoiles dans le ciel. Il y en a qui brillent plus que d'autres; le votre fait partie de ceux qui bénéficient de ce bel éclat.

    André Laugier
    mail

    son site


    Le 21 décembre 20023

    Un site passionnant ! Félicitations pour l'analyse de films. Nous avons transmis le site à des élèves, ravis avant les examens.

    Philippe-Christine
    mail


    Le 8 décembre 2002

    Merci Jipi, merci pour ta générosité qui nous permet, en même temps que "tes" étudiants, de suivre l'évolution de ton site.
    Nous saurons être patients et revenir occasionnellement suivre ce que tu nous proposes.
    Si, dans ta finalité initiale, "tes" étudiants sont les créateurs de ton désir de te perfectionner, nous espérons dans un second temps - par notre fidélité - renforcer ce désir.

    Bien amicalement.

    Marquise®
    mail

    son site


    Le 28 novembre 2002

    En tant que scientifique, il est de tradition de clamer haut et fort que la formation continue est un élément essentiel afin de rester comme on dit "à la hauteur" ; le lien avec "Frandidac" est assez évident lorsque l'on considère que la volonté de perfectionnement et de connaissance de sa langue est aussi un excellent exemple de formation continue.
    Comment serait-il possible de bien comprendre la pensée philosophique, qui, elle aussi, est une donnée dynamique, sans percevoir les nuances de la langue , de son vocabulaire.
    Et soyons honnête , la philosophie ou philosopher, restera un monde unique à l'homme à condition de respecter l'autre ; et la pensée ne doit pas être soumise ni à un dogme ni à la violence. Aujourd'hui malheureusement la violence nous entoure tous les jours.

    Former la jeunesse dans un esprit de tolérance et d'ouverture est une formidable tâche et je crois que ce site apporte, par divers volets, de multiples réponses et méthodes.

    Le savoir .... un début de sagesse...

    Félicitations

    Marc De Ridder, Université Libre de Bruxelles
    mail



    Le 27 novembre 2002

    Super site, très enrichissant ! Nous ne pourrons jamais trop vanter la qualité de notre cher Jipi, professeur de Français pour toujours, car il restera à jamais dans nos paroles, nos lettres et notre vocabulaire... Il est la source de notre connaissance (développée) de la langue française !

    MERCI JIPI

    Jennifer Martin
    mail



    Le 24 novembre 2002

    Je m'étonne toujours de la qualité de votre site... mais suis-je bête... comment un prof aussi dévoué que vous, et surtout d'une jeunesse et d'un entrain légendaires aurait pu rater l'occasion de se faire connaître dans le monde grâce à ce sublime site, combinant intérêt et haute qualité...
    Félicitations et.... pourvu que ça dure !!!

    Grégory Petroons
    mail



    Le 24 novembre 2002

    FRANDIDAC... je dis OUI !
    Maître d'oeuvre : Jean-Pierre Leclercq.
    Un passionné du français, perfectionniste, pédagogue né et érudit.
    J'ai été conquise. Laissez-vous succomber !

    Dolores Tam
    son site


    Le 23 novembre 2002

    "LIRE C’EST VIVRE
    ÉCRIRE C’EST SE RÉALISER
    ÉCOUTER C’EST RESPECTER
    PARLER C’EST RENCONTRER"

    Une vraie richesse que de t'avoir rencontré et de pouvoir s'arrêter chez toi.
    Tous tes articles sont des messages... sachons les reconnaître et en profiter !

    Bien à toi.

    Marquise®
    mail

    son site


    Le 19 novembre 2002

    Heureusement que certains professeurs prennent le temps de nous aider (en faisant de super sites internet par exemple !). Merci pour toutes ces années que vous nous avez consacrées Monsieur Leclercq. A bientôt !

    Stéphanie Martin
    mail



    Le 15 novembre 2002


    Je crois que cela devient une coutume sur ce site méritoire, on ne peut que vous féliciter pour la teneur enrichissante de votre travail…

    Cordialement.

    azerty
    mail



    Le 13 novembre 2002

    Bravo pour ce superbe site!

    Cordialement.

    Laurence Pagacz
    mail


    Le 8 novembre 2002

    Je vous félicite pour votre site !

    Cordialement.

    Hervé
    mail

    son site



    Le 7 novembre 2002

    Le contenu de votre site est captivant et son ergonomie exemplaire.
    Bonne continuation !

    Cordialement.

    Claude Trudel, webmaster de Formatic 2000
    Montréal
    Québec

    mail



    Le 3 novembre 2002

    Coucou Jipi!
    Tu vois... je ne t'ai pas oublié pour finir...
    Comme je te l'ai déjà dit, ton site est très intéressant et bien construit. Je suis sûre qu'il m'aidera. Je suis fière de toi parce que tu aimes vraiment beaucoup ton métier et cela c'est quelque chose que j'admire beaucoup ; j'espère te ressembler plus tard. Voilà... félicitations donc et à très bientôt !
    Gros bisous

    Cordialement.

    Eliane Rome
    mail



    Le 3 novembre 2002

    Bravo pour ton site !

    Priscille
    mail

    son site


    Le 24 octobre 2002

    Bonjour,
    C'est avec grand intérêt que je viens de visiter votre site... Je ne peux que vous encourager à le développer encore et encore avec la même passion et le même dévouement gratuit !

    Baudouin Branders, Chargé de mission cyberécole
    mail

    Disciplines
    Répertoire



    Le 23 octobre 2002

    J'ai visité votre superbe site, et je vous félicite pour votre travail... Je l'ai mis dans mes favoris, et je vais m'empresser de le faire découvrir à mon fils, qui est actuellement en Première…

    Bien cordialement.

    Daniel Calin
    mail
    son site


    Le 15 octobre 2002

    Félicitations pour votre site fort intéressant !
    Je viens de l'ajouter à ma page.
    J'ai particulièrement apprécié la page sur l'analyse des films qui regroupe de façon très pratique la méthodologie et le vocabulaire, la section détaillée sur "les erreurs les plus fréquentes" (j'étais en train de corriger une cinquantaine de compositions ce jour-là... je vais mettre la page en lien sur mon syllabus de cours de composition avancée!) ainsi que les 16 fiches d'analyse du roman.
    Je vais recommander ce site à mes collègues !

    Michèle Magnin, Université de San Diego
    mail
    son site


    Le 15 octobre 2002

    Rares sont les sites à mériter de figurer dans le top 100, tu es de ceux là, un mot logique...

    Garogorille
    mail
    son site


    Le 14 octobre 2002

    Je trouve votre webzine très bien fait, utile et intelligent. Il est ludique aussi et vraiment il ne peut qu'être une base solide pour tous ceux qui, comme moi, aiment écrire et écrivent souvent. A côté de vous mon travail semble humble.
    Bravo pour la qualité de votre travail... vous devez être un prof de français apprécié.
    Bonne continuation !

    Fabienne/Shanti
    mail

    son site sur l’Inde
    son site littéraire
    son site perso


    Le 12 octobre 2002

    Je viens de parcourir ton site... c'est top ! Ton webzine est utile et très bien renseigné.
    Bravo !

    Jeanne Lucienne
    mail
    son site


    Le 12 octobre 2002

    Comme promis, je vous écris un petit message pour vous exprimer toutes mes félicitations ! Ce site confirme encore votre passion pour le français que nous admirons tous ! J'aimerais pouvoir me passionner autant pour mon futur métier !
    Je ne peux que vous féliciter pour ce merveilleux site.

    MERCI

    Caroline Cleppert
    mail


    Le 12 octobre 2002

    Votre site est génial ;-)

    Benjamin De Smet
    mail



    Le 11 octobre 2002
    Je suis allée visiter votre webzine et j'ai apprécié la richesse de son contenu.
    Bravo ! ;-)

    mail
    Nathalie Bretzner
    son premier site littéraire
    son deuxième site littéraire


    Le 11 octobre 2002

    Ton site, je le connais bien et je le visite régulièrement. J'en ai bien besoin vu le peu d'affinité que j'ai avec la gras mère heu grammaire. Je te félicite des récompenses que reçoit ton merveilleux site. :)

    Amicalement

    Samdler
    son site


    Le 3 octobre 2002

    Bravo pour ce site d'un prof doué et motivé !
    Il fait désormais partie des bons sites proposés par www.famidoo.be !

    Martine
    mail
    son site


    Le 28 septembre 2002

    Site fabuleux. Petit signe amical... preuve de notre reconnaissance. "On vous remercie de vous" (Barbara).
    Bien à vous.

    Simon Verrue et Coralie Bossard
    mail


    Le 28 septembre 2002

    FRANDIDAC : LE site qui manquait à Internet !!!
    Un très beau projet et un résultat remarquable !

    Christophe Decamps
    mail



    Le 28 septembre 2002

    Juste un petit mot pour vous dire que votre site est très bien fait et peut se révéler très utile (notamment l'article sur la prise de notes aux cours).
    Très beau travail !!!

    Nathalie Forêt


    Le 27 septembre 2002

    Très pratique ça comme site dis-moi Jipi ! J'aurais dû avoir un tel site du temps où j'étais en cours. Un prof qui explique aux étudiants comment réussir, c'est assez rare...
    Je connais peu de profs qui acceptent de donner bénévolement de leur temps et une fois en-dehors du cadre du travail.
    Un grand bravo à toi !

    Camille Thouvenin
    mail
    son site


    Le 27 septembre 2002

    On ne peut qu'admirer un professeur qui consacre autant de temps pour une des ses passions...
    Un grand bravo pour l'idée et la réalisation!

    Sébastien Berg
    mail


    Le 22 septembre 2002

    Quelle réputation que le cours de Monsieur Leclercq !
    Il est fou de constater ce que l'on en pense quand on le suit et quand on en est sorti, et tous seront d'accord pour dire que vous étiez dur mais juste !
    Je pense que votre cours prépare vraiment très bien à l'univ. La preuve, je vois au cours ce que vous nous avez déjà appris !
    Si je dis tout cela... c'est simplement pour arriver au fait que créer un tel site est une excellente idée !
    Bravo !

    Aurélie Lannoy
    mail


    Le 22 septembre 2002

    J'ai eu l'opportunité et le plaisir de me rendre sur votre site que je trouve très didactique, agréable à consulter et d'une grande richesse pour tous les passionnés de la plume et autres puristes de notre belle langue française. Je n'ai pas eu le temps de lire tous les articles, mais "Travaux pratiques" (conseils) , ainsi que "Erreurs les plus fréquentes" ont particulièrement retenu mon attention. Toutes les références que l'on y trouve sont du plus grand intérêt.
    C'est sans réticence que je me permets de créer un lien vers votre site afin que le plus grand nombre puisse y accéder, et je vous souhaite de très nombreux visiteurs.
    J'attends avec impatience une chronique sur la poésie.

    André Laugier
    mail

    son site


    Le 20 septembre 2002

    Bravo pour le site !

    Stéphane Allard
    mail



    Le 19 septembre 2002

    Un grand bravo pour ton site !

    Florian
    mail


    Le 19 septembre 2002

    Bonjour Jipi,

    Je trouve ton site super intéressant et c'est dommage que je n'avais pas d'ordinateur étant plus jeune... avec toi j'aurais eu beaucoup plus de facilités à l'école, et peut-être aurais-je même fait des études plus poussées. Je me suis arrêtée à 16 ans, puis j’ai commencé à travailler. Enfin, c'est la vie et je ne regrette pas la mienne... j'ai eu trois beaux enfants :ils sont ma joie de vivre et ils me le rendent bien. Je te félicite encore pour ton site et merci de mettre ton savoir au service des jeunes.

    Josie
    mail
    son site


    Le 16 septembre 2002

    Bonjour Jipi,

    Bien, là je suis tombée pile poil où il fallait, je crois...Ton site, super bien fait, est fabuleux, une mine d'or et je viendrai pour combler mes lacunes entre deux poèmes...

    Morjane
    mail

    son site


    Le 13 septembre 2002

    Un tout grand merci à Jipi pour son site qui en aidera plus d'un !

    Aubray Prevot
    mail



    Le 13 septembre 2002

    Ce site est très bien conçu ! Bravo Jipi !

    Alexandre Mercier
    mail



    Le 13 septembre 2002

    Ce site est particulièrement bien conçu et nous permettra sûrement d'élargir nos horizons... Félicitations pour ce magnifique travail qui, nous en sommes sûres, a dû vous prendre beaucoup de temps.

    Géraldine Golinvaux et Roxane De Hoe
    mail



    Le 11 septembre 2002

    Bonsoir Jean-Pierre,

    Cela fait un petit moment que je voulais te laisser un message sur le forum de ton site qui est vraiment bien.
    Ce site est une richesse, à lui tout seul (rédigé par toi bien sûr)... il donne réellement envie d'apprendre, encore et toujours. J'ai toujours beaucoup aimé le français, et grâce à toi, je l'aime encore plus.
    Pour les personnes qui ont dû mal avec notre langue maternelle, ton site est très bien conçu car tu abordes le sujet sous un aspect différent de l'apprentissage "traditionnel", et cela peut aider, juste en leur donnant l'envie, à s'essayer dans une matière qui est formidable.
    Et, cela vaut pour chacun et chacune d'entre nous !
    Merci pour ce site!

    Amicalement.

    Tinou
    mail
    son site


    Le 11 septembre 2002

    Salut Jipi,

    Quel site fabuleux ! Me voici inscrite à ta newsletter avec le plus grand des plaisirs !
    J'ai imprimé certains de tes articles... très utiles puisque tu sais... j'écris un roman !!! Tes conseils sont les bienvenus, je suis autodidacte (comme en tout d'ailleurs!).
    En tous les cas, bravo bravo bravo, quel boulot de titan, je m'incline !!! Un excellent site, qui, pour moi, représente beaucoup !

    Salina
    mail

    son site


    Le 1 septembre 2002

    Bravo Jean-Pierre,

    Formidable le travail que tu réalises sur ton site. Je te félicite très sincèrement.

    Soleilvert
    mail

    son site


    Le 31 août 2002

    J'ai parcouru avec beaucoup d'intérêt votre site qui est le " nec plus ultra " de la pédagogie de l'apprentissage scolaire...

    Victoire Ducrocq
    mail

    son site


    Le 30 août 2002

    Franchement un grand bravo car ce site est très réussi et surtout utile. Aussi, merci pour tous tes conseils JP.

    Yannick


    Le 30 août 2002

    Vraiment bien ce site ! Pour moi qui rentre au lycée (je vais débuter la prise de notes), ton site m'est bien utile !
    Bravo !!!

    Gaby
    mail


    Le 29 août 2002

    Bravo Jipi ! Ah ! Enfin un forum où les topics sont lisibles ! Je te félicite mon cher Jipi. C'est une très bonne initiative qui prouve que le français et internet ne sont pas si éloignés qu'on pourrait le croire.
    Bon courage à toi !
    Tchao

    Quasar
    mail

    son site


    Le 21 août 2002

    Ce site est excellent... je l'ai mis dans mes favoris... Bonne continuation ;)

    Djinny
    mail

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    Le 20 août 2002

    Hello monsieur Leclercq ! La légende vivante de Notre- Dame -des -Anges ! Et ben voilà....ton rêve s'est réalisé ! Un superbe site créé par le grand professeur de français ! Tu peux être fier de toi ! Je n'ai pas eu encore l'occasion de le consulter en long et en large mais je sais qu'il y a sûrement énormément de choses à découvrir ! Je suis sûre que ce site va m'aider énormément car il est rempli de bons conseils même pour les plus jeunes comme moi ! Tu verras... un jour on rigolera bien quand il ne sera plus dans le top 1000 mais le top 100 ! Je te souhaite bonne chance pour l'avancement de ton site qui j'en suis persuadée sera aussi bien que le début ! Gros bisous de ta petite fille qui te remercie pour tous tes bons conseils ! Je suis fière de toi !

    Marie
    mail



    Le 9 juillet 2002

    Faisant suite au "Cri de ton corps" et à bien d'autres choses encore, voici le "délice des yeux" pour les amateurs de conjugaisons favorites visitant un site approprié et très bien conçu, que devraient jalouser les plus ardents défenseurs de la langue française ... Jacques Mercier en tête...

    Alain Levecq
    mail



    Le 4 juillet 2002

    Voici venue grâce à toi, Jean-Pierre, l'ère de l'enseignement moderne ! Quelle excellente idée d'allier l'instruction de notre langue aux avantages qu'offrent Internet. Et surtout avec autant de professionnalisme dans l'édition de ce site très neutre et très plaisant à lire ! Je te souhaite beaucoup de réussite dans cette nouvelle entreprise qui reflète bien le sens de ta générosité et de ton dévouement.

    Amicalement

    Emmanuel Marchal
    mail



    Le 2 juillet 2002

    Et bien J-P, bravo ! ;-)
    Je pensais vraiment tomber sur un site qui n'était pas fini au niveau du design !
    J'avais donc mal compris ;-) ! Il est vraiment très bien construit ! On s'y retrouve facilement. C'est du tout bon boulot (lol) !
    A la prochaine (je rajoute ce site dans les favoris pour suivre son évolution) !

    Bonne continuation ! ;-)

    Xavier Elsen
    mail



    Le 1 juillet 2002

    Encore une fois bravo.

    Tout tout m'intéresse sur ce site.

    Avec Internet je ne prends plus le temps de lire, mais... je me découvre une nouvelle passion, celle d'écrire. Je revenais ici pour y puiser encore quelques conseils de rédaction. Comme une danseuse étoile, j'aime à revenir travailler ma barre avant de me lancer.
    Merci encore pour ce que tu fais, les autodidactes - comme moi - sont TELLEMENT en quête de savoir.

    Bien à toi.

    Marquise®
    mail

    son site

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